Le No-Limit au ping pong …OUUUHH,cool on va passer dans RidingZones
Après on est pas obligé de viser un flow super intense comme décrit par certains ici, déjà un état où est très concentré, combatif, sans cogiter etc c’est déjà vraiment pas mal.
Perso même pas sûr d’avoir déjà expérimenté un état de flow complet. Mais quand même assez souvent un état où le match est motivant, fun, où je me donne à fond sans hésitation, bien concentré etc…
Et ça je pense que c’est atteignable assez régulièrement
ça n’est pas dans le sujet si on ne sait pas le déclencher, mais si on sait comment travailler pour au moins le déclencher plus souvent alors ça va intéresser le pongiste compétiteur.
Je suis bien d’accord avec toi.
Attention, je ne fais aucun amalgame avec ton discours et tes préconisations dans ce qui suit @Florian_Beneteau.
J’ai juste un peu de mal avec la phrase ci-dessus parce que j’écoute un peu mon corps depuis 4/5 ans, parce que c’est tout simplement nécessaire.
J’ai aussi du mal avec une autre phrase, « the sky is your limit », que j’ai souvent entendue dans les interviews de sportifs nord américains, dont certains ont été pris pour dopage à un stade de leur carrière.
Cet état de grâce, que certains ont trop rarement ressenti, peut être dangereux et donner lieu à des réflexes malheureux pour espérer le vivre de nouveau.
Pour des matchs de départemental ou dans des tournois, j’ai déjà croisé des pongistes qui fument de l’herbe avant chaque match, avalent un 1/2 lexomil ou, à contrario prennent plusieurs cachetons de caféine au point de ne plus savoir tenir leur canette ou leur gobelet sans trembler à l’apéro.
ça c’est moche !
Justement, c’est possible d’arriver à rentrer dans le flow intentionnellement, et je suis d’ailleurs persuadé que les joueurs de haut niveau ont une maîtrise assez solide là dessus. Solide mais pas infaillible bien sûr.
Voilà, on y est. Cet état second, les joueurs de haut niveau ont plus de chances de le vivre plus souvent et plus longtemps. Et encore, ça dépend grandement de l’adversité comme l’a dit @Dominique_de_Pornic… Pour ces joueurs, le ping est au cœur de leur quotidien, ils vivent, s’entraînent et font des sacrifices pour ça. C’est tout naturellement que tous les paramètres de performance s’imbriquent parfaitement une fois de temps en temps. Pour nous, réunir tous ces paramètres au moment du match est logiquement plus rare.
Là, on ne parle que du sportif, mais si on y ajoute les potentiels parasites liés à la vie familiale et professionnelle, ça complique tout vis à vis du flow.
Par contre ça pose un problème de noflap au moment de la pause pipi… c’est pas simple cette histoire…
Alors la, je demande à avoir des éléments … Moi je suis même persuadé du contraire.
En discutant/lisant des entraineurs de haut-niveau dans d’autres sports, ce n’est pas vers une espèce d’état de grâce télécommandé ou l’on surjoue qu’ils cherchent à aller … mais au contraire sur la fiabilisation de ce que l’on sait faire (confiance, lâcher prise sur les éléments non maitrisables, …
Non, pas toujours. Il m’est arrivé de faire un match où mon adversaire est aussi rentré dans le flow, d’ailleurs ce jour-là j’ai fait des points comme j’en avais jamais fait contre top, top sur top changement de main, tout ça dans un même point !
Après on a tous notre propre chemin d’accès pour atteindre le flow, il y a bien sûr des éléments facilitateurs, avoir le dessus psychologiquement peut en faire partie et c’est sans doute un élément important pour toi dans ta propre expérience du flow, mais pour moi clairement pas car à chaque fois j’ai été complètement dominé les 1ers sets avec des scores sévères, et d’un coup ça change complètement.
Je n’ai jamais dit que c’était télécommandé. Il ne faut pas confondre avec l’euphorie.
ok, remplace télécommandé par intentionnel si tu veux … ça ne change rien au propos.
