Je n’ai pas spécialement employé le mot « purge » pour le GDT, mais pour l’ensemble des PL à la table depuis la P-Ball, par rapport aux possibilités offertes par un ML par exemple.
Le GDT reste le PL le plus gênant mais je donnais mon exemple pour illustrer que sauf exception, ça ne suffit plus. Mon jeune adversaire a dû souvent tourner sa raquette et beaucoup pivoter pour s’en sortir.
J’avais joué un crabe normand 18, avec un GDT je crois… et pas trop de coup droit. De temps en temps, mais c’était pas percutant. Par contre c’est clair qu’il avait un très bon timing. pas forcément des balles hyper agressives, mais un sens du placement et de la variation important.
Je t’enverrai un message, à toi ou à Yann, lorsque je ne serai dans le coin. 
Par rapport à un ML, je n’en n’ai aucune idée. Jamais essayé. Et je n’ai joué qu’un seul ML cette saison, en janvier en l’occurrence, classé 12 et bloqueur allround. Par contre, je suis incapable de te dire ce qu’il avait. Si je m’en tiens aux scores que je lui ai infligé, on était dans les mêmes eaux que contre un PL.
Simplement, avec un PL à la table, je trouve juste qu’il faut être un minimum actif pour produire un jeu plus difficile. Et l’air de rien, bloquer efficacement avec un PL à la table est assez technique.
Et pour jouer en blocs sur certains points, je n’ai pas ressenti avec mon P1-R moussé, pourtant pas du tout destiné à ce genre de jeu, de problèmes particuliers. En bloc passif s’entend, ne sachant pas bloquer actif et ne maîtrisant pas tellement le bloc coupé. Sachant que quand je joue un point en blocs, je suis un authentique crabe, en allant chercher des coups droits avec mon revers.
C’est du moins mon ressenti.
Le bloc PL (Ox ou moussé) contre balles rapides, sans ou avec peu de rotation n’est ni efficace, ni sécurisant, passé l’effet de surprise. Plus encore avec la P-Ball.
Si on ajoute l’inefficacité et la difficulté de contrôle contre les balles molles, il devient très difficile de ne pas se faire enfermer dans le RV côté PL, par un adversaire un tant soit peu réfléchi.
Ne restent donc que l’attaque ou la contre-attaque, difficilement fiables avec un PL sur la durée d’un match. Ou tourner/pivoter, mais pas toujours facile ni sécure non plus.
Ce que je veux souligner, c’est qu’il est encore possible de gêner avec un PL, surtout les adversaires qui sont « culturellement » bloqués à la simple vue du truc, mais ils se font de plus ne plus rares, et le coaching de plus en plus présent fait le reste.
On peut encore abuser du changement de rythme, toujours la tactique la plus efficace, mais quelle frustration de se faire enfermer dans le RV sans pouvoir riposter.
Personnellement, j’en ai eu marre et je suis revenu aux mi-longs. Je ne suis pas forcément plus efficace (en plus de 15 ans d’utilisation je connais toutes les ficelles du jeu en PL, et physiquement c’est plus relax), mais je retrouve l’agréable sensation d’être maître de mon destin, et donc du plaisir de jouer…
Je ne trouve pas que les adversaires « culturellement bloqués » soient plus rare de ma propre expérience.
J’ai l’impression que plus on monte en niveau, plus les mecs sont pommés… En R1 je croise très très rarement des PL par exemple. Du coup beaucoup ne sont pas à l’aise dessus.
Oui, enfin à partir d’un certain niveau, les joueurs s’adaptent bien aussi, et c’est beaucoup plus facile pour eux depuis la balle plastique…
Par contre il est vrai que certains rechignent à jouer les picots aux entraînements de leur club, et ils le paient à ce moment.
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Après pour ce que j’ai vu en vidéo, tu as quand même une façon très particulière de jouer. C’est plutôt ça qui déstabilise, plutôt que la plaque elle-même. Par contre on voit clairement que ta balle flotte et dévie régulièrement. Ça plus le fait que tu sais varier en bloc, ça peut vite devenir très chiant.
Mais bon… C’est aussi logique que plus on monte plus les adversaires s’habituent. Ça n’a rien de spécifique au picot. Quand on a un plus grand niveau technique, plus de tactique, et une meilleure vision du jeu, c’est aussi normal d’avoir moins de mal sur les picots, balle plastique ou pas. A la fin c’est un combat de régularité, et il n’y a plus que les très rares irréductibles qui sont gênés à la vue de la plaque.
