Je vais parler de ca au président du club, c’est un bon moyen d’attirer des jeunes au club
Ou est le problème à ce que les gens souhaitent simplement s’amuser au ping pong ?
Dans mon gros club on a eu 2 situations, un entraineur axé haut niveau (CTD ) le nombre de jeunes est passé de 130 à 100 en 2 ans, en gros tous les jeunes “loisirs” ont été dégoutés, alors qu’il avait un entraineur adjoint qui l’aidait sur ces loisirs.
Un nouvel entraineur est arrivé, prêt à faire jouer tout le monde et on est remonté à 130.
Les entraineurs ont une culture du haut niveau et peu sont axés à faire jouer les loisirs alors que c’est facilement un bon 1/3 des licenciés (même si il est vrai que c’est des licenciés volatiles)
IL n’y a pas de problème a partir du moment ou on peut compter sur eux en compétition. Un coup je suis la et un coup non, sans avertir personne, et les autres se retrouvent a deux pour jouer le vendredi. c’est eux qui ont demandé a faire de la compétition.
Je pense que ça a été caricatural de dire que les jeunes sont feignants, mais bon tout dépend si tu es un “vieux con” ou un “petit con”. Perso y’a de tout, et des jeunes motivés j’en ai toujours vu dans les mêmes proportions depuis presque 20ans de ping maintenant. Ce qu’il y a toujours aussi c’est qu’on perd pour les études, pour la vie en général.
Je pense que notre sport n’accorde pas assez d’importance à ceux qui veulent jouer pour le plaisir et pas seulement pour le plaisir de la compet et de progresser. C’est quelque chose que le tennis a très bien su faire.
D’accord avec ta dernière phrase, j’en ai parlé plusieurs fois dans le forum.
Pourtant, l’âme et la pérennité d’un club tiennent plus à la fidélité de ses “anciens” adhérents qu’à l’image assez volatile de ses jeunes compétiteurs. Mais c’est vrai qu’on est à l’époque de l’image…
Or, à l’air des entraineurs tous azimuts, si maintenant tous les jeunes savent jouer au ping avec les bons gestes, on a l’impression que les dits entraineurs pensent n’être jugés qu’aux résultats en compétition, que ce soit la seule chose qui permette de quantifier leur valeur. Une sorte de culture du résultat peut-être ?
Peut-être pas complétement à tort d’ailleurs, hélas…
Le côté ludique a été mis de côté au profit du “tchoo” guerrier. Quel dommage…
Pas tout a fait d’accord avec toi. Les jeunes peuvent jouer en club, avec un encadrement, seulement pour le plaisir, en compétition également, en D4, le JT ping, ou autres compétitions pour jeunes. Il existe aussi des tournois d’été ouvert a tous, des clubs qui organise des tournois dans les écoles.
Je pense que notre sport accorde de l’importance aux jeunes, mais que peux d’entre eux deviennent accroc. Mais c’était déja comme ca il y a 30 ans, le ping manque de com, de valorisation auprés du grand public.
Au dela de la com (le bad fait peu de com ), des jeunes que je vois il y a une question de psychomotricité. De par leurs parcours sportifs les jeunes travaillent et apprennent à maitriser surtout les grands segments, au ping on a bcp plus besoin rapidement des petits segments. Cela complique tout de suite les choses, on peut bien sur très rapidement se faire plaisir au ping (on rejoint la notion de plaisir et de ping loisir) mais bcp de jeunes (pas tous hein) arrivent avec une psychomotricité (et proprioception) pas top (et quelque soit l’âge) ce qui peut parfois être un frein aussi, pas insurmontable loin de là mais une difficulté en plus qui n’est d’ailleurs pas exclusive au ping).
Les jeunes peut être (et encore ne sont ils pas mis de côté pour les meilleurs ?) mais les adultes ?
Une personne qui a trente ans veux commencer le ping, elle fait comment ? C’est beaucoup plus compliqué et pourtant avoir une masse d’adulte ça te fait des bénévoles, des JA etc…
Le ping manque de communication, je suis bien d’accord, surtout que les jeunes échouent au ping souvent et ceux qui aiment le sport trouvent autre chose car le ping ne fait pas parti des premiers choix.
Encadrer des jeunes, on sait très bien le faire, mais sinon au niveau de l’offre on est quand même plus limité en dehors du parcours progression+compétition.
Oui le bad arrive à séduire de nombreux adultes depuis quelques années, je pense que c’est un sport qui a bien adapté son offre. Si je peux me permettre ce terme.
Comme Gilles 71 je suis tout a fait d’accord avec ta dernière phrase car le but premier d’ un club sportif doit être d’encourager la pratique sportive.
La championnite est secondaire .
