Route vers le haut niveau, pôles espoirs, clubs, etc.?

Oui, pas tjrs évident.
Pour les coûts pour ma fille, Minime2, c’est 500€ de frais pédagogique pour une année. 100/150€ pour une semaine de stage à chaque vacances scolaires (avec hébergement et miam). Ca reste supportable. Oui le coût de l’internat en plus, comme c’est une super école, je ne le compte pas.
Et elle adore l’internat et le pôle, parfois il y a un peu de fatigue, des petits trucs qui la chagrine un peu, c’est marrant vu par moi en tant que Papa car c’est anecdotique.
Elle a bcp gagné en maturité il y a 2 ou 3 ans, ces stages et pôles sont de vrais accélérateurs et apportent bcp aux jeunes. Elle regrette même parfois que le WE elle doive rentrer car l’ambiance des copains copines elle adore et avec son grand frère et grande sœur à la maison, c’est parfois (rarement) tendu, la vie de famille quoi… Serais-je un père indigne ou un mauvais père ? Faut que j’en parle à mon boucher…

Sans doute que non, la situation n’est pas la même c’est tout.

Je suis assez d’accord avec Panamy, il faut s’appuyer au maximum sur les clubs.
L’avantage des pôles espoirs c’est le sport-étude et c’est certainement là-dessus que la fédération pourrait pousser et aider les plus gros club pour qu’il y ai plus d’offre.

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ben je pense que quelqu un de motivé… qui arrive a bien s entouré… il peu creer quelque chose de sympa…
du moins je ne vois pas pk ce ne serait pas fesable…

Oui, ce n’est pas bien dur à faire, mais il faut vraiment plrs personnes pour porter la chose. Par ex., le pôle de Lons, si j’ai bien compris, a été porté par 3 entraineurs, Xu Gang, Radu Stelea, Yannick Jacquier, la ligue d’alors, un cadre Sport de Dijon, une école qui avait déjà un petit pôle équitation et un autre en Golf… Et une salle spécifique, association qui joue le jeu, pas loin de l’école…Et qd l’un de mes entraîneurs m’en avait parlé il y a 3 ans environ, sur le coup, je ne le croyais pas. Et qd ça a démarré, je n’y croyais tjrs pas. Et pourtant, ça a fonctionné. Tu vois, ça c’est du vécu et ce n’est pas aussi facile de réunir tous ces ingrédients…

alors comme je t ai déja dis c est tres bien et c est une chance pour ta fille…
Mais pour moi ca je reste convaincu que le boulot c est au club de le faire… et quil faut que les ligue aident les clubs a ouvrir des structures…

Appuis de la ligue aupres des ecoles pour aider les clubs pour avoir des places d internat et aménagement scolaire…
Peut etre quelques aides pour payer de la relance pour les jeunes de clubs…

Et Roche ? L’EM VESOUL ? Le PSB ?

Possible en effet… Il y a possibilité pour un ou plrs jeunes de jouer 20h00 par semaine pour un jeune avec un entraîneur au moins durant ces 20 heures ? Durant tte l’années scolaire ? 5 jours par semaine… Et à Roche et à vesoul et au PSB et pourquoi pas à Dijon, à Seloncourt qi sont des clubs comparables. Ce ne sont pas des gros clubs cependant vis à vis de ce que @anon50893270 disait par contre, non ?

je ne connais pas trop ces clubs j essaierai de me renseigner :slight_smile:

le schéma de cette route vers le haut niveau est clairement défini par la FFTT . le CTD de notre département nous en a fait la démonstration il y a quelques années . ça commence par la détection des 4 à 7 ans.
je me souviens car ça m’avait choqué , qu’un minime qui n’a pas été détecté , c’est déjà trop tard pour lui. :open_mouth:
il est clair que très peu de clubs permettent de suivre cette voie et que ça demande de gros sacrifices de la part de l’enfant et de ses parents.

Pas en Aquitaine en tout cas, chez nous c’était poussin jusqu’à B1, la grande majorité des gamins détectés ont 8-9 ans. D’ailleurs très peu de gamins commencent le ping avant cet âge en France.