Et même moi qui pourtant pilonne les joueurs avec des picots, en mettant tout dans ledit picot, je tombe aussi sur des vrais os par moments. Le 18 crabe que j’ai joué l’année dernière en tournoi, bah il avait beau ne pas me gêner du tout, tactiquement il les tenait très bien ses 18. Et j’ai pris 3/0. Faut dire qu’il y avait 500 points d’écart. Et je l’ai vu jouer pendant une partie du tournoi, le mec il faisait vraiment déjouer, y compris sur des joueurs avec une sacrée technique.
Un (ancien) nouveau membre du club des picots longs, Cédric Villani : https://www.sofoot.com/cedric-villani-face-a-ribery-j-aurais-l-air-d-un-cretin-absolu-sur-un-terrain-de-foot-481163.html
J’ai même eu l’occasion de parler ping avec lui il y a 3 ans, il était passé faire une visite dans mon club. Pour un matheux comme moi, c’était déjà incroyable de serrer la main à un détenteur de la médaille Fields, mais en plus pongiste !!!
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A mon modeste niveau, j’ai connu une progression fulgurante où je tapais tout de 5 à 12 en jouant presque qu’avec le picot (coup de picot et grosse sacoche derrière).
Seulement, dès que j’ai rencontré des plus gros joueurs, j’ai vite vu mes limites. Les joueurs m’enfermaient dans le picot et me déportaient en plein coup droit. J’ai perdu pas mal de matches en restant bloqué sur mes acquis précédents.
Depuis le début de la saison, je m’entraine à toper coup droit (chose que je déteste) et ça m’a ouvert des possibilités au niveau du jeu. J’avais tendance à prendre tout tout tout avec le revers picot. Au début je me dérègle (les habitudes ont la vie dure) mais petit à petit j’arrive à bien faire chier les joueurs.
Je bosse aussi pas mal le fait de tourner et de bloquer backside et de sacocher en revers avec le backside. Les adversaires (même ceux habitués des PL) ne savent plus où ils habitent et dégoupillent.
Le PL reste pour moi gênant, même à « niveau plus haut », à condition de varier. Car rien de pire pour un joueur de s’attendre à recevoir une balle flottante de picot pour au final recevoir un démarrage backside pleine ligne. Cette dernière situation reste assez drôle sur les joueurs expressifs et des sorties comme « oh mais bord*** il a tourné le vicieux » 
Je suis curieux de voir le style de jeu de Maziel. Tu as une vidéo?
J’essaie de regarder le plus de styles de picoteux possible pour me faire une idée globale sur mes possibilités de progression
Premier match.
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Merci!!
Effectivement, c’est un style particulier. Les balles sont vraiment flottantes.
C’est assez déroutant à voir mais j’aime bien
Purée, j’ai le même jeu que lui, et mon max a été le classement 35, un signe! 
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Si t’as les cheveux longs et un bandeau, y a moyen de remporter la mairie de Paris !
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C’est probablement la meilleure arme qui reste. Mais faut un sacré entraînement quand on l’a jamais fait.
Ca c’est pas moi, par contre
je me reconnais
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Petit HS au moins l’homme est respectueux :
J’ai connu tellement de profils différents que j’en ai retenu une leçon : l’intelligence est relative à la situation. Face à Ribéry, j’aurais l’air d’un crétin absolu sur un terrain de foot. J’ai connu des gens dans ma carrière mathématique, vous les voyez et vous dites : (il pose la main sur son front) « Mais quel putain d’inadapté, c’est incroyable, le gars bredouille, il ne sait pas quand c’est à lui de parler… » Et puis derrière, médaillé Fields, en tout cas pour celui auquel je pense. Une femme, des enfants, une maison hors de prix, un salaire dix fois supérieur au mien aujourd’hui… Selon l’angle sur lequel on le prend, on a l’impression que c’est un crétin ou un génie. Et l’un comme l’autre sont faux. Nous trois dans la pièce (il se tourne vers sa responsable communication) , on se retrouverait dans le désert à devoir survivre, on aurait l’air de complets couillons là où les tribus touaregs ont appris depuis des millénaires les geste adaptés, et paraîtraient pour des génies par rapport à nous.
Ce que nos politiques et surtout nos énarques n’arrivent pas à comprendre
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2ème HS (après j’arrête), j’ai d’ailleurs toujours adoré cette histoire
Un énarque parisien en vacances dans les Alpilles se lance dans une randonnée et croise un troupeau de moutons avec son berger lors de la transhumance.
Ils discutent de tout et de rien et sur la proposition parisien en vacances dans les Alpilles en viennent à faire un pari.
