Bah oui… parce que ce sera mon boulot, et que j’ai pas envie de me faire virer. Et encore quand il y a des textes mal écrits, on peut des fois proposer plusieurs solutions.
Maintenant je fais clairement la différence entre le moment où je me comporte en tant que professionnel et le reste du temps.
Évidemment, en qualité de professionnel, je suis hyper rigoureux, d’une part parce que je me sens impliqué dans ce que je fais, et d’autre part parce que j’ai pas trop envie de voir ma responsabilité engagée.
Maintenant, au ping je suis moins regardant, parce que d’une part j’ai pas envie de me prendre la tête pour ce que j’estime être des peccadilles, et d’autre part parce que c’est moi que ça regarde, et uniquement moi. C’est moi qui accepte que l’adversaire joue avec une raquette pourrie contre moi, et si ça doit porter préjudice à quelqu’un, en général ce sera lui, rarement moi.
D’ailleurs, je suis tellement moins regardant que depuis quelques temps, quand je joue autre chose qu’un backside, je n’examine même plus la plaque adverse. Je dis juste “T’as un [insérer nom de la plaque ici] ?”. Avant je me déplaçais pour regarder la raquette adverse. Maintenant je me prends tellement plus la tête que je n’ai plus envie de le faire.
Juste samedi dernier, avec le 11 et son soft immonde, je lui ai quand même demandé si c’était pas une plaque de hardbat son truc, vu le bruit. Il m’a dit “Non, c’est un Feint, sans mousse”. Et je n’ai rien demandé d’autre.
Ce même samedi, il y avait le fameux 18 qui m’a ouvert en deux sans forcer. Il avait un soft en revers. J’ai jamais su lequel, parce que je ne lui ai pas demandé, mais qu’est ce qu’il m’a fait chier avec, vu son toucher de balle. Pas une claque, pas un coup offensif, tout en contrôle et en placement. Et je n’ai pas perdu à cause de son soft, mais bel et bien parce que techniquement et tactiquement, y avait pas photo.
Il est loin ce temps où j’accordais de l’importance au matos… et aussi celui où je m’y intéressais.