juste une petite chose popette…tu dis que le physique n’est pas prépondérant tout dépend du style de jeu…avant mon problème santé je faisais du footing(mon style de jeu joueur en rotation 50% offensif et 50% défenseur)ne pouvant plus courir j’ai été amené à changer ma façon de jouer et c’est loin d’etre évident… pour moi le physique c’était 70% de ma réussite dans le jeu…bon je dois etre un cas lol…
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Je voulais dire pas prépondérant comme ça peut l’être dans d’autres sports comme le foot où tu sais que tu seras en dégénérescence programmée à partir de 35 ans… chez nous ça vient quand même plus tard.
Après, sans comparer à d’autres sports, je suis d’accord avec toi le physique a une part non négligeable dans le ping, et ça dépendra beaucoup du style de jeu ; on voit bien que certains joueurs vieillissent “bien” et d’autres “mal”. Ceux qui vieillissent “mal” c’est souvent les mecs qui avaient un jeu hyper physique, genre qui prenaient tout en coup droit, et qui se retrouvent à un certain âge dans l’incapacité totale de poursuivre les filières de jeu qui leur réussissaient. Là il faut se “muter” en un autre joueur et c’est clairement pas chose facile.
Quand je suis en difficulté j’essaie de me raccrocher aux fondamentaux. Je me concentre surtout sur service et remise car c’est le plus important et le moyen de marquer des points faciles et ou le classement doit parler le plus en principe. J’essaie de rester calme ce n’est pas facile si je suis mené au score avec le stress mais c’est essentiel.
Ensuite me concentrer pour garder ma position basse = ne pas me relever en cours d’échange et essayer d’arriver à jouer en me disant qu’il faut toujours être capable de jouer un coup supplémentaire. Et rester positif.
Quand c’est le cas les contres sont rares
Pareil que Mr. Sloth, serrer le jeu. Dans la plupart des cas ça revient à servir et remettre correctement, bien souvent servir et remettre court suffit à calmer les ardeurs. Ne pas prendre Parfois, et c’est là que c’est le plus difficile, on tombe sur un mec qui est exceptionnellement bon dans nos propres filières de jeu. Là, il ne faut pas hésiter à tout changer même si on ne le fait pas aussi bien que le reste, parce que si le mec a 4 classements de moins, en-dehors des gars qui sont en pleine progression, c’est qu’il a forcément de grosses failles ailleurs que là où on est allé le chercher en début de match. L’idéal étant de ne pas trop tarder à tout changer ; l’ultime limite c’est le début du troisième set si on a paumé les deux premiers.
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Oué … mais des fois, tu as beau tout essayer, rien ne va… c’est comme ça. J’en fais rarement des contres… Je m’en suis très souvent sorti en “serrant les boulons”, plein de fois ! Après… on n’est “que” des êtres humains. Quand ça veut pas, ça veut pas…
C’est clair…
les contres quand un ancien joueur qui a été 14 et qui reprend à 5 et là dommage il est vite 8 ou 9 et pour moi c’est une contre perf ( un peu hors 14 à 18 )
mais sur la feuille de match il est 5
[quote=“metabaron, post:978, topic:283, full:true”]
quelle est votre stratégie quand vous rencontrer un joueur de 3 ou 4 classement en dessous de vous qui après que vous ayez raté un ou 2 cd se met à prendre confiance ++ se taper la rut et passer des coups improbable genre frappe sèche sur top ou contre top de la mort sans jamais réfléchir ou poussette hyper taillée surpuissante avec plaques genre varispin et tout rentre par miracle !! et qui déclenche (en tout cas dans ma tête ) un mauvais petit vélo de genre " merde je vais perdre je joue mal prend l initiative " mais le manque subi de confiance fait que l initiative ressemble plus à une pitoyable essai pour s en sortir ??[/quote]
Je vois que c’est du vécu ça lol. Je suis pas le seul ; ça me rassure !
