Ah non vu mon type de jeu ça veut plutôt dire que j’ai arrêté de faire des services longs sans effet de surprise, sauf sur picot éventuellement.
A partir d’un certain niveau l’adversaire fait au pire un top rotation milieu de table s’il est pas trop sur de l’effet dans la balle, et je perds l’initiative du point.
J’ai joué récemment contre un bon 16 qui servait marteau long côté RV. Très peu de joueurs (même un bon 15) que j’ai vu le jouer envoyait un top dessus. Tout dépend donc de la quantité d’effet que tu mets dans ton service et surtout de la surprise générée par la capacité à soit servir coupé, soit lifté, avec un geste globalement similaire.
En plus clair: si tu es capable, sur un marteau, de servir court / long / lifté / coupé, avec un geste globalement similaire (à peu de choses près), rares seront ceux de tes adversaires (sauf peut-être 5-6 classements au dessus de toi) à être capable de toper dessus, sauf coup de chance.
C’est intéressant ce que tu racontes, je vais peut être insister un peu sur ce service en cherchant à bien varier l’effet, c’est vrai que je le fais pas assez coupé notamment.
Après encore une fois pour être clair je n’ai pas dit que le service marteau n’était pas un bon service, ni qu’il n’était pas possible d’être très fort tout en servant long la plupart du temps, j’ai dit que si le service est à l’évidence long et lifté sans effet de surprise, tu prends un pain passé un niveau.
C’est vrai de n’importe quel service. L’important n’est pas la quantité d’effets, mais la surprise. Sur un service court sans effet que ton adversaire interprète comme un service court coupé, il va pousser, ça va monter. Derrière, BAM.
Inversement, un service avec pas mal d’effets, mais facile à lire, long, si ton adversaire a un bon top, là c’est lui qui va BAM.
La surprise. L’incertitude. C’est ça qui empêche l’autre de te BAM. Le plus souvent, en tout cas, et à partir d’un certain niveau.
En dessous de ce “certain niveau”, de toute façon, tant que les joueurs ne savent pas lire les effets, ils vont toujours retourner avec la même gestuelle. Parfois ça passera, parfois non, c’est comme ça. Le hasard
Ca fait partie des raisons pour lesquelles affronter plus faible que soit n’est pas toujours facile: sur un malentendu, et avec un peu de réussite, ça peut passer, et là, toi, tu ne t’y attends pas et BAM. oups.
Ca fait partie des raisons pour lesquelles affronter plus faible que soit n’est pas toujours facile: sur un malentendu, et avec un peu de réussite, ça peut passer, et là, toi, tu ne t’y attends pas et BAM. oups.
+1
Ca me rappelle un souvenir ça…
J’ai un service que je fais parfois, long à plat dans le coup droit adverse, j’attends le retour croisé en top sur mon revers et je contre dans le plein revers adverse (je suis gaucher).
Donc un jour je fais ce service, je me recule en prévision du top adverse, et là le mec en face se fait dessus, et il me sort une poussette molle toute pourrie dans mon coup droit. Je m’y attendais tellement pas que je suis resté sur place comme un con :-
Voilà, c’est exactement ça
Normalement, avec un certain niveau technique, quand tu mets la balle de “telle façon”, tu t’attends à ce que l’autre joue “de telle façon”…
Sauf, bien sûr, contre un adversaire qui te surclasse vraiment (et qui te vois te positionner et est assez rapide pour envoyer la balle ailleurs", ou un adversaire que tu surclasse vraiment (qui fait “ce qu’il peut” donc pas forcément des coups classiques)…
Pour revenir un peu dans le sujet tout en rebondissant sur ce que tu dis, actuellement je vois que passer au delà du cap 11-12 pour moi c’est aussi accepter que l’adversaire va savoir me gêner par ses remises, remettre mes services courts avec une balle courte par exemple, et qu’il faut être à la fois patient et actif pour obtenir de bonnes balles à démarrer.
Inversement, c’est aussi se rendre compte que l’adversaire ne ratera pas beaucoup de démarrages si les remises sont trop faciles, et donc essayer de jouer de manière plus variée, c’est un de mes plus gros points faibles, je suis très “scolaire” par moments
Jouer en ligne est souvent très efficace, en fait. Moins “scolaire”, comme tu dis, donc moins attendu. J’ai beaucoup de succès avec mes tops RV côté CD adverse. Idem avec mes démarrages CD côté RV adverse.
C’est vrai aussi contre les gauchers, d’ailleurs, car eux aussi s’attendent à des coups joués dans la diagonale.
En fait, savoir imposer son rythme me semble l’étape essentielle pour passer ce palier. A titre personnelle, c’est la raison pour laquelle je stagne à 11: dès que le rythme ralentit, je perds tous mes moyens… J’ai besoin qu’on me rentre dedans, j’ai aussi besoin que mes adversaires jouent à mi-distance.
Je parviendrai donc à passer le pallier le jour où j’arriverai 1/ à accélérer le rythme lorsque le jeu ralentit 2/ à repousser mes adversaires de la table…
C’est mon sentiment, en tout cas. A chacun sa façon de passer le cap…
A titre personnelle, c’est la raison pour laquelle je stagne à 11: dès que le rythme ralentit, je perds tous mes moyens… J’ai besoin qu’on me rentre dedans, j’ai aussi besoin que mes adversaires jouent à mi-distance.
