Moi, ça m’irait bien: deux pour reprendre tranquillou, sans risque, sans stress, quasi l’idéal…
A deux, on peut être à l’affût de tout ce que fait l’autre, notamment ce qui peut poser problème…
Moi, ça m’irait bien: deux pour reprendre tranquillou, sans risque, sans stress, quasi l’idéal…
A deux, on peut être à l’affût de tout ce que fait l’autre, notamment ce qui peut poser problème…
Absolument ! C’était la meilleure configuration pour ma reprise.
Parce que même une salle avec 10 joueurs, c’est déjà plus compliqué.
meme si d apres moi tu accordes vraiment trop de détails pour ta reprise ( ce n est que mon avis perso je ne critique pas, meme si je pense que c est un peu trop exagéré… )
J espere que tu as pris beaucoup de plaisir et que tu as passé un bon moment de ping
Les chiffres s’améliorent de jours en jours. Pour la reprise en août, on aura, avec un peu de chance, oublié ces restrictions.
Cet après-midi, j’ai une pensée pour Michel du Var qui doit se faire opérer actuellement ou prochainement. J’en profite donc pour lui souhaiter bon courage et un prompt rétablissement afin de pouvoir rejouer le plus vite possible.
J’adhère également à tes voeux qu’il nous revienne bientôt, en bonne forme.
Allez Michel…
…
Purée, il faut faire gaffe à ce qu’on écrit. Les enquêteurs de Cold Case sont en action.
Même quand le BAC est donné, vous faites l’exploit de pas l’avoir. Je sais pas si je dois avoir honte ou pitié de vous.
Traduire Tweet
18 h 47 · 7 juil.2020 · Twitter pour iPhone
Des branleurs, il y en a et il y en aura toujours !
Oui mais là, pour ne pas l’avoir ( surtout avec le rattrapage ) , il fallait vraiment en faire la demande.
Je pense que les 1 % qui l’auront pas méritent une médaille. ( recalés pour dire que ce n’est pas 100 % et donc la bonne cause)
Bah tu sais… Il y a des gens qui ne foutent vraiment rien toute l’année !!
Pour avoir le bac, il faut avoir minimum 8-10 de moyenne il me semble ? Hé bien dans ma classe, il y a des gens qui ont réussi à avoir 7 en seconde…
Comme je t’ai dis:
Après faut savoir que les études c’est pas fait pour tout le monde non plus. Et en étant débrouillard, même sans bac, avec un peu d’imagination y a moyen de faire de belles choses et de mener sa barque.
Et puis y a ceux qui n’iront jamais bien loin. Mais ma foi, tant qu’ils sont heureux, je crois que c’est le plus important. Tout le monde ne peut/veut pas forcément faire un truc qui demande des prérequis donnés.
Les branleurs sont pas toujours là où on le croit. Je sais de quoi je parle.
Une histoire dont zorro est le héros à suivre …
Z comme Zorro
Zorro s’était qualifié à la sueur de son front en finale du tournoi de Ping du camping de Walhala les flots, dans ces contrées nordiques renommées où les chopes de bière s’entrechoquent le mieux en France à l’issue des rencontres.
Il avait défait sans coup férir quelques adversaires plus ou moins aguerris aux noms évocateurs mais néanmoins poétiques, dont le dernier, Don Quichoppe (de la Manche) lui avait donné du fil à retordre.
Zorro n’avait dû son salut qu’à la souplesse légendaire de son poignet ; Il s’était en effet mis en tête de battre Don Quichoppe à son propre jeu, qui se résumait en une seule phrase : je chope donc je suis. Il avait brillamment remporté cette demi-finale à la belle 12 à 10 sur un retour de service volé. Un coup de poignet savamment dosé avait suffi.
Sous son masque qui ne le quittait jamais, (sauf quand sa femme le lui lavait), Zorro s’était senti sourire. Juste l’espace d’un instant, juste avant qu’il n’ apprenne le nom du finaliste : Zarathustra.
Un nom à coucher dehors, songea t il, Il n’est sûrement pas du camping, mais qu’importe, j’en viendrai à bout, n’est-ce pas Bernardo ? fit-il en s’adressant à sa raquette, comme si celle-ci pouvait lui répondre.
_ On peut attendre quelques instants avant de jouer la finale ? le pria Zarathustra.
Zorro en profita pour examiner attentivement la raquette de Zarathustra.
Une raquette à coucher dehors effectivement, pensa t- il.
Un bois sans âge recouvert d’un grip qui semblait avoir bien vécu et …cauchemar ! Deux picots longs , un alligator au nom évocateur s’il en est, sous-tendu par une mousse que Zorro évalua approximativement à 1,5 mm d’épaisseur.