Y’a du vrai dans pas mal des réflexions lues plus haut. C’est vrai que l’évolution du numérique tend à diminuer le goût de l’effort chez les jeunes. On ne peut d’ailleurs pas se référer aux gamers d’il y a 20 ans pour dire qu’ils jouaient déjà aux jeux vidéos ; à l’époque les jeux vidéos étaient beaucoup plus difficiles techniquement, et pour aller au niveau suivant il fallait repasser inlassablement par les mêmes niveaux… l’évolution des jeux vidéos reflète l’évolution de la société : d’abord pour “finir” un jeu il fallait te taper tous les niveaux ; ensuite on a vu l’arrivée des points de sauvegarde, ensuite les sauvegardes se faisaient automatiquement, et maintenant on parle de jeu “à la difficulté digne d’un temps révolu” dès qu’on ne peut plus se balader d’un bout à l’autre du jeu dès la première mise en route ! Et on compte la durée de vie d’un jeu en heures alors qu’à l’époque de Super Mario bros, Metroid et autres, tu comptais plutôt en jours… voire en semaines !
Il y a des choses contre laquelle un président de club ne peut pas lutter. On en parlait encore lors de la dernière bouffe entre potes en AGR ; un jeune avait assuré en fin de saison dernière qu’on pourrait compter sur lui, au final il a joué deux matches… et le président de s’étonner de ce manque… mais je lui ai dit : le jeune a 20 ans, il découvre la vie étudiante, une nouvelle ville, une nouvelle vie, des nouvelles activités et responsabilités, fallait pas compter dessus… moi aussi à 21-22 ans j’ai eu envie de relâcher le ping pour aller goûter un autre sport, suivre les filles au volley, aller en soirée, faire de la musique… j’étais assez mordu de ping pour ne pas arrêter, au final je n’ai vraiment arrêté que deux ans mais je suis resté “en roue libre” pendant 5 ans, alors que si j’avais continué j’aurais probablement progressé davantage. Mon club de l’époque disposait d’une belle structure, avec de la relance, des gens gentils et accueillants, des entraînements organisés… tout ce qui me manquait dans mon club d’origine (à part les qualités humaines), mais je n’avais plus autant envie, voilà tout.
Je pense que pour lutter contre la fuite des jeunes, il faut s’occuper mieux des adultes qui démarrent le ping. Parce que pour eux, là oui, c’est dur. Quand tu as 30 ans et que tu démarres le ping avec zéro technique, et que tu te retrouves en départementale avec des vieux (potentiellement picoteux) de minimum 20 ans de plus que toi, ou des gamins qui te mettent caisse sur caisse, c’est même TRES dur… or les adultes de 30 ans, ce sont ceux qui font des gamins, qui auront peut-être envie de jouer au ping. Et pour eux rien n’est fait : les compétitions de ping sont longues et chronophages, ils sont opposés à des gens qui, même mauvais, ont un bagage technique bien plus important, genre le vieux picoteux en crabe qui te pourrit la vie, quand tu as un bon bagage technique c’est intéressant à jouer, mais quand tu démarres le ping et que la balle fait n’imp’, c’est gonflant… enfin c’est pas spécifique aux picoteux, c’est juste un exemple, un gamin qui sert marteau avec son tenergy peut être tout autant frustrant (zorro ne t’emballe pas stp).
Je pense qu’on devrait améliorer l’offre de ping loisir, créer des compétitions moins chronophages, comme des systèmes de coupe Davis avec des dates à programmer soi-même avec les adversaires avec une date butoir, des compétitions réservées à ceux qui n’ont pas de licence fédérale ou qui sont en-dessous d’un certain classement. Au sein des clubs, il ne faut pas négliger l’entrainement des adultes débutants ou de petit niveau (sous les 8 on va dire), ce sont souvent les gens les plus motivés et même s’ils ne seront jamais des champions, ils méritent qu’on s’occupe d’eux convenablement, ils sont souvent demandeurs et assidus d’entrainements dirigés et ils ont des enfants qui pourront s’intéresser à ce sport et devenir mordus…
Je prends l’exemple du volley, dans le Rhône il y avait un championnat de loisir-compétition qui était très couru, on y croisait des anciens joueurs qui reprenaient doucement en se débrouillant avec les horaires de boulot, des amateurs qui commençaient à bien jouer, des gamins qui venaient avec leurs parents… et dans ce petit monde, il y avait tout un tas de joueurs qui prenaient au bout d’un moment une licence fédérale, parce qu’ils prenaient du galon, ou qu’ils retrouvaient leurs automatismes, ou que le gamin se débrouillat bien… en ping, y’a pas vraiment d’équivalent, en tout cas pas dans toutes les régions. Ici en Alsace, c’est les fédérations AGR et CDSLS qui occupent cette place ; mais le problème c’est que la FFTT est tellement plus contraignante que les joueurs d’AGR ou de CDSLS ne font pas forcément le pas d’aller jouer en FFTT, à part ceux qui étaient déjà FFTT avant. Au contraire, on aurait plutôt tendance à observer une fuite des joueurs FFTT vers les autres championnats, moins gourmands en temps (parfois, pas toujours), ou plus détendus, ou qui permettent une participation plus sporadique. Et là on pousse aussi en AGR pour avoir un championnat moins chronophage.
