Le problème en fait, c est que cela semble aléatoire .
Là , il n aurait jamais testé cette raquette volontairement.
C est vraiment une question de tomber sur la bonne combinaison .
Je pense que le h3 sur le pg13 , c est une super combinaison, ce bois ayant une réserve de puissance énorme quand on le solicite ( et une belle finition pour le prix ) .
J en suis au stade où je vais tester des plaques auxquelles je n aurais pas pensé auparavant .
Pour moi en tout cas, une chose prend toujours le dessus , la passion
En même temps il a acheté une raquette toute faite en Chine… avec du matos chinois… c’est pas si étonnant que le bois et les revêtements se complètent
Après il faut avoir le physique pour, mais si c’est son cas…
On se focalise trop sur les tensors et les bois rapides en Europe.
Elle n était pas toute faite, son frère a juste pioché un peu au hasard en fonction des commentaires .
Pour le physique, il est étudiant en staps…
Mais c est vrai que les chinoiseries peuvent êtres interessantes par rapport aux plaques européennes
Disons que les bois DHS cohabitent souvent très bien avec le H3. Le revers je ne connais pas. Mais j’ai commencé le H3 avec un bois DHS et ça allait super bien ensemble. Souvent les bois DHS sont un peu oversized avec une balance vers la tête de raquette qui donne beaucoup de balancier et de puissance. Avec un H3 c’est génial.
amha, qd un matériel est adapté à ton besoin, généralement ça te procure du plaisir de jeu, par définition… enfin chez moi les deux vont de pair en tous cas
Peut-être que ça peut être un peu plus tortueux que ça…
Dans un autre sujet, popette dit ça :
Alors, oui … en théorie, et bien souvent en pratique… mais ça c’est ce que l’EJ se dit de temps en temps… seulement ! … et puis très vite il rechute.
ça me rappelle mes tentatives de sevrage tabagique… car en fait le comportement de l’EJ me fait penser à celui d’un drogué. Il sait que dans un objectif de progression pongistique la stabilité sur le matos lui sera théoriquement bénéfique (dès lors que son matos est quand même cohérent à la base). Mais il ne peut pas s’empêcher de lire ce qui se dit sur tel nouveau matos, d’en acheter un, de le tester, et bien souvent de le revendre… mais il se sent mieux ! et ça c’est important car il va revenir à la salle avec plaisir, pour retester un matos ou pour se rassurer avec le sien … et quand on revient à la salle on joue au ping et ça aide à progresser
Je ne dis pas que c’est mieux de faire ainsi, je décris ce qui doit se passer chez certains EJ, au moins ceux qui me ressemblent dans leur pathologie addictive.
Ainsi, je me suis stabilisé en matos ces derniers temps, ça a plutôt été bénéfique en terme de niveau, mais j’ai encore un bois qui attend dans le placard, je lis avec intérêt le sujet sur les Mizuno Q … je sais que j’en testerais un ou deux… mais comme l’évoque @anon73610925 j’essaierai de le faire dans l’été, et pas comme mon pote @superchevra qui monte un nouveau picot 3h avant la rencontre par équipe du samedi et qui fait 3/3
Progresserais-je plus et plus vite en restant stabilisé sur le matériel ? Peut-être mais pas sûr car la lassitude pourrait prendre le dessus… un peu comme le drogué en sevrage, lui enlever ce qui nuit directement à sa santé (mais qui lui fait du bien à l’instant T) peut avoir un impact psychologique négatif.
Tout est limpide à la première lecture. Il paraît évident de suivre la raison du coeur. La passion du ping, dans l’exigence de ce sport, doit rester au sommet du plaisir. Dans la vision de la performance, les questions du matériel peuvent se poser mais à mon sens et dans la mesure où n°1 mondial faut oublier, garde l’instinct du coeur en conservant le matos qui te fera le plus plaisir. Le doute est un ami perpétuel du ping.
C’est une question d’équilibre. Faut choisir un matériel qui te fasse plaisir, mais il ne faut pas non plus qu’il soit inadapté ; sinon tu auras pas mal de frustration liée au potentiel nombre de fautes plus important.
