Tout à fait. Si je me contente de mettre la balle sur la table sur un 18, je vais la ramasser assez vite en général. Il faut surtout essayer d’être plus lucide sur la qualité de la balle qui arrive, repérer une balle dure et faire ce qu’il faut pour garder la sécurité suffisante pour la mettre sur la table, repérer aussi la balle facile pour la terminer ou prendre au moins un gros avantage parce qu’il n’y aura pas 12 balles à démarrer dans l’échange sur un joueur à niveau 18.
En fait ce qu’il faut surtout essayer d’éviter c’est de jouer plus fort pour se débarrasser de la balle surtout si on est gêné par cette balle.
Un exemple concret : si l’adversaire réussit à m’écarter vers le plein coup droit, j’ai toujours eu tendance à chercher le coup fort en ligne en me disant inconsciemment que si j’ai une balle de plus à jouer là-bas je ne l’aurai pas la seconde fois. Grosse erreur ! Déjà le top fort en ligne a une chance sur 4 de rentrer, et en plus si l’adversaire se fait avoir une fois il va se préparer à enchaîner plein revers dessus et là, aucune chance ! Il faut au contraire accepter d’être dominé à ce moment-là dans l’échange, ne pas forcer le coup sur lequel on est en retard mais au contraire l’assurer et chercher absolument à ramener la balle dans la diagonale coup droit pour pouvoir jouer le coup suivant dans de meilleures conditions.
En gros, il faut toujours jouer en se disant qu’on aura peut-être un coup à jouer sur la balle suivante. Donc garder une petite marge de sécurité peut-être mais certainement pas jouer pour juste mettre la balle sur la table.
Ce que j’entendais par “juste chercher à mettre la balle sur la table”, c’était qu’il ne faut pas chercher à forcer ses coups, à se jeter sur la moindre balle, ne pas vouloir s’en débarrasser à tout prix, comme tu le dis. Mais on peut tout à fait envoyer une balle difficile sans vouloir finir à tout prix, et un top rotasse avec un minimum de puissance peut suffire.
Quand je joue contre ces joueurs et que j’ai l’occasion de toper, je le fais, mais je top pas forcément vite, par contre la balle est bourrée de rotasse, et je l’envoie de préférence là où ne se trouve pas l’adversaire en sachant qu’il n’aura pas une balle propice pour me rentre dedans.
Pareil quand je suis en défense avec le PL, je vais pas essayer d’envoyer un truc faramineux, juste un coup de poignet avec un accompagnement de l’avant-bras, et je sais très bien que si la balle ne revient pas haute, l’adversaire va galérer.
Et finalement, le 16/17/18 va me battre parce que j’ai un écart technique avec lui, mais juste en faisant ça je peux le gêner voire le faire galérer.
Je t’assure que sans chercher à finir, mais en vissant le jeu et le rythme, tu vas accrocher bien mieux et bien plus les 17/18.
@popette je peux pas copier coller de mon tel c’est trop galere…
C’est sur la page 13 puis ensuite p15 ou je dit que la technique influ sur la tactique…
G pas retrouvé ou tu m avais repondu qu’un 15 était capable de faire ts les coups du ping. .je dit ça de memoire…
ok je vais fouiller merci
Intervention de Moe sur le sujet ancien forum :
Je viens rajouter ma pierre a l’édifice de ce sujet intéressant.
Pour moi la principale différence entre 14 et 18 est technique. Quasiment systématiquement contre un 14 la stratégie de jeu peu s etablir au petit échauffement d avant match où on peut reperer les failles du joueur adverse ( pas de top revers. Top loin de la table. Position peu fafacilitatrice pour le coude ou autre…)
Un 18 doit normalement posseder tous les coup technique…ecxepter le jeu court qui est selon moi le palier d apres pour monter numero…
bien sûr je generalise… Ça ne marche pas pour tous les joueurs. .
just do it*
Toujours Moe
*@popette: j etait petit numero… apres 4-5 d’arrêt. Je reprend avec plaisir. .repris 17…suis bientot 19 et devrais finir la saison vers 20…
aux indivs qqlun (17) m’as dit la même chose que ce que tu as fait remarquer… Il me dit qd je t vu jouer j’ai voulu tout forcer (rresulat je gagne les 2 premiers set 11.3 11.5) après il a jouer normalement et je gagne 3.1 avec des scores plus serré. . Je pense donc que sur plus fort il faut faire ce qu’on sait faire de mieux… et ne surtout pas forcer… sauf si on est chaud bouillant…
Sur les limites de chacun pour moi c la technique qui va faire qu on ne pourra pas evoluer plus. on peut optimiser a fond son jeu… mais y a toujours un moment ou on est bloqué tactiquement par la technique…
mon exemple personnel… pr passer le cap 700-800 et aller chercher les 500 et en dessous. . C’était la prise d initiative au dessus de la table… (flip…pettit démarrage sur les balles deux rebonds…) sans ca j etais bloqué et tjr en contre initiative. .