Je parviendrai donc à passer le pallier le jour où j’arriverai 1/ à accélérer le rythme lorsque le jeu ralentit
Par rapport à ça j’écoutais ce matin une vidéo intéressant de Jonas de la chaîne “pongiste au quotidien”, qui m’a fait réaliser un truc que je fais de manière inconsciente pour gêner un adversaire qui comme toi aime jouer en contre:
Je ralentis le jeu, et fais presque exclusivement des tops très lents bourrés d’effet
Dans une autre vidéo, il expliquait que quand on a un coup faible (pour toi, le jeu lent en rotation), il faut créer les conditions pour éviter que la situation se produise.
Donc par exemple ne pas faire de poussette bien coupée sur les services coupés, mais plutôt porter la balle en soignant la longueur, le top qui va suivre aura beaucoup moins d’effet que sur une balle bien coupée.
Oui, je visionne aussi les vidéos du PAQ Très intéressant, en général.
Autre solution pour éviter des jeux qui ralentissent: des poussettes molles, qui freinent, sans trop d’effet. Ca oblige l’adversaire à avancer dans la balle, donc à mettre un peu moins d’effet, aussi.
Mais bon, il “suffit” que mon adversaire arrête plus ou moins de jouer pour que je fasse de même. Je me relève, je ne bouge plus, je… perds le match. pouf. Ca me l’a fait contre un 13, au dernier match par équipe. Sur les 2 premiers sets, il me donne tous les points, mais je reste concentré. je mène 2-0. A partir du 3éme set, mon cerveau se rend compte que les balles de mon adversaire sont de plus en plus lentes et que lui-même ne bouge plus beaucoup (il s’est fait mal à la cheville vers la fin du 2nd set).
Du coup, mon cerveau m’ordonne de me mettre au diapason… et là je me mets à rater toutes mes balles, zou ! Et je perds 3-2, avec notamment 2 services qui me filent sous le nez sans que j’esquisse le moindre geste… Déprimant.
Je crois que tout a déjà été dit dans ce sujet mais on peut insister sur quelques points,
les joueurs que j’ai connu qui ont passés rapidement ce palier 9-11 avaient tous une bonne base technique et physique, et souvent un coup fort sur lequel s’appuyer.
Les joueurs que j’ai vu stagner à ces classements avaient toujours des lacunes techniques et/ou physiques : gestes pas propres techniquement, mauvais timing, mauvais déplacements, etc…
Seule exception pour passer ce palier sans coordination physique et réelle technique: les PDM + 1 coup fort qui pouvaient te faire aller vers le niveau 12-13. Mais rarement au-delà. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Une PDM : ça doit se maîtriser aussi. C’est pas la potion miracle.
Je fais le test PDM avec un gipfelstrum en CD, on verra bien où ça va me mener
A l’entraînement, mardi dernier, j’ai pris un set à un 18, mais bon, c’était à l’entraînement, il venait de changer sa raquette, il ne m’avait jamais joué… nul doute qu’il se serait réglé aux sets suivants si on en avait fait plus d’un.
Au final, ce qui aide, c’est la capacité à jouer sur balles rapides ou lentes et à imposer son rythme dessus, par exemple avec un coup fort, comme tu le dis si bien.
Sur un 9 si je fais un service marteau long et lifté dans le coup droit il arrose les bâches
Je ne sais pas où tu joues mais en D3 à Paris, n’importe quel 600 est capable de renvoyer ce genre de service. Et les 800 démarrent dessus sans problème. C’est d’ailleurs ce qui m’a « choqué » quand j’ai commencé la compétition : à petit niveau les joueurs sont disproportionnellement bons en réception de service (par rapport à leur niveau global).
Alors un 9 qui ne saurait même pas capable de renvoyer ça sur la table, désolé mais il ne mérite pas d’être 9…
Je suis quasiment 12 et je bouffe encore les services marteaux, ca fait de moi un gros nul qui vaut 8?
Ça dépend : tu joues à Paris ?
Non, je viens d’Auvergne… mais même chez des 8/9 en progression j’ai rarement vu des gars vraiment énormes en remise
Je suis à Marseille, nous autres gueux de province on a en général 6 ou 7 classements de plus que les parisiens c’est bien connu, un 13 en province vaut tout juste un 6 de Paris.
Mais bon tu sais nous on est déjà contents de jouer ça nous change de la ferme, par contre on peut pas jouer le soir car on a pas encore l’électricité c’est chiant, on joue un peu à la bougie des fois mais ça coûte cher
Et nous en Bretagne c’est encore pire : on joue dans une salle en torchis. Pas loin des vaches bavent avec lenteur sur leur fânons épais…
C’est d’ailleurs ce qui m’a « choqué » quand j’ai commencé la compétition : à petit niveau les joueurs sont disproportionnellement bons en réception de service (par rapport à leur niveau global).
Ça dépend, le serveur est combien ? 400 ?
J’ai joué 8 ans à Paris et les 6 là-bas, étaient 6 pour une raison
Bah oui, une fois passée la remise de service ils redeviennent normaux.