Le plaisir au ping c’est aussi de mettre un minimum de balles sur la table. Jouer toujours avec le frein n’est pas une bonne chose.
Il faut aussi être conscient que le matos n’est qu’une petite part de la progression/ niveau au ping. Lorsqu’on a du matos ni trop rapide, ni trop lent, celui ci ne représente qu’un pourcentage très faible du nombre de faute. C’est avant tout la technique qui va faire défaut.
Le saint graal n’existe pas
C’est sûr que c’est plus facile de rejeter la faute sur le matos, plutôt que sur le reste. Mais, à mon sens, ça ne sert pas de trop se prendre la tête sur le matériel au ping et de se focaliser dessus.
Et faut aussi se dire, que plus tu vas te prendre la tête sur le matos, et plus cela va affecter ton niveau de jeu.
A mon sens le fait de trop se focus sur le matériel et pas assez sur son ping, nuit au plaisir.
Que ce soit conscient ou inconscient, si tu as très souvent la tête sur le matériel, tu n’es plus vraiment focus sur ton ping, et avant de jouer tu te mets déjà un handicap et une barrière psychologique.
Il faut accepter qu’au ping c’est avant tout un sport d’adaptation et qu’il faut aussi un peu s’adapter à sa raquette.
Au ping, à partir du moment où tu psychotes sur ta raquette, tu as presque perdu.
Entièrement d’accord avec toi, et ce que décrit @anon73610925 avec le manque de temps pour s’entrainer et donc à fortiori pour tester. Du coup je ne teste plus beaucoup mais bon j’ai une raquette qui me plaît et j’ai bien vu au fil de mes tests que ce que je gagnais d’un côté je le perdais d’un autre, donc maintenant je préfère me fixer des objectifs d’entrainement qui me semblent plus profitables au vu du peu de temps que je peux consacrer au ping…
Sinon moi j’ai fait plutôt le choix de la raquette plaisir, objectivement je sais qu’elle est un peu rapide pour moi, mais bon je la kiffe et j’essaye de mettre en place des entrainements en conséquence pour quand même progresser et pallier ce manque de contrôle. Par exemple en étant plus agressif, en mettant plus d’engagement, puisque le manque de contrôle se fait ressentir surtout lorsque je suis passif ou sans action réelle sur la balle.
Vraiment intéressant tout ça, merci de vos contributions.
J’ai volontairement restreint le sujet à la situation d’un pongiste moyen, qui ne finira pas champion du monde et qui le sait, ce qui exclut un peu de la conversation la question des jeunes espoirs qui ont gérer leur matériel totalement différemment. Il est clair qu’un jeune qui enquille 20h de ping par semaine absorbera beaucoup plus facilement un bois un peu trop rapide ou une plaque un peu différente (pourvu qu’il n’essaye pas de toper avec un picot long on est d’accord). Pour ce type de joueur, le choix précis du matériel a et doit avoir une importance relative, forcément.
Par contre quand on s’entraine en moyenne 3 à 5h par semaine plus un match le week-end, il y a moyen de se flinguer une phase complète avec un mauvais choix. Je l’ai constaté pour moi mais aussi avec d’autres personnes. ça arrive souvent avec un mauvais choix de bois (qui conditionne beaucoup le comportement de la raquette complète), moins avec un choix de plaque, mais quand même. Quand j’étais gamin j’ai commencé le ping de compétition avec une raquette Banco dont le bois était bien, mais dont une plaque est devenue blanche et lisse au bout de quinze jours. Je l’avais prévue en coup droit, j’ai dû la passer en revers et j’ai passé un an à pousser et bloquer du revers parce qu’il m’était impossible de toper avec… mais j’avais 14 ans et il n’était pas question de changer de matos tous les quinze jours.
Et donc, avec un pongiste moyen qui s’entraîne une à deux fois par semaine, changer de matos tout le temps est évidemment aussi contre-productif que de s’attarder à un détail comme une plaque un poil trop rapide ou qui met un peu moins de jus. Surtout que pas mal de plaques (c’est toujours moins vrai pour les bois) se valent au final, entre un T05, un omega V tour ou un fast arc G1… Par contre elles auront toujours assez de différences entre elles pour te pourrir la vie si t’en essayes une par semaine…
Sinon, pour rebondir sur ce que disait @anelo
Oui, on peut remarquer que tester est un facteur de plaisir au ping, et que ce plaisir entraîne manifestement de la motivation, ce qui va entraîner un entrainement de meilleure qualité, et donc une amélioration (au moins temporaire) des résultats. Ce qui contribue à dire qu’il faut tout de même privilégier ou ne pas négliger le plaisir de jeu.