je suis sur que chacun ds son jeu sais ce qui le bloque…
faut juste de la motivation. .uun entraineur dispo…et un peu de panier de balle…
mais c plus sympa d’aller a l’entraînement pour faire des matchs avec les copains (pour moi )*
voila le petit démarrage sur les balles deux rebonds ou quasiment deux rebonds… ce sont celles le plus dures à négocier, ce dont on parlait. à un certain niveau, si on ne démarre pas dessus, ben c’est l’autre en face qui attaque avant nous et qui nous détruit…
Une intervention intéressante de skippy45 :
La notion de service/remise nous suit finalement tout au long de notre evolution et de notre progression. Que ce soit pour passer 18, puis passer numero, puis passer le cap des petits numeros, c est souvent le meme constat on ne perd pas nos matchs sur 10 echanges en contre top revers, mais bien sur des fautes de remise ou des services pas assez efficaces.
Ensuite dans le jeu je pense que c est la faculte a optimiser son coup fort qui fait toute la difference. On peut essayer de combler ses lacunes pour accrocher le niveau du dessus, mais c est toujours notre coup fort qui nous fera gagner le match
C’est marrant j’ai dit la même chose pour le palier 10-14… En fait il y a des trucs qui sont constamment à travailler si on veut progresser :
- service/remise/premier démarrage
- coup fort
- autres ? tactique et physique en général…
Et il y a des gestes techniques qui semblent indispensables pour passer certains paliers et là on serait davantage dans l’aspect spécifique de tel ou tel palier. Moi j’aurais dit :
- de 5 à 10 : être capable de démarrer une balle longue sans trop de fautes
- de 10 à 14 : être capable de servir court/remettre court (encore que ça dépend des jeux)
- de 14 à 18, là c’est ce que les 18 me disent : être capable de bloquer une attaque adverse (ça évite d’être condamné si on ne démarre pas en premier), être capable de finir un point fort en coup droit, être capable de démarrer sur la table sans faute au minimum d’un côté.
- au-delà de 18 ils m’ont aussi parlé de démarrer les balles plus courtes… ça ce sera un chantier pour moi aussi… on a beaucoup parlé du flip sur un autre sujet, à l’époque je trouvais ce geste assez simple à faire… je reviens sur ce que j’ai dit, à la lumière de ce dont on avait discuté, j’ai regardé un peu ce que je savais faire ; j’arrive à peu près à fliper mais faut pas que la balle soit trop courte, faut pas qu’elle soit coupée et faut pas que je me fasse surprendre par un service long… ça fait beaucoup de “faut pas” et de “faux pas”, concrètement
je mets aussi le déplacement dedans. on peut être une bête physique, mais si on ne sait pas se déplacer et qu’on reste immobile, le physique ne peut pas s’exprimer…
pour 14-18, il faut faire attention aux défenseurs et leur trancher de balle quand ils coupent…
J’ai eu l’occasion de voir de très près un “match exhibition” entre notre joueur leader (n°491) contre J. Bahuaud (n°76) et pour cause, j’ai arbitré la partie.
Les échanges ont été intenses et ont duré longtemps, et ce, pendant plusieurs manches. Jérôme Bahuaud ne semblait avoir aucun mal à ré-accélérer encore plus sur les balles de son adversaire. Finalement, il gagne la partie en n’étant même pas essoufflé à la fin, tandis que notre joueur était en nage et avait viré au rouge écarlate (alors que pourtant, c’est un joueur “physique” !).
La différence était (de mon point de vue), sur le timing et le touché de balle. Le corps de J. Bahuaud était toujours mieux placé que celui de son adversaire, pour transférer toute sa puissance à la balle.
D’ailleurs, J. Bahuaud touchait la balle bien plus tôt ou au plus tard, à l’apogée de la trajectoire, ce qui fait qu’il bénéficiait systématiquement de plus de vitesse.
Un autre exemple sur notre second numéro (535) qui joua le n°447, lors de la première journée de championnat en N3: ce dernier (un jeune joueur de La Vaillante Angers) avait un touché de balle absolument monstrueux !
Par exemple, il passait des blocs coupés de folie, alors que notre joueur (très connu ici pour son excellent jeu en top spin), n’a quasiment pas réussi à redémarrer dessus !
Le reste du temps, il survolait le jeu et maitrisait les échanges. Le score a été sans appel…
Après la rencontre, nous étions tous persuadés que ce jeune joueur ne mettrait pas de temps à monter au classement car il est nettement plus fort que son classement laissait le prétendre.