Je vous recommande vivement de prendre le temps de regarder cette vidéo. Il y a déjà beaucoup d’éléments évoqués qui ressortent dans cette vidéo. L’auteur tente de décortiquer le flow. Très intéressant
On retrouve la concentration, l’oubli de soi (moment présent) et d’autres points évoqués.
Il y a également des éléments en début de la vidéo que j’ai déjà essayé d’expliquer dans certains messages. (Différence entre plaisir et joie)
Merci. Par curiosité, je jetterai un œil ce soir.
Si besoin, j’ai un produit d’analyze de flow en magasin, je peux tout sortir, sources, destinations, taille des paquets, protocoles, qualité de service…
Et si jamais vous voulez raconter vos expériences de « flow », n’hésitez pas à poster ici : Vos récits de voyages dans la zone
De tout ce que j’ai lu, rien ne résume mieux le « flow » que la vidéo déjà citée maintes fois par @nicopong1 dans « mental d’acier » blog / vidéos créés par un ancien tennisman. Pour les flemmards voici un résumé de ce que j’en avais compris :
1- La base de tout : la motivation, le plaisir. Tu peux faire tous les exercices de yoga, méditation, rituel que tu veux, si tu ne prends pas plaisir à ce que tu fais, tu vas dans le mur. Donc : Tu dois prendre un plaisir à ce que tu fais, sans te fixer une pression particulière : tu aimes jouer tout simplement, tu aimes taper dans la petite balle, tu aimes transpirer, répéter un même exercice pour t’améliorer, tu aimes les matchs, être avec tes copains en championnat, te marrer pendant les déplacements et le coup d’après-match… Si tu as ça tu peux passer au stade suivant.
2- Ta confiance en soi ou estime de soi , là le pb on est vraiment pas égaux, bcp souffrent d’un « complexe d’infériorité » à l’inverse, un ego surdimensionné peut aussi te pénaliser (pas de remise en question donc impasse…) Ce truc dépasse largement le cadre du sport, c’est une question de personnalité, d’histoire personnelle…
3- Ta gestion des émotions : c’est lié à la confiance en soi mais ça peut se travailler dans un cadre purement sportif (sophrologie, préparation mentale…) pour ne pas se laisser envahir par les ondes négatives. il existe bien des « trucs » pour savoir gérer ses émotions !
4 - Enfin , La concentration à l’instant T , déjà bien décrite dans les post précédents. Se sentir à fond dans le moment, impression de maîtrise, de ne faire qu’un avec la raquette, la table etc… bref le fameux « flow »
Le truc que je retiendrais de ça: c’est qu’on ne peut pas accéder directement à la 4ème étape (ce qu’on voudrait avec une « recette miracle ») sans avoir posé les 3 premières étapes. D’où cette difficulté à maîtrise le « flow »…
merci supervideo
je trouve les 8 conditions tres explicites et aide à comprendre comment rentrer dans le flow ou tout du moins s en approcher
un defi face à un joueur plus faible se dire il marque pas un point ( à pardon defi realisable ok 2 points alors ) face un à joueur plus fort c plus facile certes
focus +++sur la balle rien que la balle je suis à fond je suis la raquette
plus rien d autre ne compte
ououaouaou je vais essayer ca ce week end
nb si je gagne j aurai ma rétroaction immédiate et vous aussi
5- Protégez-vous…
D’où le développement personnel… Le travail sur l’estime de soi, la confiance en soi, la gestion des émotions, tout ça permet de grandement faciliter l’atteinte du flow pour accéder à son plein potentiel et jouer son meilleur niveau au tennis de table.
Il est bien question de plaisir et non de sacrifices et autres trucs pas cool, mais parfois il faut être capable de se projeter à plus long terme et ne pas voir que le plaisir immédiat ou à court terme. Être en quête d’une maîtrise du flow que ce soit au ping ou tout autre activité peut être une grande source de plaisir beaucoup plus intense et constructive que de simplement profiter d’une bonne bière par exemple.