Bref dans les deux cas c’est pas le vrai prix. On en revient à la question que se pose un président de Ligue: ça apporte quoi au sport, à la ligue, et aux licenciés de financer ça…
ben si… pour les clubs c est le vrai prix ce n est pas financer par les licences…
300 balles l’année pour 20h par semaine, le vrai prix?
Si c’est bien ça il y a un réel problème car on ne peut décemment pas penser qu’un gamin de 16 ans avec 600 points peut atteindre le haut niveau, aussi talentueux soit il.
Pas le vrai prix forcément. Derrière pour financer ce prix assez bas, tu as les licences pour tous les autres joueurs du club qui sont forcément un peu supérieur que dans les petits clubs et puis comme le club est pro, il y a des subventions publiques et des sponsors au club. Ce qui est sûr c’est que ça a zero cout pour les finances de la ligue et des comités et donc des autres clubs. Donc j’ai envie dire que économiquement c’est tout benef ces centres de formations « club ».
Le poin noir qu’a déjà relevé zorro c’est que pour les autres les clubs autour (plus petits) c’est compliqué de faire émerger leurs jeunes et de garder la motivation de la formation.
apres ca depends… quelque fois les ligues aident un peu les clubs qui ont un centre de formation ca depends des regions…
ou sinon quelquefois elles font du club un centre régional… du coup quelques aides mais on est loin du coup d un pole espoir pour la ligue …
Je suis même presque sûr que c’était gratuit . Pour l’avoir fait moi même avec plusieurs jeunes. Moi j’étais juste 25.
Ce n’est pas la seule chose qui explique le faible niveau dans certains pôles et loin de là. Pour moi la principale raison c’est que les clubs (excepté les quelques gros) n’arrivent plus à former de bon joueurs. La raison est qu’il s’est opéré un changement dans notre société en quelques décennies et que ce changement n’a pas suivi dans les clubs. Pour les gens de ma génération, il n’était pas exceptionnel ni rare de monter à un niveau 40 ou 35 (c’est à dire 15 -16) en seulement quelques années dans un petit club, et ce sans entrainement dirigé. Actuellement les plus doués dans un club moyen, finissent par jouer 12 (c’est à dire 55-50 ancien classement) en 6 ou 7 ans avec entrainements dirigés. Former des joueurs dans la tranche de niveau de 15 à 18-19 devient maintenant réservé aux grands clubs où à quelques rares gamins comme le mien qui ont la chance d’être détecté et participer aux stages élites régionaux et aussi d’avoir un père joueur et entraineur (et avec qui ça se passe très bien). Mais ça ne se passe plus dans les clubs comme à mon époque où j’étais monté pas loin de 19 en ayant commencé dans un petit club d’une 20aine de joueurs où j’ai appris pour ainsi dire tout seul.
A mon époque, j’ai commencé le ping à 14 ans, en 3 ans j’étais 40 (15), ce qui n’était pas si exceptionnel. Ce qui a changé au cours des dernières décennies et qui fait que nos gamins les plus doués plafonnent à 12 au bout de 6-7 ans, c’est qu’ils ne vivent pas du tout la même enfance que celle qu’ont vécu les personnes qui ont 40-50 ans aujourd’hui. Moi je suis allé à l’école seul en vélo dès l’âge de 5 ans (comme la plupart de mes camarades à l’époque), je grimpais aux arbres jouais avec des bâtons lorsque j’étais seul, sinon on jouait à se courir après dans les bois, on se baladait en vélo entre copains dans le quartier et finalement tout ça nous a permis d’avoir un excellent développement psychomoteur qui faisait que lorsqu’on se mettait à un sport on atteignait rapidement un bon niveau.
Aujourd’hui les gamins ne mettent plus le nez dehors, ils sont devant les divers écrans qu’on leur propose, consoles diverses, téléphones portables, tablettes, télé, ordi, etc… et quand ils se voient entre copain c’est pour se poser dans un coin et jouer aux jeux vidéos. Alors par contre ils ont une agilité au niveau des pouces… Mais pas de bol ça sert pas au ping.
Il y a 2 ans (j’en ai déjà parlé sur le forum à diverses occasions), j’ai eu un gamin de 11 ans qui ne savait pas courir ni sauter d’un pied sur l’autre, j’ai même cru qu’il était handicapé et en fait rien du tout. J’en ai parlé à l’entraineur du gros club dans lequel joue maintenant mon fils, il m’a dit que depuis quelques années maintenant, ils réservaient 2 heures de parcours de psychomotricité pour les gamins, pour leur apprendre à courir, sauter, etc. Et que sans ça, impossible d’arriver à en faire de bons joueurs plus tard.
Autrement dit, autrefois, on arrivait dans un petit club sans entrainement dirigé, on pouvait rapidement atteindre un bon niveau en quelques années, maintenant si le club n’est pas assez structuré, s’il n’emploie pas un entraineur qualifié, impossible de former un jeune jusqu’à un bon niveau ou alors ça relève de l’exploit. Et des clubs qui sont suffisamment structurés avec du personnel qualifié, il n’y en a pas beaucoup… Voilà aussi pourquoi le niveau peut être si bas dans les pôles. Les gamins qui intègrent ces pôles en étant 6 ou 7, ils ne viennent pas de grands clubs où la formation est bonne… Et souvent le pôle est géographiquement plus intéressant que le grand club le plus proche…
Autre chose qui est aussi révélateur de ce dont je parle là, c’est l’âge des joueurs en R2 ou R1 jouant dans de petits clubs, c’est bien simple ils sont presque tous vétérans.