Le 10 que j’ai perdu, ça a fait exactement ça : tout fonctionnait pour mon adversaire, que dalle pour moi. Mes balles touchaient le filet et sortaient systématiquement, les siennes arrêtaient pas de toucher le filet mais restaient sur la table, systématiquement aussi… Salle insensible aux rotations, mes services ne lui faisaient rien du tout ! Mes tops non plus. Mon 612 qui renvoie habituellement des balles hyper écrasées … PAN ! Un revers à plat ! J’ai tout essayé : varier mes services, rotations et placement, mes tops, mes remises… aller plus dans son coup droit, appuyer plus (tout sortait) … c’était vraiment pas mon jour (ni ma salle…). Un CAUCHEMAR ! Et là, tu vis “un grand moment de solitude” ! Ce match-là, je ne pouvais pas le gagner. Impossible.
Je pense quand même que, dans ma salle, ça aurait été un autre match…enfin… peut-être…
Exactement.
La semaine derniere je jouais contre un adversaire vraiment pas super. Je gagne le permier 11-9 (apres un mauvais demarrage de set), puis le second 11-2. Au 3e je m’endors et il fait qques filets / bords, je perds 12-10.
Je ne panique pas, je continue a jouer tranquille, mais la machine s’enraye un peu. Des tranches en top, coups un peu forcessur des poussettes pas taillees, donc ca sort, etc.
Je me retrouve donc au 5e. Et la, super mauvais depart. Je suis mene 8-2 
Et finalement c’est a ce moment-la que mes services ont commence a marcher. Il s’est detendu (puis tendu !) , et j’ai servi lifte puis coupe, puis lifte, puis lifte… Et j’ai attaque tous ses services (quand je pouvais). Ca m’a probablement reveille, et il a panique. Je gagne 14-12, et j’aurais bien eu les boules si j’avais perdu.
Conclusion => Encore une fois, service - remise, la cle pour ne pas perdre.
Et c’est une nuance importante. Meme jusqu’a tres fort, on ne gagne pas sur service / remise (il faut d’autres coups derriere), par contre on peut perdre le match dessus (si on donne une balle facile / bouffe trop au service).
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Oui je m’en suis souvent sorti comme ça. Mais pas là … tu sais quand tu te prends déjà 4-5 balles volées par set …
Enfin quand même … là … ça m’a fait très très mal … Battre un N° 869 (ancien N°203) et perdre le mach d’après un 10 … + de 1000 points de grand écart … J’ai atteint des sommets là … C’est le pompon !
Après… bah je n’ai eu qu’à féliciter mon adversaire de son match parfait quoi… mais les grosses bouboules hein ! (je venais quand même de foutre en l’air toute ma saison là-dessus…)
Toutafé. Exactement ce que je disais dans le message un peu “bilan”, quelques posts plus haut. Déjà, passer l’écueil du service/remise pour pas se faire exploser ; ensuite, jouer sans surjouer, mettre une balle de plus que l’adversaire sur la table. Je travaille beaucoup là-dessus en ce moment, sur le robot je lui demande des balles variées, d’abord en sachant où elles vont puis en aléatoire, sur un rythme pas trop important, mais avec l’objectif de mettre 100% des balles sur la table. Je fais soit, des balles “normales” à plat ou légèrement liftées (type retour de bloc) sur toute la table, soit une première balle coupée à démarrer puis une série de balles type bloc à prendre en top, soit des séries de deux balles une coupée une liftée que je demande à divers endroits de la table. Et toujours l’objectif de ne pas fauter et d’accélérer la balle uniquement quand je le sens bien, pas pour me débarrasser de la balle.
J’aime bien bosser en ce moment l’enchaînement balle coupée/balle liftée, parce que je me rends compte qu’en match je fais beaucoup la faute sur le deuxième top à faire ; je me concentre sur mon service (en général coupé ou mou/coupé), le mec remet (tendance coupé donc), je passe mon premier démarrage, le gars me remet une balle simple et là j’essaye d’envoyer un scud… qui va au mur parce que déjà je force et en plus si je viens d’un démarrage sur balle coupée j’ai tendance à redescendre la raquette après le premier démarrage et à refaire le même type de geste.