Vaste sujet, le haut niveau ou pas, un aboutissement ,un tremplin ou juste un bout de chemin…
Je vois surtout cela comme du bonheur accessible pour des sports peu rémunérateurs en général et la possibilité d’aller au bout du chemin.

J’ai deux nièces qui était en pole France dans une autre discipline, participation au championnats d’Europe pour l’une… Au delà de l’épanouissement des filles, de leurs aptitudes à s’adapter, à gérer les frustrations aussi, de l’aboutissement de leur passion, c’était aussi une réelle mission sacerdoçale pour mon frère et ma belle sœur (tant sur le plan du temps que financier… bon faut dire que je ne vois pas plus cher comme sport excepté la f1 ;-). Mais le résultat est là, des enfants en bonne santé, épanouies, c’était le but qui maintenant se consacrent plus à leurs études.

A la maison, nous sommes plutôt ski. Les 3 en collèges avec orientation ski, mais suite à une blessure, l’un de mes fils s’était mis au ping et il m’a bluffé. En 3 ans à mi temps, car pas de ping en phase 2 et maximum un entrainement par semaine lors de l’hiver, il tenait sa place en n2 (et était assez redouté des autres joueurs car nouvel arrivant dans un microcosme et capable du meilleur comme du pire, style battre le n1 M2 en étant M1 rhone-alpes pour perdre ensuite en déjouant totalement sur un adversaire avec un niveau bien inférieur)… et je ne suis peut être pas objectif, car c’est mon fils, mais il avait un réel potentiel, d’un autre coté, il était tellement faible mentalement que…

La covid est passé par là, depuis quasi 0 entrainement en plus d’un an. Ses adversaires habituels ont des créneaux en suisse ou sont déjà dans des structures spécifiques et aussi il ski plus de 15h par semaine en hiver, avec l’ajout des trajets, ça laisse pas trop de temps libre pour autre chose ( tant mieux tant il a un potentiel de connerie ;-)).
En ski pour rentrer en pole (j’ai un peu plus étudié la question ;-)), faut être dans les 80-100 français grosso modo à 14 ans (dans les 10-15 pour le pole France)
Il y a des fluctuations énormes de classements entre les 10 et 14 ans. Certains vont vite à 10 ans, mais avec certains défauts techniques qui ne posent pas de soucis sur des tracés faciles, se retrouvent en grande difficultés plus tard pour changer leur habitudes et c’est donc loin d’être les mêmes qui se retrouvent sur les podiums.
Par rapport au ping, il y a beaucoup moins d’écart d’intensité d’entrainement entre les enfants… ils font tous au moins 15-20 heures de ski par semaine l’hiver tout en étant encadré, il n’y a pas un écart aussi énorme entre les premiers et le milieu du peloton tel que l’on peut constater au niveau du tennis de table. Pourtant, c’est un peu le même type de milieu, parents souvent moniteurs, sportifs de haut niveau ou ancien membre de l’équipe de France. Pour les rares élus, ça sera du même acabit qu’au ping… 5 à 10 émergement sur 10 ans, soit moins d’un par an (car les carrières peuvent se prolonger pour les heureux élus) et en plus par rapport au ping, la blessure grave n’est jamais loin.
Au ski, le niveau de condition physique exigé et de gabarit n’est pas comparable avec celui du ping (normal, ça ne demande pas les mêmes caractéristiques, notamment de puissance), donc ceux à puberté plus précoce ont un avantage indéniable. Mon grand de 53 kg 1.65; concoure avec des gamins de 1.85 et 80kg mais aussi de 1.45m et 30kg à peine, j’aime autant vous dire que c’est compliqué pour ces derniers si qq uns tirent leurs épingle du jeux.
Au tennis, j’avais lu une étude remettant la sélection des as car ils se sont aperçu qu’il n’avait que des enfants des 4 premiers mois de l’année tant les critères physiques étaient prépondérants et ils tiennent de plus en plus des dispositions techniques. Pas toujours facile de faire comprendre pourquoi un gamin qui est toujours un peu derrière sera in fine choisi en pole toutefois car il est moins avancé dans sa croissance.