Les phases de lassitude que j’ai connues dans le ping se sont toujours débloquées grâce à un changement de matériel. Je me souviens de l’arrêt de la colle rapide qui m’a fait passer aux tensors qui m’ont sorti par les yeux au bout de deux ans… ras-le-bol de faire toujours les mêmes fautes, de faire toujours le même topspin… ce qui m’a sorti de ça, c’est la découverte des bois hinoki 1 pli. Je voulais repasser à des revêtements classiques et prendre un bois surpuissant pour compenser l’absence de colle. Je n’ai pas vraiment réussi, sans doute en partie à cause des fabricants qui (encore aujourd’hui) n’ont pas envie de sortir un nouveau “classique” vraiment performant et adhérent mais dépourvu d’effet “colle rapide”… ben oui, faudrait pas qu’on puisse l’utiliser plus de trois mois quoi… mais ce passage par le Speed90 m’a vraiment redonné goût au ping, même si je faisais des fautes, c’était tellement plaisant que j’ai eu à nouveau envie de m’entrainer et que les résultats ont suivi, forcément.
Ensuite, c’est le forum qui m’a à nouveau donné une impulsion en la personne de @anon50893270 qui m’a fait découvrir le Clipper, les bois chinois et surtout le H3. Même si je n’ai plus de bois chinois aujourd’hui, je joue toujours avec le même type de bois, clipper-like 7 plis, et surtout le H3 ; c’était en 2011 et ça aussi ça avait bien boosté mes performances.
Là ça fait plusieurs saisons que je joue avec un T05fx en revers. C’était un choix qui m’apportait de la sécurité en démarrage, une première balle de qualité, qui contribuait à stabiliser mon jeu. ça n’a jamais été un choix vraiment “plaisir”, mais ça me donnait du plaisir quand je gagnais sur ces phases de jeu. Mais il me posait vraiment des problèmes en bloc et en remise, et ça depuis le début. J’ai diminué graduellement l’épaisseur pour gagner en sécurité aussi sur ces phases de jeu mais l’ennui a fini par s’installer. Je n’ai pas changé parce que je ne voulais pas me perdre en essais, mais d’ennui en ennui, l’envie de tester autre chose est revenue, un peu provoquée forcément par l’arrivée sur le marché des nouveaux Dignics. Ah, les sirènes des fabricants et de la nouveauté… et là je suis très content de mon nouveau Dignics en revers, qui m’apporte un nouveau plaisir, et je joue mieux…
J’ai cru que tu allais terminer par “et je vais mieux”
aussi si, si, j’vous jure, je vais mieux, je le sens… hein ?
J’ai pas lu toutes ces réponses mais ça me fait vachement penser au golf ton sujet, y a un gros dilemme dans le choix des clubs entre des clubs typées “lames” qui offrent des sensations géniales quand la balle est bien touchée mais qui ne pardonnent pas le coup approximatif, ou les clubs plus tolérants “sweetspot” qui renvoient moins d’information.
Déjà jouer avec des lames c’est la classe, visuellement ce sont les plus beaux clubs, de loin.
Passer le cap de jouer avec des lames c’est un truc qui se mérite, tu commences à y penser quand tu t’approches des 10 d’index, c’est une des plus belles marques de snobisme de ce sport bien bien snob par ailleurs, un snobisme de puriste.
C’est comme jouer avec un putter lame à la Tiger Woods, si t’as pas un toucher de balle de folie t’en rentres pas un, mais le club est vraiment trop beau.
Et puis y a quelques années de ça des pros se sont mis à jouer avec des clubs plus tolérants, des trucs qui faisaient pas rêver.
Et là tout le monde s’est mis à se demander si chacun de jouait pas avec des clubs trop difficiles pour son niveau, et la réponse était souvent oui.
