Moi j’aime bien jouer au sommet, avant ça doit être faisable, après je pense que c’est hyper dur, la balle va plonger tu ne pourras pas du tout driver vers le bas.
Si tu veux partir en contre top c’est possible vu que la balle n’est pas hyper rapide, mais la faut un max de relâchement, un geste quasi horizontal, et avancer beaucoup plus (toujours sans forcer) moi sur ces balles les fois (rares) ou je contre tope je le fais sans trop de poignet, le geste doit être déclenché vraiment tôt. Sinon tu remarqueras que beaucoup de joueurs de bon niveau vont reculer sur ces balles et chercher à faire jouer en se placant en fishing
Le contre top n’est pas très difficile à réaliser: il faut prendre la balle très tôt, et faire marcher l’avant bras tout en avançant avec le coprs. Il faut cependant bien choisir sa balle: un contre top sur un top rotation bien profond, c’est très compliqué. Si le top est à mi table, ça devient beaucoup plus simple.
Bloc, ca depend. Trop pres du rebond ca demande un bon timing et une bonne main, surtout si tu veux accelerer.
Apres le sommet ce n’est plus un bloc. Donc en phase ascendante, le plus tot possible. Souvent j’essaie de toucher la balle a hauteur du filet.
Ce genre de balles je les joue souvent en phase descendante, déjà parce que je ne les vois pas forcément venir, et parce que je trouve qu’être actif là-dessus génère énormément de déchet. le contre-top là-dessus… moi je n’y arrive pas. Donc je les joue en jouant sur le grip de la plaque, en contrôlant l’effet en faisant tout pour que ça ne monte pas, et si possible en orientant la balle pour ne pas mettre un truc haut au milieu. mais c’est sans doute les tops les plus difficiles à bloquer ; sur des joueurs qui aiment faire ce genre de tops, la meileure parade que j’ai trouvée est d’allonger les services et les remises pour que leur top soit plus long donc plus facile à contre-attaquer.
dans les matchs que je vois entre joueurs qui font cela, je vois surtout des contre tops, même lents, plutôt que des blocs. mais je ne sais pas si c’est l’option la plus facile, ou si ça reflète le niveau technique avancé des 2 côtés.
sur le match que j’ai posté hier, j’avais choisi d’attaquer le plus vite possible et prendre le max de risque pour ne pas avoir à faire face à ce genre de balle que je savais difficile à gérer pour moi.
Après c’est une question de nuance sur les termes… un bloc passif là-dessus, la balle monte au plafond… il faut être actif et accrocher la balle dans la plaque, donc on est au minimum sur un bloc lifté ; un bloc actif à plat me paraît très risqué aussi ; la meilleure solution est de repasser par-dessus la balle pour reprendre la main sur l’effet, donc on peut appeler ça contre-top… sauf que pour moi un contre-top c’est un geste très rapide et franc au rebond, ce que je ne peux pas faire sur ce genre de balle. Pour faire un vrai contre-top à la table je pense que la balle doit avoir un minimum de translation vers l’avant, sinon c’est suicidaire.
Après c’est une question de niveau ; sur ce genre de balle je pense que Zhang Jike met un missile au rebond en repassant par-dessus en revers, mais ioungue Chiqué et moi-même, on y va plus doucement
J’ai mon collègue 18 pour qui ce genre de top est la base de son jeu, en revers. La seule solution que j’aie trouvée contre lui est d’absorber au max son effet en bloc lifté, d’essayer de tenir le bloc en le déportant et en allongeant la trajectoire pour obtenir une balle sur laquelle je puisse pivoter en coup droit et envoyer un top frappé. Mais ça suppose que j’aie pas mis la balle au mur sur les trois blocs nécessaire à ça.
popette59 la réussite d ’ un bloc qu 'il soit actif ou passif dans le cadre du top lent soulevé par takkyu ; c 'est comme la réussite d 'un topspin ou d 'une remise de service , cela depend de ta capacité a lire et sentir le jeux puis d 'avoir un minimum de touché de balle pour repondre au probléme posé , et c 'est justement ce qui explique le fossé entre un 45 et un 25 comme ton camarade de club …
Hier j’ai joué un jeune de mon club qui est 1755, mais qui joue 18 sans problèmes.
Je l’avais joué la semaine dernière, et j’avais perdu 3/2, mais j’avais senti pendant le match qu’il ne s’impliquait pas vraiment.
Je lui ai donc demandé de me jouer à fond, surtout en remise où il m’avais semblé qu’il n’avait pas trop été méchant.
