La seule critique que je ferais aux Softs, avec l’âge (celui du joueur ), c’est qu’ils sont exigeants physiquement pour diverses raisons. Ce qui me conduit actuellement à refaire progressivement une mutation vers deux Backsides. C’est donc vrai qu’il aurait été finalement plus simple pour moi de rester « tout backside » comme « jadis », ou plus polyvalent comme tu le dis, @anon46726393. Mais @anon3236520 est jeune et il a toute la vie pongistique devant lui… ou presque .
J’allais donner cet exemple
Avec un backside tu peux plus bricoler en toucher, prendre la balle plus tard et bien t’en sortir etc. Mais est-ce que cet exigence de placement/déplacement supérieure du soft n’est que physique? On peut travailler techniquement pour mieux se déplacer (notamment avant-arrière), pour raccourcir ses gestes.
Quel joueur de backside tourne fréquemment sa raquette? Quasiment aucun. Les joueurs de picot? Beaucoup…
Ouhla, ça pique un peu là
Pas de soucis, ma susceptibilité n’en n’a pas pris un coup.
Mais pour avoir joué avec deux backsides pendant 25 ans, je t’avoue que pour ma part la gestuelle n’est pas la même entre mon picot ox actuel et mon revers BS.
Et sincèrement, je ne me sens pas plus mauvais ou plus limité qu’avant mais il a fallu changer certains schémas de jeu …
D’accord pardon si j’ai heurté la sensibilité de personnes… Juste la technique je la vois pas perso
J’irai pas plus loin parce que je ne veux vexer personne d’autre.
Bonne journée a vous
Pour moi qui suis en plein dans ce palier 9-11, je trouve que c’est le niveau où le joueur picot (je parle mi-long ou long voire anti-top. Pour moi le soft n’a rien voir) doit commencer à savoir se servir de son picot pour être dangereux.
En dessous il suffisait à un joueur picot de remettre la balle sur la table, sans plus pour me mettre en difficulté, car dans un premier temps (jusqu’à 7 en gros), je ne comprenait pas du tout l’effet et jusqu’à 9, le temps que mon cerveau réfléchisse il était trop tard pour que j’adapte mon geste. Il n’avait donc pas besoin d’une grande technique pour en tirer un grand bénéfice.
Reste le retour de service sur lequel le picot crabe arrive encore à annihiler mon point fort sans que j’arrive à enchainer derrière.
Une fois le jeu lancer, maintenant, mon adversaire doit placer la balle, la faire plus basse ou être plus agressif en jeu à la table pour réellement me gêner, et donc être plus technique.
Je trouve que même sans se servir très bien de son picot, le changement de rythme et d’effet en bloc me fait commettre beaucoup de fautes sur le second top, et techniquement mes appuis ne sont pas assez sûrs et prêts assez tôt avant le coup pour m’adapter.
En en effet en retour de service le picot m’enlève beaucoup de mes schémas de base avec un service court coupé, c’est compliqué d’inventer de nouvelles solutions pour servir en match
L’autre jour j’ai joué un 13 qui faisait rien de fou en revers avec son picot mais avait un super coup droit, bah il jouait ses 13 sans soucis
Bah ça veut dire que le mec bloque correctement avec son picot tout de même. C’est pas plus dur ni plus facile qu’avec un backside, mais c’est un geste technique comme un autre… légèrement différent du backside.
Bon du coup ça montre le bénéfice d’un style de jeu légèrement plus rare… l’adversaire a moins l’habitude, donc avantage… un peu comme être gaucher
Bah des mecs « sans revers » qui jouent bien, on en connait hein, ça me rappelle quelqu’un
Oui je répondais au message au dessus qui disait en gros qu’au dessus de 10 la gène intrinsèque ne suffisait plus, il fallait que le joueur de picot fasse des trucs plus évolués avec.
On le voit bien dans la vidéo qui a été postée ici : Vidéos persos & conseils
Thibaut est 12 et pourtant enchaîner 2 tops reste compliqué quand la balle revient de manière variée, même sur un bloc sans intention de jeu particulière.
Ce que je veux dire c’est qu’être capable de bien placer ses appuis pour ne pas être perturbé par bloc qui est fait une fois avec un backide et une fois avec un picot, c’est plus que 11-12 comme niveau.
Enfin perso je sens bien que je suis pas prêt assez tôt et avec des appuis assez stables pour m’adapter à la balle qui arrive comme ça
Dans la vidéo, l’adversaire de Thibault sait quand même jouer. Il ne se contente pas de mettre son picot en simple opposition pour faire faire la faute. Il fait des blocs sur des balles pas facile, quelques défenses et contre attaque et à la fin, c’est quand même bien Thibault qui gagne.
Le changement de rythme et d’effet va gêner à tout niveau.