Par contre faut pas tout mélanger non plus, souvent les joueurs jouent avec des têtes de club avec un sweetspot tout petit (cf point précédent), mais aussi avec un manche trop raide, et le chemin de club est pas bon ce qui crée du slice (effet latéral involontaire).
Du coup aujourd’hui le club idéal pour un amateur pas très sportif comprend:
- une tête large tolérante
- un manche souple et dynamique
- un décalage entyre la tête et le manche pour contrer le slice (“offset”)
Si les pros y gagnent à jouer avec des têtes tolérantes, il est hors de question pour eux d’avoir des clubs avec des manches souples et de l’offset, c’est totalement contre productif!
Tout ça pour essayer de faire le parallèle avec le ping:
- Viser une raquette avec un sweetspot large quel que soit son niveau et dans tous les cas
- Pour tout le reste il faut adapter le dynamisme de la raquette à sa vitesse de bras et à son chemin de raquette, qui peut être mesuré avec une machine facilement.
Un jour j’ai perdu mes lames forgées Ben Hogan, j’étais deg. Je me suis fait prêter par un pote des fers un peu plus tolérants, bah ça m’a fait chier de l’admettre mais je jouais mieux avec, surtout dans les périodes où j’avais plus trop le temps de m’entraîner
C’est exact pareil en tennis avec l’apparition des tamis plus larges, quand tu vois que même les meilleurs joueurs du monde s’y sont mis, tu te dis que la tolérance du sweetspot c’est vraiment un truc à regarder en priorité
Eh oui ce facteur tolérance est souvent générateur de réussite donc de plaisir. C’est l’énorme point fort du Dignics et c’est ce qui me fait l’adopter parce que, si avec le T64 je suis instinctif, c’est parce qu’il me permet de réussir avec facilité la plupart de mes coups en revers… et il se trouve que le Dignics me permet peut-être d’aller encore plus loin, au final, même si je n’en étais pas certain au départ !
Perso, jouer avec un bois trop rapide et exigeant, qui me donne la sensation de me battre avec, ne me donne aucun plaisir. De même que la plupart des tensors parce que c’est pas assez tolérant. C’est bien pour ça que je joue depuis bientôt 10 ans avec du tenergy et du H3, ce sont les revêtements qui offrent la fenêtre de tolérance la meilleure du marché. Bien que ces dernières années, les revêtements à stockage d’énergie de la concurrence, ESN et autres, se soient beaucoup améliorés dans ce domaine… mais jusque là je suis toujours revenu à tenergy/H3 principalement pour cette raison.
Après attention le sweet spot ne fait pas tout. Tu as toujours un excellent sweet spot sur les bois carbone, c’est un des gros intérêts de la fibre synthétique ; mais en contrepartie le dwell time est plus court et au ping, le dwell time est un autre gros facteur de tolérance du matériel.
Ce que tu dis sur le sweet spot ainsi que sur le dwell time est très juste mais tu peux tricher un peu en mettant soit des plaques très adhérentes soit plus tendres.
Je trouve le terme “tolérant” un peu “inadapté” aux T05 et H3.
Pour moi les T05 et H3 sont très linéaires et répondent exactement vis à vis de l’action que tu réalises.
Si tu fais bien ton geste, que ton placement est correct, … tu n’auras pas de surprises avec ces 2 revêtements.
Par contre pour moi un T05 ou un H3 n’est pas tolérant dans le sens ou si tu ne fais pas la bonne action et bien tu prends “grave”
Le H3 est plus “tolérant” dans un domaine (que le T05 aux autres) c’est dans le petit jeu car il est plus “facile” de gérer l’effet
Avec des tensors très dynamiques, de temps en temps, ça réagit un peu “différemment”
Bon alors ça donne quoi ?
Popette a raison de laissé un demi-smic par mois dans du caoutchouc ou pas ?
Ne descendons pas à ce niveau bassement matériel… le débat concerne uniquement l’aspect sportif des choses.
Ok. Donc dans ce cas, vu ce que tu rapportes, tu vas prendre un max de pts, la securite de chaque cote et surtout du plaisir ?