*Le parisien parie qu’il peux donner en moins de 10 secondes le nombres exact de moutons que contient le troupeau. *
Le berger tient le pari en promettant au touriste de lui laisser un mouton s’il gagne le pari.
Le parisien lance; « Il y en a 456! »
« - Incroyable répond le berger, c’est tout à fait ça. Bravo,vous pouvez choisir votre mouton »
Le parisien met son mouton sur les épaules et s’apprête à partir lorsque le berger le hèle:
- Attendez! Je vous propose un « Quitte ou double »’ : si je devine votre métier, vous me rendez mon mouton, sinon, vous partirez avec 2 moutons…
- Hé hé TENU, répond le parisien
- Vous êtes énarque! lui sort le berger
- Ça alors, comment avez-vous fait? Ca n’est pas marqué sur ma figure…
Et le berger lui répond:
- Exact, mais vous avez embarqué mon chien au lieu d’un mouton…’
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Disons que tout prendre avec le picot peut te permettre de passer bien plus haut que 12, mais ça demande une meilleure tactique et une bien meilleure anticipation, en plus de la différence technique. Et pas mal de crabes manquent au final de tactique et de vision du jeu, se reposant uniquement sur la gêne de leur plaque.
La dernière journée par équipe, j’ai joué un crabe pure mayonnaise, 11/12 par là environ. Au début du match, j’ai regardé ce qu’il faisait, j’ai tenté un truc, et j’ai vu la balle virer complètement sur ma gauche, je ne l’ai même pas touchée.
Et après avoir vu ce qu’il faisait, je l’ai pilonné partout sur la table, du coup droit comme du revers, il ne m’a pas remis un top, et la plupart du temps ne touchait pas la balle.
Si je compare au 18 que j’ai perdu l’année dernière, crabe un peu dans le même style, le 18 avait pas forcément des balles aussi plongeantes ni aussi flottantes, mais un sens du placement, de l’anticipation et du timing bien meilleurs ! Je dirais même que ses balles étaient moins agressives, mais beaucoup plus variées. Et c’est de cette façon qu’il m’a dérouté.
Et surtout, une belle capacité d’adaptation, même en restant avec son picot. Dès le début du match, j’ai commencé à balancer mes tops, et soit il ne touchait pas la balle, soit quand il bloquait, j’envoyais un énorme pain derrière. Bah passée la première manche, il a changé son jeu, pas fondamentalement, mais de façon à ce que je ne puisse pas envoyer autant, ou alors avec moins de sécurité. Et ça n’a pas loupé, j’ai commencé à faire des fautes directes, et il s’appliquait pour me dérégler sur chaque point.
Pourtant quand tu le vois, tu comprends pas comment il est 18, et t’as l’impression que tu peux tout jouer facilement, même quand il bloque avec son picot. Bah quand t’es en face, tu comprends mieux pourquoi le mec est 18. Ses balles sont pas impressionnantes, mais il veille toujours à ce que tu ne puisses pas démarrer dans de bonnes conditions, et si tu ne fais pas la faute, il te bloque, et plus ça dure, plus le ratio points gagnés/perdus augmente en sa faveur. Et à la fin t’as perdu avec l’impression de ne pas avoir su donner le meilleur. Le genre de joueur qui ne te prendra jamais de vitesse, mais qui a une bonne intelligence de jeu.
Pour ma part, j’ai un jeu qui tranche vraiment avec tout ça, puisque je suis défenseur. Mais à la table, j’ai tendance à jouer en crabe. Et je remporte quand même pas mal de points comme ça, même si ce n’est pas mon point fort. Mais ce ne sera jamais par l’inversion de la balle ou par le flottement, puisque mes blocs sont mous, mais plutôt par le placement et la trajectoire de balle. Et derrière, j’attends un retour pour envoyer un top frappé en coup droit ou en revers, en tournant.
Mais je trouve que compter sur la gêne du picot et l’inversion d’effet, et se reposer dessus, c’est clairement un manque d’ambition, et perso gagner un match contre un adversaire qui fait n’importe quoi car il ne sait pas jouer contre un picot, ça ne m’intéresse pas. C’est quand même beaucoup mieux quand l’adversaire joue bien sur ce type de plaque, et qu’il faut réfléchir et s’employer pour gagner. Et niveau satisfaction personnelle, c’est vraiment bien. Pour la confiance aussi.
Je préfère largement mettre 3/2 à un 13 sur lequel j’ai dû donner ce qu’il fallait pour gagner plutôt que 3/0 sur un 15 incapable de jouer sur un picot.
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