moi y a 3 ans et demi j ai contacté 2 club proche de mon domicile l un grosse structure l autre petite et le premier m a répondu qu’ il faut passer faire un essai voir si j avais un bon niveau a celui ci je lui ai répondu ceci /désolé je ne viendrais pas car vous n’ écoutez pas et votre façon de faire ne me plait pas d autant que c est une reprise donc pas forcement en competition
pour le second j ai été reçu c était super voila pour certains clubs deux façons d accueillir et ca dois etre aussi le cas avec les personnes qui commencent tres tard le tennis de table
Remarquable (forme) et séduisant (fond)!
Néanmoins, popette59, pas un poil … (hihihi) chronophage la rédaction d’un tel argumentaire? Euh … j’blague … pour une fois.
Même pas ! Je suis le Lucky Luke des forums, je tape plus vite que mon ombre.
Gaffe, popette, qu’une VIP ne te demande d’être … (hihihi) son agent de protection. Désolé pour mon ultime hs (sur … (hihihi) ce topic).
Je suis bien d’accord sur ton argumentaire sur les jeux vidéos. Pour y avoir beaucoup joué, avant il fallait souffrir pour arriver au bout. aujourd’hui, il ne faut “que” du temps. Et pourtant le jeu vidéo n’a jamais été aussi répandu qu’aujourd’hui.
Je pense qu’on a atteint le revers de la médaille de la route du haut niveau. Il fallait la mettre en place parce qu’on arrivait pas à remplacer nos mousquetaires. Mais on a oublié “la classe moyenne” du ping.
Mon club actuel est l’exemple parfait, une masse de jeunes incroyables, sportivement il a jamais été aussi haut. Mais plus qu’une dizaine d’adultes et résultat gros déficit et le club se meurt.
Bonne analyse popette, c’est ce qu’on a commencé à faire depuis la saison dernière, on était arrivé à un stade où on se retrouvait à 3 ou 4 dans la salle pour s’entrainer, et depuis qu’on s’occuppe un peu plus des adultes débutants, il y a une tout autre dynamique qui s’est instaurée au club, en plus ils progressent mieux que la plupart de nos jeunes, ils commencent à intégrer les équipes en D2, permettant par la même occasion d’intégrer aussi nos jeunes débutants en progression et leur faire découvrir le championnat par équipe sans se prendre la tête. Je suis bien convaincu que c’est par là qu’on arrivera à se (re)développer.
J’en suis convaincu oui. Il y a une demande d’activité physique des 30-40 ans, qui sont dans la vie active (normalement…), qui ont une famille mais aussi envie/besoin d’une activité qui leur permette de se défouler un peu. Il faut juste que cette activité ne vienne pas trop mordre sur un planning déjà surchargé. Même les passionnés ont du mal à concilier leur planning avec l’entraînement et les matches, alors si on veut attirer des nouveaux joueurs plus stables, c’est les 30-40 ans qu’il faut cibler, mais en tenant compte de leurs contraintes.
Je dirais même jusqu’à 50 ans, on en a pas mal aussi dans cette tranche.
Après, pour ceux qui veulent faire un sport en compétition sans vouloir passer 15 demie-journées dans l’année à des compétitions… je ne comprends pas trop la logique. Soit on veut simplement jouer et s’amuser (et c’est très bien, et très sympa aussi), soit on veut jouer en compétition et on est OK pour s’investir un minimum.
On est quand même dans un sport avec 4 mois de l’année sans compétition, y’a pas tant de weekends de compétition que ça pour qui ne fait que le championnat (14, mettons 15 en jouant des titres… si l’on dispute toutes les rencontres, donc potentiellement moins). Quand je vois le nombre de journées disputées par les collègues qui font du foot, c’est autre chose !
J’ai toujours du mal quand on soulève le fait que les rencontres sont trop longues ou trop nombreuses, je pense pas que ce soit le noeud du problème pour ma part. Désolé pour ce petit HS, je suis le sujet avec intérêt en tout cas, il y a beaucoup d’interventions très intéressantes, comme souvent
dans mon club certains ne vont jamais jouer la semaine mais font partie d’une équipe et de toute façon les entrainements ce ne sont que des matchs mais on veut quand même s’améliorer!!!