Toi qui mets beaucoup de rotation dans tes tops tu te retrouve avec des balles qui lorsqu’elle reviennent ont énormément d’effet. Un coup de poussette après un bon top te permettra d’avoir une balle plus facile à réattaquer.
Si la balle qui revient après le bloc a beaucoup d’effet c’est pas le pire, le pire c’est quand la balle est « morte », faut être bien en place sur les appuis pour avancer dans la balle, et si le coup d’après lautre bloque avec son backside la balle saute.
L’adaptation a l’adversaire, c’est ce qui fait tout le sel du ping
C’est une partie d’echecs
Je pense que c’est un palier technique vers 13-14 d’arriver à finir son top en équilibre et se préparer pour le suivant assez tôt de manière à être placé et stable au moment de jouer la balle, ce qui permet de s’adapter au rebond de la balle sans faire de faute.
Y a plein de paliers comme ça, démarrer une balle pas trop coupée vers 6-7, faire un bloc vers 8, enchaîner un top frappé après un top rotation vers 9, faire service court coupé+démarrage rotation vers 11, …
Les paliers d’après je peux pas en parler par contre
Si ça peut te rassurer (enfin je sais pas), je crois que j’emmerde tous les 12-13 du club avec les blocs soft. Le pire c’est Nico (le 12 que tu as joué l’année dernière), là depuis la rentrée il est la tête dans le sable chaque fois que je le joue.
Le moins gêné c’est le défenseur double backside que tu connais…
En dehors du bloc du soft/picot, je vois bien que quand je finis mon top je reviens pas en position neutre ou au moins je me prépare pas à jouer le coup suivant, et je pense que c’est un palier à passer ça
Pour revenir sur la technicité ou non-technicité des « PDM », hier j’ai fait une séance spécifique avec mon mi-long.
Bon, entraineur classé 20 jouant avec un picot sans mousse à la table… étonnamment il est d’avis qu’il y a beaucoup de techniques à appréhender avec un picot… beaucoup de répétitions nécessaires pour maîtriser…
On a travaillé le chop sur top et la remise portée/inversée longue sur service court coupé… ça commence à rentrer… c’est technique!
Je ne suis pas sur qu’il y ai vraiment des coups particuliers à maitriser pour arriver à ce niveau.
Tu disais toi même plus haut que tu n’avais pas l’impression de savoir faire tant de trucs que ça (pas de bloc, pratiquement pas de top revers, etc…) et je pense que tu as raison sur ce point : Il n’est pas nécessaire de savoir réaliser plein de coup techniques, il faut juste savoir tenir un peu la balle sur la table.
J’ai l’impression que pas mal de joueurs bloquent la dessus car ils pensent qu’il faut savoir faire plein de trucs comme à la TV (des services plein de jus, des flips banane et j’en passe), alors que tu peux monter jusqu’à 12-13 sans avoir de coup très fort. Il « suffit » de savoir un peu bloquer, faire un démarrage quand il faut et ne pas servir trop haut.
Pour moi c’est plus un sens du jeu à obtenir que des coups techniques, c’est à dire être suffisamment lucide pour savoir quelle balle démarrer, et comment jouer pour se mettre dans les meilleurs conditions possibles pour le faire. J’ai vu plein de personnes bloquer vers le classement 8-9 parce qu’ils avoinaient à tout va. Alors c’est sur que lorsque le top rotation revers passe c’est beau et ça fait le point mais s’il n’y en a qu’un sur 10 sur la table ça ne sert à rien et bien souvent une petite poussette ou un démarrage beaucoup moins fort sur le coude ou dans le revers est bien moins impressionnant mais souvent plus efficace à ce niveau.
ça c’est sûr. C’est même à mon avis beaucoup plus compliqué et technique de bien jouer avec un picot qu’avec un backside.
Mais je pense que pour notre camarade plus haut, un picot = un papy qui joue en crabe pour remettre des balles pourries parce qu’il ne peut plus se déplacer. Et c’est quand même vachement réducteur.
A partir de 12-13 l’échange commence à durer un peu plus car le niveau en bloc augmente comparativement à la puissance des tops (sauf pour mon cas ), terminer son geste en équilibre pour être prêt à enchaîner devient un palier technique pour passer ce cap j’en suis persuadé.
« Tenir la balle sur la table » c’est un objectif, le moyen pour l’atteindre c’est jouer ses coups correctement placé et avec des appuis stables, même si la gestuelle est un peu foireuse je suis persuadé que c’est super important pour passer ce cap.
Les bananas flips et cie on est d’accord, déjà qu’en match officiel des remises courtes on en voit pas beaucoup jusqu’à 13 je trouve.
Sur le principe tu as completement raison.
Mais il faut aussi voir que celui qui se contente de pousser/remettre va quand meme etre limité en progression.
Faut juste mettre le curseur au bon niveau sur la prise de risque en match par rapport aux exercices que l’on peut faire a l’entrainement