Bon, hormis le fait que j’ai fais un mauvais match, j’ai senti une différence énorme sur la première balle. Toutes les remises étaient soit longues et agressives, soit courtes. De son coté, ses services étaient durs à bien remettre.
Et derrière tout ça, pas ou très peu de fautes en premier démarrage, une balle lourde difficile à contrôler et derrière le zinc.
Dans le jeu tout est meilleur que moi: ses tops CD, ses top revers, tout va plus vite et tourne plus, et en plus avec moins de fautes. Et je suis 16, pas 14. Alors je peux vous dire qu’entre un 14 et un 18, c’est pas un pallier qu’il y a , c’est une échelle de pompier.
Tout ceci confirme que l’immense différence entre beaucoup de palliers à ce jeu, c’est le service/remise. Mais il y a également la régularité dans les coups, couplée à une efficacité largement supérieure au fur et à mesure qu’on monte en classement.
Je pense que finalement c’est un peu ça à tous les niveaux. Sur les joueurs que je bats facilement c’est exactement le constat que je fait, et pareil sur des joueurs qui me battent tranquille, je galère trop en remise, et même si je remets bien je suis toujours un peu en retard car il est globalement plus efficace.
Le mental joue aussi énormément… C’est beau de taper un 16-17-18 quand t’es en feu 2-3 fois dans sa saison, le faire tous les dimanches c’est autre chose.
+1 pour l’échelle de pompier, c’est tellement “tout en mieux” qu’il faudrait progresser énormément dans tous les secteurs en même temps pour grimper efficacement.
Ce qui serait bien à faire je pense, c’est qu’un 15 ou un 16 (je dis 15 ou 16 parce que c’est au milieu du palier) qui a une caméra se filme en match officiel (très important officiel) contre un 14, puis contre un 16, puis contre un 18.
Ainsi on pourrait mieux juger de ce qui sépare les classements, car on aurait un point fixe de coparaison (le 15 ou 16), et des adversaires dont le classement nous intéresse. Il faut prendre un 14 standard (pas le C1 qui joue 16), idem pour le 16 et le 18. Enfin il faut le matchen entier, très important pour voir toutes les fautes directes (une grande partie de nos points lol). Soren7 si tu passes par là… Ou un autre, moi malheureusement je n’ai pas de caméra, et en plus je ne jouerai pas de 18 en match officiel cette phase.
metabaron
(15 ; cd t 05 1.9 rv killer 1.5 V2)
#754
Ah, on a toujours la même interrogation : qu’est-ce qui me sépare du palier supérieur ? Tellement peu et tellement beaucoup à la fois… Échelle de pompier ou escabeau, ça dépend beaucoup des joueurs aussi et du système de jeu, il ne faut pas l’oublier.
Hier je joue un 16, un 17 et un 19. Sur le 16 je suis vraiment déçu, car je n’ai pas réussi à m’impliquer dès le début du match, je perds 3/1 sans avoir l’impression de m’être battu à fond. Sur le 19 j’échoue à 11/9 à la belle… J’ai vraiment élevé mon niveau de jeu sur ce match, mais à la belle je prends 5/0 d’entrée… Clairement il m’a battu en gérant mieux son match. Deja les deux premiers sets meme si je me bats, il m’a manqué le petit plus pour lui faire vraiment peur. Je l’ai trouvé dans le troisième et je gagne le suivant facilement dans la foulée. Mais au 5ème il reste calme et joue parfaitement les premières balles, remises bien posées, demarrage sans forcer sur le bon rythme et cest 5 points qui filent en 2mn. J’ai eu le réflexe de prendre un temps mort ce qui m’a remis dans la partie, mais trop tard. Sur les trois derniers points je remonte de 10/6 à 10/9 mais une ultime faute me coûte le match.
Dernier match le 17, je suis passé au travers, j’ai senti que j’avais faim après le double, je me suis alimenté mais j’ai pris le contrecoup de plein fouet.
Moralité : je dois progresser sur le mental. La technique n’est pas le problème principal, sauf la régularité, ce qui est déjà énorme vous me direz. Le service remise ça dépend des joueurs, j’ai bien plus galéré sur le 16 et le 17 que sur le 19 sur ce point, parce que j’étais plus impliqué sur le 19. Le 16 je le perds parce que j’ai commencé à vouloir le bouffer à partir du 3e set, les deux premiers je l’ai regardé jouer. Enfin je jouais hein, mais pas avec mes tripes, je m’appliquais à bien faire, çane suffit pas à battre un adversaire de ce niveau.