Bon ben moi dans la série paliers j’ai testé pour vous le palier 18-22, en pré nationale. Sans surprise il y a encore une sacrée marche. Je joue un jeune 18 qui ne paye pas forcément de mine mais qui joue tout mieux que moi. Toutes ses balles étaient dures, même si je lisais le service il y avait énormément de sauce, les tops aussi étaient bourrés de sauce et il peut en envoyer 10 si ça lui chante sans fauter et avec une intensité au Max… J’ai ramassé… Derrière je joue un 300, là c’est simple j’ai pas remis 3 fois son service du match… Bref des paliers y’en à un paquet et j’ai la sensation que plus on monte plus c’est un gouffre entre un palier et le suivant. Pour tout dire je sais même pas imaginer ce qu’il faut faire pour passer du palier 18 au 22… Faut tout faire mieux en particulier le toucher de balle. Bon là y avait juste 900 points entre mon adversaire et moi…
Mais c’était quand même super de goûter à ce niveau. Je finis la soirée assez admiratif des gars qui tiennent à ce niveau… Et enchanté d’avoir eu l’occasion de participer.
Seule constatation objective de la soirée : va vraiment falloir que je soigne mon physique parce qu’il reste plus de la moitié de la phase et là je me sens déjà fatigué. Question de saison , de boulot et de période de l’année où la luminosité baisse je pense. Faut que je travaille la dessus sinon je vais passer à côté de la fin de la phase.
Tu nous refais une vidéo Benny hill avec le 300 ?
Salut Popette. Je viens de découvrir ton récit. Sincères félicitations ! Content pour toi, vraiment !
Merci Big. de mon côté j’ai perdu de vue ton sujet “diététique”. Tu l’as rapatrié ici ?
Là le match d’hier m’a remis les pendules à l’heure. Le 18 qui avait pourtant 130 points de moins que le 19 que j’avais battu ne m’a pas laissé jouer une balle. J’étais moins bien aussi il faut dire, fatigué j’étais en retard tout le temps et je n’arrivais pas à assurer les petits déplacements d’ajustement. Va falloir que je refasse du returnboard.
Sur le 300 pas de Benny Hill non, je marque 5 ou 6 points par set. J’ai beaucoup mangé les services mais il a aussi mangé les miens (mais moins…). J’ai rentré quelques coups gagnants, mais il n’y a pas eu beaucoup de jeu.
bon ben c’est pas la cata non plus ! c’est juste normal…surtout que t’étais pas au mieux…
il va falloir s’habituer à ce genre de journées et s’accrocher moralement, même si ce n’est pas une fatalité.
Hier j’ai pensé à toi @Olio et j’ai plusieurs fois veillé à garder la marge nécessaire pour avant tout que mon coup passe.
A mon niveau, c’est surtout
- sur 1er top de démarrage sur une balle bien coupée ou bien profonde… j’ai pensé à ces 15cm au-dessus du filet que tu évoquais plus haut dans ce topic (merci du rappel)
- en top sur top à 2-3m de la table… j’ai plutôt visé 60cm haut-dessus du filet mais avec de l’effet et si possible de la profondeur de balle plutôt que d’essayer de passer en puissance/vitesse.
Globalement je pense que c’était le plus souvent le bon choix
Oui oui j’en suis conscient. Ce qui m’embête c’est pas d’avoir pris une volée car c’était logique, mais d’avoir senti des l’échauffement que je n’étais pas trop en forme. Il faut que je réagisse si je veux profiter au mieux de la fin du championnat.
C’est marrant parce que nos adversaires n’étaient ni des bêtes de physique ni des bêtes de technique… Enfin une technique toute personnelle en tout cas. En-dehors du 300 qui avait une technique très propre, ils avaient un 20 qui donnait l’impression de ne pas bouger un pied mais faisait tout au coup d’œil, à l’anticipation et au poignet, et un 19 défenseur en mode crabe à la table particulièrement vomitif qui semblait sortir de la plus sombre des vallées de départementale et qui était juste injouable, il faisait ce qu’il voulait avec la balle. Comme quoi y a plusieurs façon de s’en sortir pour jouer à un bon niveau.
Moi par contre, surtout depuis ma blessure, si je ne suis pas au top physiquement je suis incapable de produire le,moindre jeu. Faut que j’en tienne compte voilà tout.
Bon pour moi, tournoi dimanche prochain, ce sera l’occasion de me tester, j’attends toujours un résultat de référence, qui n’est toujours pas venu.