Donc voilà, certes un pôle espoir qui prend des joueurs qui sont 6 ou 7 en cadet ou junior c’est sûr on ne va pas les emmener jusqu’au haut niveau à part quelques rares exceptions mais ça répond quand même à un besoin de formation des jeunes pour en faire des bons joueurs de club… Après c’est sûr il y a un gros gros boulot pour développer les clubs…
Gratuit, bienveillant, des centaines d’heures données…inestimable je te dis…mais forcément c’est un miracle (un jeune chinois venu faire ses études dans la ville).
Tu as tout dit.
Que de changements dans les mentalités … Plus rien n’est gratuit et tout s’achète.
Ok avec tout ça…mais quand même, comment cela se fait il qu’ils ne captent pas tous ceux qui ont le niveau adéquate (il y en a quand même, je te trouve très dur). En foot les gosses rêvent tous d’aller à clairefontaine par exemple. En ping, les gamins on leur propose d’aller au pôle espoir et ils ne veulent pas…C’est le délire. Faudrait quand même peut être rendre le truc plus attrayant…genre déjà que tous les meilleurs y soient que cette structure leur permette à coup sûr de progresser plus vite que tout le monde.
Tu ne peux pas comparer le foot et le ping. Les risques et les rêves qui vont avec n’ont rien à voir. Quant à comparer Clairefontaine et un pôle espoir régional …
Je ne suis pas d accord avec toi sur ce point … tu vois je remarque justement une similarité au ping avec le foot…
Je ne suis pas sur que clarefontaine les fasse rêver … Le centre de formation du PSG ou de l OL par contre…
au ping j ai l impression que c est la meme chose… l époque du centre de villeneuve sur lot…
le centre ou s entraine simon ( dsl je ne prefere pas écrire le nom )
Les mecs ne veulent plus trop allé a l INSEP…
Je vais meme vous faire une confidence… L INSEP met une pression énorme et leurs font meme limite du chantage pour quils restent a l INSEP et quils ne partent pas en allemagne…
oui j’exagère forcément un peu mais bon ca devrait quand même faire rever un minimum des gamins qui en parallèle touche un peu le haut niveau en participant aux championnats de France et autres mini compets européennes jeunes. Et si tu veux continuer à être qualifié pour ces compets il faut normalement rentrer au pôle…
Pour les CdF la qualification c’est généralement aux points CF hormis les wild cards.
Pour les mini interligues, les euro minichamps, les internationaux jeunes c’est sur choix de la ligue quand on est pas dans le groupe France
C’est quoi ta génération? Tu soulignes un facteur qui peut jouer, mais je pense que:
1/ Tu exagères en disans que passer 40/35 en 3 ans de ping était commun. Dans les années 90, aucun jeune de mon club n’a fait ça, et on avait bcp d’entrainement dirigés, certains très impliqués, groupe élite etc… pas de 20h par semaine, mais 10h+ oui.
2/ Tu compares pas mal des pommes et des poires, c’est à dire « niveau 40/35 » (15-16) maintenant et à ton époque. Depuis une vingtaine d’année, un 15/16 ça ne représente pas un niveau absolu mais à la louche top 3-5% des licenciés tradi. Donc déjà… ça dépend du niveau de jeu global des licenciés. Mais bon de toutes façons, ça suffit à expliquer que c’est statistiquement pas courant d’y arriver en 3 ans.
Et avant 2000 ou par là, le système de classement était complètement différent, pas du tout de type ELO d’ailleurs.
chantage comment ?
j’imagine le classique « si tu ne vas pas à l’insep tu n’es plus sélectionné pour les compets ». La même chose dont je parle avec les pôles à plus petit niveau.
Bon au final ils sont souvent sélectionnés quand même car c’est la seule chance pour la ligue ou la fede d’avoir une medaille
@nicopong1 a qd même raison de souligner qu’il y a un sacré changement d’habitudes de vivre en moins de 20 à 30 ans… Il y a 15 20 ans par ex. ds le club de ping de Lons, les plus passionnés jouaient entre eux sans arrêt, très tard même, c’était ludique et passion, pas grand chose à côté. Et ils atteignaient assez facilement un classement de 16 à 20, sans entraîneur ou stages ou si peu.
Maintenant, les gamins sont plus cadrés, font plein de trucs à côté, le volume ping en est vraiment impacté. Même ma gamine qui joue plus ou moins 20h00 par semaine, elle arrive à passer u paquet d’heures énorme sur son smartphone, ça me sidère… Je lui répète svt et gentiment que si elle passait la moitié de ses heures de smartphones pour ses révisions et par ex. travailler seule ses services, elle ferait un bond au niveau scolaire et aussi un bond au niveau ping sans pour autant sacrifier son smartphone… Autant pisser ds un violon, les réseaux sociaux tout comme la télé il n’y a pas si longtemps sont des aimants pour les ados et plus… Forcément, il y a la passion ping, mais il y a aussi la passion réseaux sociaux, (oups ! ce forum…), et bien d’autres passions… Avant, la passion ping, ou foot…, avait moins d concurrence…