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Pourquoi ne pas compter les frais d’internat dans le coût?
On en revient à ce que j’ai dit dans l’autre post, c’est réservé aux personnes qui ont les moyens.
Tout le monde ne peut pas payer ce prix là pour son enfant.

Ce qui peut expliquer la présence de personnes avec un aussi faible niveau das certains pôles.

Alors oui vous allez me dire untel ou untel a eu tel niveau en commençant en Junior, mais en tant que dirigeant, je ne peux pas l’accepter.
Ça a un coût pour les licenciés/club ce genre de structure, cet argent pourrait être utilisé à mon avis d’une meilleure façon.
S’appuyer sur les clubs et non pas les snober.
Les joueuses/joueurs dans les pôles font partie d’un club, ont un coût certain pour ceux-ci

Déjà faire des stages dans les pôles alors que potentiellement ça serait le seul moment où les joueurs pourraient être dans leurs clubs est une aberration pour moi.
Vu que vous pensez que ces jeunes sont la vitrine de votre région, le pôle empêche donc le club de bénéficier de cette image afin d’attirer des stagiaires pour les vacances.

Les pôles sont bien contents d’utiliser les structures/salariés/bénévoles des clubs dans les championnats ou compétitions pour encadrer ces jeunes

L’une des solutions seraient à mon avis que les « pôles » soient des « clubs » et aient par conséquent leurs propres équipes avec les montées et descentes grâce aux résultats sportifs (avec une place protégée pourquoi à un niveau minimum)
Et là on va bien rigoler pour voir s’il y a toujours autant de monde qui soutient les pôles

Je suis assez d’accord avec ça mais je ne vois pas pour autant de solutions simples.
Une autre chose, l’investissement des parents doit être colossale en temps. Il faut de l’argent mais aussi du temps et faire des sacrifices. Pas de vacances ensemble car stages, mode de vie calquée sur les entrainements… c’est un choix de vie de famille.
De toutes façons, on le remarque bien, à partir d’un certain niveau, il y a de vrais dynasties de compétiteur. Il est très compliqué à partir d’un certain volume d’entrainement par semaine que les enfants d’une même fratrie fassent des sports différents.

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Je me pose la question de savoir si c’est vraiment une bonne idée de reporter ce type d’encadrement sur les clubs. Le soucis qui apparaît à mon sens c’est un risque de déséquilibre du club « subventionné » par rapport aux autres clubs. C’est faire reposer un encadrement qui doit être national sur une structure privée, non ?
Sans compter que si un gros club existe est a cette position de pôle dans la région ça rend pratiquement impossible la création d’un autre club de taille conséquente dans le même rayon car il y aura un rapport de force biaisé.
Et il y a également le soucis de la pérennité de la structure, dans un pôle les personnes sont salariées je suppose, donc même en cas de « défaillance » d’un membre de l’encadrement on a la possibilité d’embaucher quelqu’un d’autre. Pour un club privé c’est plus compliqué de remplacer un dirigeant je pense.
Je précise que je ne connais pas du tout le haut niveau et toutes ces structures donc je dis peut être des conneries :grinning:

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Je ne compte pas les frais d’internat car l’école Sainte-Marie de Lons le Saunier est vraiment bien et qu’avec ou sans pôle, je pense que ma fillette y serait allé d’autant plus qu’elle est épanouie en tant qu’interne, loin de ses parents, frère et sœur. Elle a ses copines et copains, ça lui convient bien, comme je le disais, elle a énormément gagné en maturité et sociabilité grâce à tous les stages et déplacements faits grâce au ping les 2 ou 3 années précédentes. Ceci dit, il est logique de compter les coûts supplémentaires liés à un internat lorsque le jeune va en pôle espoir car c’est exceptionnel d’être proche du pôle.
Côté argent lié à notre pôle, j’ai demandé les chiffres, j’espère les obtenir et nous en parlerons de façon objective. Mais j’avais tjrs eu comme écho que ds le budget global de notre ligue, ce n’était pas des plus important. On verra…
L’expertise des meilleurs entraîneurs et leur disponibilité n’est pas à négliger non plus… Un Xu Gang par ex. ne peut pas sillonner à travers une grande région, de clubs en clubs pour dispenser ses précieux conseils à quelques jeunes une ou deux fois par semaine seulement. Et il y a Radu et Yannick, 2 autres excellents entraineurs.
Xu est sur place à Lons-le-Saunier et intervient souvent car les jeunes ont 2 entrainements par jour et franchement, c’est un travail de longue haleine, plusieurs mois de répétitions, de corrections pour simplement ajuster les pas, le rebond. Des détails qui m’ont épatés car auparavant ce genre de détails étaient traités en une ou deux séances et hop, on passe à la suite. Là, on forme avec les meilleures bases techniques, on ne vise pas à avoir des perfs ou classement ds les mois qui viennent mais que l’athlète ait une progression constante jusqu’à son âge adulte. Comment réaliser tout ça ds un club, il faut forcément centraliser école, salle, jeunes, entraineurs pour viser le haut niveau. Je crois que c’est sur ces points de perfectionnement que nos incompréhensions se basent. Former bien, oui, c’est assez facile, et encore… Former pour viser l’excellence, non, ce n’est pas facile.

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en fait la question c est : est ce au licencier a payer pour former des joueurs qui deviendront tout juste moyen…
Car au jour d aujourdhui c est ca … il y a BEAUCOUP de jeune dans les poles ou on sait pertinemment quils n atteindront jamais la route du haut niveau et meme qui en seront TRES loin…

c est pour ca que moi je pense que c est au club de faire le boulot puis a partir de pole france la ou on a vraiment des certitudes pour ceux qui ont une vrai chance ben c est parti…

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Oui, ce serait logique, mais le niveau du pôle France est tellement élevé et les places si rares qu’il faut bien une structure en amont pour former les meilleurs jeunes qui sont repérés en club.

Ca c’est une vrai question.
Il me semble quand même qu’il y a cette idée globalement que le profil type et donc visé pour le très haut niveau (médaille mondiale), c’est : a débuté le ping vers 5 ans, est champion de France sénior en junior et pourra ensuite peut-être espérer mieux.
Du coup le gamin qui commence à 10 ans (B1) : pas le profil. Pour être détecté à 10 ans il lui aura fallut commencer avant.

Le problème en France c’est que ce profil de précocité, vu la structure de nos club, restreint en fait les chance à des fils de très bons joueurs qui commençent tôt et bien encadré. J’ai envie de dire qu’il n’ont pas besoin de la détection fédérale car leur parent s’en occuperont. En fait ce qui est détecté c’est un entrainement de qualité précoce, du travail mais pas le potentiel (qui peut être là bien sûr) : voir le niveau atteint à 9/10 ans pour certains après 4/5 ans de ping, à peine meilleur qu’un jeune ayant commencé tardivement mais avec bien plus de potentiel).
Leur meilleur niveau leur permet d’accéder aux structures fédérales au détriment des autres qui ont peut-être plus de potentiel.

Mais je reconnais qu’en sport de raquette, peut-être que le fait d’avoir commencé à 9 ans est suffisant pour atteindre un bon niveau national mais ne permettra jamais d’atteindre une médaille mondiale (LIN Yun-Ju je crois à commencé tardivement quand même).
Se pose quand même alors la question de qu’est-ce qu’on attendrait d’un pôle espoir ? Car des gamins hyper précoces avec un excellent niveau à 12 ans, j’ai envie de dire, direct pole France.

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de toute facon… tout le monde se voile la face hein…

mais il faut etre clair… a 12 ans si tu n es pas au pole france … dans 99% des cas le haut niveau c est terminé …

Apres on en revient tjr au meme… le haut niveau c est quoi?? si on parle de l équipe de france… a 12 ans si tu es pas au pole france c est fini ( sauf rare exception )

c est un peu pour ca que je dis que tout ces poles c est un peu une mascarade et que l on paye avec nos licences pour des gens qui deviendront des joueurs corrects… ( sauf exception )

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