Il faut vraiment se concentrer sur l’enchaînement premier top sur ballé coupée où on remonte la balle et second top, lui sur balle liftée, où il faut aller d’arrière en avant et surtout ne pas remonter la raquette en fin de geste comme sur une balle coupée.
j’ai fait exactement le même écart il y a de cela deux ou trois ans… je cire un bon 18 sur un excellent match… et un mois après je joue dans la même journée un bon 15 que je bats, et juste derrière un 9 que je perds… le gars avait un picot et il en avait rien à foutre de moi, de mes services, de mes remises, de mes démarrages, il mettait un coup de picot et bing ! une frappe sèche en fermant les yeux… sachant que ça rentrait 2 fois sur 3 il m’a battu en 4 sets, mais que je gagne ou que je perde les points j’avais la sensation d’avoir zéro maîtrise sur ce qui se passait à la table.
Ce jour-là je me suis enfermé dans des services courts… pour le coup il aurait fallu renverser complètement le jeu et servir comme un débutant des balles molles sur lesquelles son picot n’aurait pas eu d’effet. partir en jeu lifté de façon à ce qu’il ne puisse pas frapper. Mais j’ai pas eu la présence d’esprit ; quand tu es en train de sombrer, c’est pas toujours facile d’être lucide ; en plus c’était le dernier match on devait mener 13/4 et tous les copains étaient à la douche… merci les gars…
pas un pour coacher, ils sont tous rentrés des vestiaires en ouvrant des grands yeux…
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Exact. deja sur le 2e top (sur le bloc), penser a une puissance (en top) de 60%, pas plus. Et jouer place (soit sur le coup faible, soit au coude, soit vers l’espace vide). => jeu positif avec grosse marge d’erreur (vitesse moindre, et arc du topspin), improbable de se prendre un scud / bloc de fou en retour, donc plus facile de se placer pour jouer le coup suivant.
Ensuite, ne pas oublier de JOUER COMME ON S’ENTRAINE
(c’est pour tout le monde, pas specialement pour toi)
C’est bien beau de faire des exos de tops, deplacement etc, mais si c’est pour tout pousser et frapper a plat en match, c’est pas utile. Donc faire en match ce qu’on a pratique aux entrainements.
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Avant mon arrêt j’avais le même pb que toi. .Je cherchais tjr a raccourcir l’échange passé mon premier démarrage. .quand j’étais en rut ça marchais bien. .Mais des jours avec un peu moins de réussite et c’était la cata…
Mon coach me disait tjr accepte l’échange. .accepte de faire 3-4-5 top…met la balle sur la table. .
J avais pas le physique pr le faire. .Je met en pratique ces conseils cette année. .et ça marche bien. .rien que de faire ça…tu prend un palier
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Ce que dit mon coach est dans le même sens mais un peu plus précis:
- jouer le démarrage (sur balle coupée) avec un maximum de spin (accélération max), et un geste AMPLE, sans chercher la VITESSE, mais le PLACEMENT
- sur le bloc (ou contre top) faire un geste raccourci, mais actif au dessus de la table, en prenant la balle par DESSUS.
je vois que ma façon est un peu entrain d’évoluer: j’essaie de faire mes schémas en 2 ou 3 coups de raquette, parfois agressivement, mais si l’échange dure plus longtemps, je joue plus tranquillement, songeant d’abord à ne pas faire la faute, et je n’ai pas peur d’être passif en bloc, et d’attendre la bonne balle pour bloquer plus agressivement ou faire un contre. il y a quelques mois encore, je chercherais le coup gagnant beaucoup plus vite pour un taux d’erreur plus important
je parlais de physique plus haut…je n’ai jamais joué avec une raquette rapide mais j’étais capable de tirer 8 a 10 top a mi distance si on me croisait la balle j’allais la chercher et la ramenais soit en défense haute ou classique et de faire le point au bout de 10 12 échanges…plus de préparation physique(footing)je galère mais bon l’age est là également faut savoir accepter… comme le dit si bien le proverbe on ne peut pas etre et avoir été…
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Bon tu es à l’aise en contre… Moi je ne peux pas être trop passif, c’est toute la difficulté pour moi, être actif sans sur jouer c’est pas évident.
PS : je m’aperçois que j’ai plus ou moins lancé un quiproquo, je voulais dire à Takkyu qu’il est à l’aise en contre-initiative, pas contre un classement inférieur comme on en parlait avec Big.
Moi je suis très mal à l’aise en contre: la preuve, depuis notre descente en R2 j’ai perdu 40 points, et j’atteint un de mes pires classements depuis bien bien longtemps…