à ce moment là il n’y a pas de lenteur du bois, la mousse joue bien sur par sa dureté, son épaisseur, pourquoi avec une mousse épaisse il y a plus de vitesse?
Non le caoutchouc en contact de la balle on appelle ça le topsheet,le mousse ce trouve en dessous.
qui a dit le contraire?
Sergey pose la question un peu plus haut dans ce topic!
pardon, pas vu
ce que je voulais dire, c’est que c’est le topsheet (caoutchouc) est en contact direct avec la balle, c’est lui qui prend l’effet, pas la mousse.
oui,mais la mousse à quand même son importance,plus la mousse sera tendre et plus la baalle s’enfoncera dans le caoutchouc et donc prendra plus l’effet;
Tout à fait, le procédé reste marginal mais certains se se font leur propre montage, la plupart pour des picots d’ailleurs. Tu peux acheter des mousses seules dans certaines boutiques en ligne
Aussi, certainement. Mais le plus souvent ? Je ne crois pas.
Après plusieurs recherches google, je n’ai trouvé aucun site vendant les mousses seules.
La mousse c’est la dureté et la vitesse du revêtement, et le topsheet c’est son adhérence, on peut résumer les caractéristiques d’une plaque comme ca ?
Et le contrôle serait une alchimie de l’ensemble, dépendant du niveau du joueur utilisant le revêtement ?
Rien que chez TT11 et Misterping il est possible de trouver des mousses seules :
http://www.tabletennis11.fr/revetement-ping-pong (en classant les revêtements du moins cher au plus cher)
http://www.misterping.com/raquette/accessoires/mousses-seules.html
Merci archeo
Sais tu si l’on peut trouver des topsheet seuls ?
Je cherche a constituer un revêtement qui aurai la mousse du varispin, mais avec une dureté de 40,41 au lieu de 38, en gardant son topsheet
Pour les topsheets, soit tu prends une plaque sans mousse je crois que seuls les picots se vendent comme ça, soit tu démousse une plaque existante. La méthode avait été décrite sur l’ancien forum il me semble, de mémoire c’était un bain de solvants le plus efficace.
oui j’ai retrouvé ca sur l’ancien forum.
je ne suis pas tenté par cette méthode.
Je cherche plutôt a composer un revêtement proche du varispin, un poil plus rapide.
J’ai essayer le varispin D TECH cet été, il est trop différent du varispin, plus efficace en blocs et tops a la table, efficace a mi distance, le contrôle reste très bon dans ces secteurs de jeu. Mais pour tenir un échange en poussette ou pour la réception de bons services bourrés d’effets, c’est une autre histoire que le varispin classique…
Au final, je me demande si ce que je recherche ne serait pas un varispin classique, avec une épaisseur de mousse supérieur, passé de 1.8 a 2.0 mm
une épaisseur supérieur et tu prend plus les effets .
Pour bloquer le mieux c’est du 1.5 et 1.8 , pour couper c’est du 1.2 ou 1.5 .
J’ai vu que tu avais peur des mousses dures , c’est dommage car le speedy spin est la plaque qui correspond à ce que tu recherche en coup droit , un gain de vitesse sans trop sentir les effets adverses ( j’ai connu pas mal de joueurs qui frappaient les balles coupées avec comme si il n’y avait rien dedans ) .
Le big slam c’est 32 ° la balle qui arrive rentre tellement dans le revêtement que ça complique pas mal , je vais juste le conseiller à une de mes féminines qui contre bien avec ce genre de plaque .
Oula, j’en ai lu des trucs sur ce fil… Déjà on mélange plein de concepts - c’est pas un reproche - donc la réponse est, logiquement, assez complexe à expliquer. “Prendre l’effet” ça veut dire quoi, déjà ? C’est comme le contrôle, tout le monde utilise le terme mais il n’y a pas une définition franche acceptée par tout le monde.
Pour une quantité d’effet donnée dans une balle avec une vitesse donnée, la raquette adverse est maintenue immobile en opposition. Après impact, la trajectoire de la balle va changer et ne va pas exactement re-parcourir sa trajectoire initiale en sens inverse. Si on dit que c’est ça, “prendre l’effet”, il faut déjà savoir que le même test en rentrant dans la balle avec la raquette va déjà donner d’autres résultats.
Qu’est-ce qui se passe au niveau physique ? D’abord, la balle touche le topsheet, qui va se déformer selon sa souplesse et son épaisseur. Cette première déformation va absorber une quantité d’énergie Q1 qui était dans la balle. Ensuite, la déformation du topsheet atteint la mousse qui va elle-même se déformer. Plus la mousse est épaisse et dure, plus sa déformation va demander une grosse quantité d’énergie. Cette quantité d’énergie Q2 est à nouveau transmise par la balle (au travers du topsheet). A noter que l’éaisseur de mousse permet de stocker plus d’énergie alors que la dureté de la mousse permettra de diminuer le temps de contact balle-raquette.
Si son énergie est suffisante, la balle va suffisamment déformer topsheet et mousse pour réaliser une action sur le bois (en fait le bois + le revêtement du côté opposé). Celui-ci est largement moins déformable que les deux couches précédentes et présente un poids propre plus important. Ce qui veut dire que l’énergie Q3 transmise par le “reste de la raquette” à la balle va fortement dépendre de la vitesse de la raquette, puisque la composante “énergie initiale retransmise à la balle” est moindre (= le bois est beaucoup moins élastique qu’un topsheet ou qu’une mousse).
L’énergie avec laquelle la balle repart est donc égale à celle transmise par le bois, plus celle qui a déformée la mousse (moins un petit % absorbé) et celle qui a déformée le topsheet: Q finale = Q1 + Q2 + Q3 (en négligeant les pertes). Quel rapport entre l’énergie transmise à la balle et la prise d’effet ? Plus le topsheet se déforme longtemps (“dwell time” ou temps de contact balle-raquette en Français), plus la balle va avoir une action dessus et vice-versa. Plus un topsheet est adhérent, plus l’énergie transmise durant ce laspe de temps sera grande. On a donc déjà trois facteurs influençant la prise d’effet: le temps de contact balle-raquette, l’adhérence du topsheet et l’énergie transmise à la balle.
Ce dernier facteur intervient aussi vis-à-vis d’un autre phénomène : lorsque la balle est en rotation, le contact avec le topsheet va s’opposer à la rotation (à moins de frotter la balle exactement dans son sens de rotation, au moins à sa vitesse initiale de rotation) et va provoquer une déviation de trajectoire de la balle. Avec suffisamment d’énergie trasmise, la rotation initiale est contrée et la nouvelle rotation induite est suffisante pour stabiliser la trajectoire (ça se voit très bien quand on joue aux toupies, si on touche une toupie sans la refaire tourner à son tour, elle dévie fortement). Donc la prise d’effet est aussi fonction de l’action sur la balle.
=> Le Vari Spin est présenté comme “ne prenant pas l’effet” mais c’est surtout vrai à faible épaisseur quand on a une action sur la balle (ce qui vient assez naturellement pcq il est lent). Bon il manque les détails pour au moins la moitié de l’explication, mais j’espère que ça clarifie un peu les choses pour certains…
Pas facile de clarifier les chose avec une explication aussi technique .
On pourrait résumé par ceci :
mousse dure = moins de prise d’effet ( la balle déformant moins la mousse )
épaisseur faible = moins de prise d’effet ( ça ne ressemble pas à ce que tu as écrit )
raquette rapide = moins de prise d’effet ( car le contacte est plus court )