En attendant, je trouve que la qualité de mon jeu à l’entraînement est en progression constante. Notamment, sur le point qui me faisait défaut: le replacement après le service ou sur balle courte, j’ai été très concentré dessus aujourd’hui, ainsi que sur le fait de fermer plus la raquette en revers que je ne le faisais (ce que j’ai constaté en regardant bien les ralentis à la CDM notamment) et de rentrer le poignet en revers même quand on ne fait “que” de la régularité. j’ai trouvé que mon simple RV gagnait ainsi en qualité et régularité sur les balles les plus simples
Résultat de ces ajustements: je ne me regardais pas jouer après mon service, j’étais prêt à enchaîner dans de bonnes conditions, et j’avais vraiment l’impression de jouer 1 voire 2 niveaux au dessus de d’habitude. mon adversaire du jour en a fait les frais, lui qui me battait ces derniers temps relativement facilement…Ceci était aussi rendu possible grâce à mes progrès au service (longtemps un point faible)
Enfin,content des automatismes qui se créent. Que ce soit au service ou retour. Je stéréotype un peu mon jeu, mais ça me rend plus efficace. surtout je n’improvise plus du tout. Avant ça m’arrivait de me dire en match (tournoi ou entraînement) de vouloir tenter tel service ou retour que je ne maîtrise pas à 100% pour “surprendre” l’adversaire. je ne m’amuse plus à cela. Je trouve que j’ai enfin juste assez d’options pour qu’il y en ait au moins une que je suis à l’aise de choisir à un moment donné, et ça me donne de la confiance aussi.
Je crois qu’on a moins parlé de cet aspect tactique. il faut vraiment développer des schémas et enchaînements. ça ne suffit pas d’avoir des coups. J’ai par exemple, quasiment abandonné un pan entier de mon jeu: à savoir ma défense qui n’était pas assez efficace. mis de côté pour l’instant le développement d’un vrai top revers, pour ne travailler que démarrage revers, et enchaîner dès que possible sur CD.
fin de l’autosatisfaction. Vrai verdict, dimanche.
Je relance un peu le sujet ! Il y a une réflexion que je m’étais faite en début de sujet, celle qu’un joueur à 18 est capable d’anticiper bien mieux qu’un 14. Depuis que je joue au ping, j’ai toujours eu la sensation de jouer à l’instinct, en réponse à ce que fait l’adversaire, et d’avoir souvent, du coup, un gros train de retard sur un adversaire plus fort.
Cette semaine, on a travaillé sur la vitesse de prise de balle. On a fait un exo qui consistait à prendre la balle plus tôt, en particulier en top revers, très près du rebond, quasiment à la volée en fait, dans le but de prendre l’adversaire de vitesse et de lui mettre le maximum de pression. Bon je n’y arrive pas à tous les coups et je ne pense pas que ça soit rentable de se lancer dans ce style de coups direct en match, même si quand j’y arrive c’est point quasi direct à chaque fois.
Par contre ça m’a obligé à regarder encore plus attentivement la raquette de mon adversaire en particulier au service mais aussi dans le jeu, car je devais me placer beaucoup plus tôt pour avoir une chance de toucher la balle au bon moment. Et je me suis rendu compte que je pouvais encore beaucoup progresser dans ce domaine.
Hier soir on avait entraînement dirigé. On a fait un exo marrant : faire un set exclusivement en utilisant que le coup droit sachant qu’on a droit à toute la table. Là, pareil, t’as intérêt à regarder où va la balle de ton adversaire si tu veux avoir une chance de la toucher. Eh ben j’étais plutôt à l’aise dans cet exo compte tenu de l’exo que j’avais fait la veille. Et en fin de soirée quand on a fait quelques sets avec un collègue 16, je me suis rendu compte que j’étais capable de frapper la balle bien plus tôt que je ne le fais la plupart du temps, ce qui a plein d’avantages : on met bien plus la pression sur l’adversaire, on risque moins de faire une faute sur une balle moins longue qu’attendue… et surtout, on dépend beaucoup moins de l’effet adverse quand on prend la balle en phase ascendante. Mon collègue d’hier a un picot long en revers, il varie beaucoup avec des balles à plat, mortes, puis bien saucées avec le backside… ben hier soir je me posais pas trop de questions sur ce qu’il y avait dans sa balle, pourvu que je touche la balle tôt en général mon top passait donc j’avais vachement confiance dans mes coups.
J’ai la sensation d’avoir découvert un nouvel axe de travail qui pourrait s’avérer vraiment porteur.
En novembre on a trois matches de compétition, mois chargé, le week-end du 6, du 13 et du 28 novembre. En plus on joue les équipes de milieu de tableau, celles sur lesquelles il faudrait ramener des points pour le maintien, celles aussi où j’aurai des adversaire peut-être (je dis bien : peut-être…) un peu plus à ma portée. Alors physique et entraînement et motivé à fond pour la semaine prochaine !