Moi je trouve ça dommage. Le principe d’une équipe de club, c’est de représenter un club , une ville, une région.
La, si les joueurs ne viennent que pour les matchs de l’autre bout de la France ou du monde, c’est totalement artificiel.
Comment créer l’engouement du public ? Comment développer l’image du ping auprès des jeunes ? Comment s’identifier à une équipe de ta région ?
Les jeunes ne croiseront jamais leur idole dans la rue, ne fréquenterons jamais leurs enfants, ne les verrons jamais à l’entraînement… Ça limite drôlement l’intérêt d’avoir une équipe de haut niveau.
Je ne parle même pas des sponsors… Vais je financer un club composé de mercenaires venus des 4 coins du monde qui ne font absolument rien pour la région autre que de jouer un jour par ci par la une compétition par équipe…
S’il n’y a pas assez d’argent dans le système du ping (pub, revenus, subvention…) pour avoir des joueurs locaux, autant diminuer le nombre de joueurs pro, non ?
On pourrait supprimer proA, pro B, n1 et créer une seule superdivision, avec des vrais pro qui habitent dans le lieu ou ils jouent.
Et la division d’en dessous, ça pourrait être des semi pro, qui travaillent à mi temps sur place. Et en dessous, c’est du sport amateur.
Je trouverais cela plus sain.
Ou alors, on abandonne l’idée d’un championnat pro par club, et on créé un système par région, comme le rugby dans certains pays. Ce ne serait plus vraiment des compétitions par équipe, mais par coalition ou zone géographique…
Qu’est-ce qui motiverait un joueur étranger - et sa famille - à s’installer en partie près de son club ?
un environnement plaisant
un projet sportif lisible sur plusieurs années
des structures sportives de qualité, style Hennebont bientôt
une solide rémunération
des commodités et autres facilités (écoles internationales, commerces, transports, opportunités de travail, etc…)
Il y a certainement beaucoup à prévoir et à « offrir » pour qu’un joueur étranger veuille poser ses valises un certain temps. Faut par exemple voir du côté de Gauzy et Calderano à Ochsenhausen.
Peut-être qu’un dirigeant de club comme @lacroute35 a déjà eu ce genre de conversations avec les joueurs étrangers de son équipe 1 ?
Alors oui, tout à fait. Ils habitent toute la semaine à Argentan. D’ailleurs, c’est prévu contractuellement. Laurent Launay ne veut pas entendre parler d’autre chose. C’est le cas pour tous les joueurs d’Argentan depuis toujours. C’est pour ça qu’ils n’ont jamais recruté de très bons joueurs français par exemple ou de mercenaires étrangers. Gusev a eu de gros problèmes pour revenir à Argentan à cause du COVID.
L’avantage, c’est qu’ils ne sont pas dépaysés par la langue ( 4 russes ). Je crois même qu’ils vivent ensemble. Tu ne pensais pas si bien dire en parlant de colonie.
Tu donnes à tous les clubs de Pro A à la Nationale 1 une salle spécifique qu’ils peuvent utiliser tout le temps et tu auras les joueurs qui s’entrainent sur place. Il ne faut pas se leurrer.
Après c’est une chose qui se passe dans quasiment tous les pays, les joueurs se regroupent dans des pôles d’entrainement. En France, tu as Metz en exemple, La Romagne, à un moment il y a eu Villeneuve sur Lot. bien entendu, il y aura toujours des exceptions
Il faut arrêter avec les mercenaires etc… Si on prend notre exemple, les joueurs bien que peu présents sur site sont toujours super bien sur place. Et puis il faut arrêter aussi de faire croire que les clubs qui ont leurs joueurs sur place les font participer aux entrainements du club. Ils ont toujours leur statut à part et c’est bien normal.
Vivre sur place, c’est bien quand le club est basé dans une grande ville. Mais après, c’est difficile de demander à un étranger de s’installer à Morez ou La Romagne, par exemple.
Pour qui aime le ski de fond et le VTT, Morez, c’est top !
Je suis sûr que leur grand Finlandais (Benedek Olah) a l’impression d’être chez lui et s’y éclate…
heu pas très attractif, cholet vient d’etre nommée parmi les villes ou il fait bon vivre…pas loin de la cote vendéenne, pas loin de la cote bretonne, a 40 mn de nantes d’un coté et quasiment pareil d’angers. on est pas non plus dans la france profonde…