Voilà qui ne court pas les rues, se dit-il.
Voyons voir en revers.
-Mince Bernardo, il va falloir s’employer, le mythique Grass d tecs… toute une histoire dans la communauté pongiste. L’arme ultime des fourbes, il faudra être à la fois aux aguets et au taquet. Ce sera tout sauf une partie de plaisir.
Par acquis de conscience, Zorro fit glisser une balle sur les deux picots.
Au moins Zarathustra n’était-il pas un tricheur. Ses picots ne sont pas lisses, il n’aurait plus manqué que ça.
-On peut commencer l’échauffement si tu veux, lui proposa Zarathustra.
Zorro acquiesça, bien qu’il n’appréciât guère le tutoiement.
D’emblée Zorro se sentit désorienté. impossible de régler ses coups.
Zarathustra ne lui avait guère facilité la tâche. Balles flottantes, sans consistance, attaques éclairs surprises à contre-pieds, voilà qui n’augurait rien de bien folichon.
Les deux minutes réglementaires d’échauffement passées, soit en fait 5 bonnes minutes de supplice ininterrompu pour Zorro, l’arbitre décréta que la partie pouvait commencer.
-Mais auparavant il faudra tomber le masque, fit l’arbitre.
-Jamais sans mon masque, lui rétorqua Zorro. Question d’honneur et de principe même. On est en plein été, j’ai déjà dû tomber la cape et déjà là franchement, j’ai l’air de quoi en short noir ?
-Si Zarathustra est d’accord, je n’y vois pas d’inconvénient alors, dit l’arbitre.
Zarathustra ne fit pas d’histoires et proposa immédiatement de commencer.
Zorro gagna le droit de servir le premier.
Ce fut une partie interminable. Zorro attaqua tout comme à son habitude mais se vit opposer une résistance farouche. Ses balles topspinnées lui revenaient en pleine face telles un boomerang. Il perdit le premier set , de même il perdit aussi le second, sur le même score peu glorieux de 11 à 4.
Zorro était désemparé à l’entrée du troisième set, il perdait mais avait cependant l’impression de tout donner. Il regardait Bernardo pensivement.
Il va me falloir changer de tactique, songea t-il alors.
Chose inconcevable quelques minutes plus tôt, Zorro tomba son masque. Les rares spectatrices le couvèrent d’un œil langoureux. Hé le beau gosse, si ça se trouve, il occupe la tente d à côté…
Zorro joua à la baballe, balles molles sur balles molles , se refusant d’attaquer, reniant tous ses principes. Intérieurement il se sentait l’âme d’un renégat, il
avait renoncé à tous ses principes. Il gagna cependant le troisième set 11 à 8.
Il s’imposa également sur le même score dans la quatrième manche. Zarathustra avait tenté quelques attaques, mais Zorro était en jambes à présent. Il avait ramené les sèches attaques en balles hautes avec une maestria indéniable. Jusqu’à ce que Zarathustra s’épuise.
La dernière manche allait commencer.
Zorro, à défaut d’être totalement serein, se sentait cependant confiant.
On ne change pas une tactique qui gagne, hein Bernardo ?
Mais Zarathustra ne l’entendait pas de cette oreille. Il se mit à ralentir le jeu, à endormir Zorro qui ne se décidait plus à attaquer.
Quelques spectatrices baillèrent.
-Il est beau gosse, mais il doit être un peu ennuyeux au pieu. Il avait montré du panache pourtant en début de partie. Oui, mais il avait perdu. Le pauvre, il faut le soutenir moralement. Vas y mon beau Zorro, on est avec toi , tu l’auras à l’usure le vilain Zarathustra.
10 minutes plus tard, l’arbitre interrompit le cours de l’échange en annonçant :
Règle d’accélération .
Il fit un rapide petit topo au public qui s était massé dans le grand club housse du camping.
Il désigna son assesseur qui serait en charge de compter les renvois.
La partie reprenait, chacun servant à présent à tour de rôle.
Le score était de 5 partout.
Zorro se déchaîna sur son premier service , service long sur le revers, sans effets, avant de promener Zarathustra à gauche, à droite et d’enchainer par un coup droit magistral, le même qui faisait trembler les portes des gymnases du temps de son jeune âge.
Il attaqua derechef, lorsque ce fut au tour de Zarathustra de servir.
Il lui envoya des balles hautes, en profondeur. Zarathustra fut incapable de smatcher correctement.
7 à 5 pour Zorro.
Il avait trouvé la bonne tactique, celle qui convenait pour s’imposer. Il se sentait plein de force et de vigueur à présent.
C’était sans compter sur deux balles volées de Zarathustra.