Et il faut aussi que j’améliore mon physique. Perdre un ou deux kilos serait top, gérer mieux mon alimentation aussi, j’ai relâché sur ce point là depuis quelques temps.
Des détails… Mais qui se transforment en échelle de pompier !
Ah oui, un truc qui m’ennuie davantage… Je n’arrive pas à appliquer et à me tenir à une tactique de jeu. Je pense que si j’avais pilonné le coup droit du 16 j’aurais pu gagner. Mais même si j’y pensais, je revenais naturellement dans ma diagonale revers préférée. Alors qu’en coup droit j’étais meilleur que lui… Et je me rends compte que j’ai du mal à appliquer les conseils de ceux qui me coachent. Manque de sang froid ? Mental ? C’est difficile pour moi.
Ah mais ça nous arrive à tous ça. Combien de fois je me suis dit que j’avais une ou des solutions tactiques et/ou techniques sur un joueur et de regretter de ne pas les avoir appliquées une fois le match terminé…
Heureusement, et c’est un peu ma force, je vois assez souvent ce qu’il faut faire et l’applique en général ; c’est pour ça que je suis 16 ; mais pas tout le temps lol, ce pourquoi je ne suis “que” 16.
Encore vendredi, un pote de mon club (ancien 12-13 qui a arrêté longtemps) jouait en D1, s’étant blessé aux adducteurs en plus. Il joue clairement plus que son classement à 9 avec un bon top en coup droit qu’il utilise sur toute la table (parfois trop…), du coup il s’épuise car c’est plutôt physique ce genre de jeu. Puis il est un peu trop bourrin aussi genre “ça passe ou ça casse”.
Bref, je suis arrivé en cours de match, il jouait un ancien au style poussette bien taillée et blocs efficaces des deux côtés… le piège ! Ce genre de jeu, plus tu lui rentres dedans, plus ça te revient dans la g…
Ou alors, faut avoir les moyens de le prendre de vitesse ! Mais là, étant blessé et mené 2-0… Je lui dis : “Stop ! Tu te calmes, tu joues mou, des tops en cloche, et tu varies tes services et leur placement.” Il fait exactement ce que je lui ai dit et colle 11-4 à son adversaire. 2-1… Je lui dis “Continue pareil, prends ton temps, réfléchis et fais attention, et tu prendras le dessus” Eh bien non ! Il retombe dans ses travers, se fait contrer et perd 3-1. Dommage… il avait les solutions mais ne les a pas appliquées. Bon, à sa décharge quand même, il avait vraiment mal.
Comme quoi, ça arrive à tous les niveaux ça… mais probablement de moins en moins plus le niveau est élevé.
Bon, j’vous laisse les copains. Je vais aller me prendre une bonne raclée moi aussi lol ! En face (si il vient), le numéro 869 (qui a juste été N203…) À pluche !
Après il faut aussi rester lucide dans le degré d’implication du joueur en face: Hier j’ai joué un 13 en dernier match alors qu’on menait 10/3.
Je perd le premier set, et je suis mené 9/1 au deuxième. Il jouait en défense avec deux BS, ne faisait que jouer en balle haute. Franchement je ne voyais pas comment je pouvais le perdre, et en même temps je manquais toujours la frappe finale, par manque de concentration.
Finalement j’ai gagné le deuxième 11/9. Derrière je perd le troisième: il débute le set en me rentrant des contres de malade et en chattant un ou deux coups, et je rattrape pas. Mais jamais pendant le match je n’ai pensé à perdre ce match.
Finalement je gagne le quatrième et le cinquième assez facilement.
Lui n’arretait pas de crier dès qu’il gagnait un point, sautait partout, et à la fin du match est venu me voir en me disant que c’était pas loin. Sauf que si c’était très loin au contraire, mais ce sport est fait de telle manière qu’on ne s’en rend pas forcément compte.
Et ça je le ressent à l’inverse quand je joue des 19 ou des 20: ils ont des sautes de concentration, mais au moment important non. A la fin du match je ressens de la frustration en me disant que c’était pas loin, mais à froid je me dis que si, c’était loin…
Donc il faut savoir faire la part des choses et bien analyser aussi ça à la fin du match.
Popette je t’assure que sur une journée de championnat, si tu joue trois 10, je suis prêt à parier qu’il y en a au moins un qui va t’accrocher, parce qu’il va faire un bon match et que toi tu vas manquer de gnaque.
Certainement qu’il y en a qui vont passer ici en coup de vent juste pour écrire que j’ai le boulard, ben tant pis j’assume!