Le public manifesta par des grognements. Quelques spectatrices fermèrent les yeux.
7 partout. Puis 8 à 7 pour Zorro. 8 à 8 suite à une attaque désespérée de Zarathustra, mais qui fit mouche néanmoins sur le ventre de Zorro.
La sueur collait aux mains des deux protagonistes. Qui s’épongèrent. Le suspense allait grandissant, dans l’air la tension était devenue palpable, chacun comme chacune retenant sa respiration.
Zarathustra avait aussi des partisans, le combat devenait colossal.
Service gagnant de Zorro, suivi d’un service raté de Zarathustra. C’était la balle de match. 10 à 8 pour Zorro. La fin était proche.
Ce fut au moment où Zorro allait servir pour le gain de la partie qu’on vit entrer une furie qui vociférait à tour de voix.
-Bon , où il est encore passé mon homme ? Je lui avais dit , et il m’avait promis, pas plus d une demi heure de ping par jour. Je rentre de la plage et j’apprends qu’il fait un tournoi ! Oh Zorro , tu viens ou faut que je vienne te chercher ? cria la mégère au regard peu amène et aux biceps saillants.
Plus un bruit dans la salle, Zorro semblait hésiter. Il allait servir pour le gain du match. Allait-il devoir renoncer et se soumettre une fois de plus ? Terrible destin que le sien.
-Silence femme !
Ainsi parla Zarathustra d’une voix de stentor.
Zorro se décida à servir. La balle effleura le filet. Service à remettre, Zorro était fébrile et Zarathustra le sentait.
Zorro manqua le service suivant, trop court trop coupé, dans le filet.
10 à 9, service Zarathustra, annonça l’arbitre.
-Dernière sommation, je te préviens que si tu ne poses pas ta raquette immédiatement, je rentre chez ma mère et c’en sera fini à jamais.
-Va où le devoir t’appelle, femme !
Ainsi parla Zarathustra.
Zarathustra servit milieu de table , passa à l’attaque en petit lift rapide. Zorro opta pour le repli défensif.
Bon sang, songea-il , il fallait encore renvoyer la balle 11 fois et le tournoi de Walahala les flots viendrait se joindre à mon palmarès. Sauf que tous ont été interrompus par ma, par ma…
Mégère fut le mot qui lui vint à l’esprit.
Zarathustra enchaîna les gauches droites à toute allure, mais Zorro galopait, un vrai mort de faim.
Plus qu’un renvoi et hop il serait vainqueur.
Zarathustra mit toute sa puissance dans le dernier smatch, que Zorro rattrapa du bout de la raquette.
Sa balle alla s’écraser contre le coin gauche de la table, laissant pantois Zarathustra.
Zorro avait gagné : 11 à 9 au set ultime.
Le public applaudit très fort.
-Félicitations , tu as très bien joué !
Ainsi parla Zarathustra.
-Merci merci à toi, bredouilla Zorro, des larmes aux yeux.
Déjà on entourait le vainqueur, le congratulant à qui mieux mieux.
-Viens Zarathustra je te paie un verre , c’est ma tournée !
D’ailleurs j’offre une tournée générale. Tous au bar tous au Walhala !
-Mais, ta femme ? s’enquit Zarathustra.
-Laisse, fit Zorro. Je crois que c’est de l’histoire ancienne. N’est-ce pas Bernardo ? C’était elle ou toi .
-C’était écrit.
Ainsi parla Zarathustra.
On éclusa quelques gorgeons, on refit le monde, on refit même les matchs.
Bon je crois que j’ai ma dose, fit Zorro quelques heures quelques siècles plus tard. Tu viens Bernardo ?
-Vous avez ma bénédiction.
Ainsi parla Zarathustra.
Mais comment as-tu connu cette histoire ? C’est réellement autobiographique.
Tu peux donc la mettre sur mon sujet " Les chroniques de Zorro". A retweeter d’urgence. Merci pour cette histoire vécue. Moralité: Intelligence et patience sont bien plus efficaces que force et précipitation.
Alors comme on le dit souvent : la réalité dépasse la fiction…
En recoupant tout ce que j’ai vécu dans une unité de temps et de lieux . Oui. Mais pas en même temps.
Je ne pensais pas si bien dire.
Bon, les résultats du bac sont tombés : 98,8 % ( bac général )
Maintenant, c’est sûr, on est le pays avec le plus grand nombre de bacheliers. On est vraiment les meilleurs.
Félicitations aux 1 % qui ont réussi à ne pas l’avoir contre vents et marées. Et si c’était eux les véritables bons ? Dans vingt ans, lorsqu’ils auront réussi d’une autre façon, ils pourront se vanter comme en 1968, « je ne l’ai pas eu ».