Pour avoir joué dans les années 90 / 2000 et pour être encore joueur aujourd’hui, je ne trouve pas le jeu vidéo plus simple qu’à l’époque. Il est plus accessible, surtout, notamment vis-à-vis des “non-gamers” ou “casual gamers”. De là à dire que la maitrise des jeux est simple, non.
De surcroit, plus on avance, et plus le jeu vidéo récupère des codes du sport (d’où le terme e-sport qui émerge un peu partout même si, à mon sens, il est utilisé de manière abusive aujourd’hui).
J’entends par là que, pour qui s’en donne les moyens, le jeu vidéo aujourd’hui met en avant des valeurs de compétition : progression, fair-play, remise en question, adaptation…
Pour faire simple : les non-joueurs ou joueurs occasionnels jugent la pertinence des jeux vidéos sur 2 choses :
- Les jeux grands publics, qui ne représentent qu’une minorité des jeux existants et qui pour la plupart ne mettent absolument pas en avant les valeurs dont j’ai parlé plus haut.
- Ce qu’ils voient aux médias c’est-à-dire les joueurs dépendants qui passent leur journée à farmer sur Wow. En sachant que le jeu vidéo, dans le cas présent, est une conséquence et non une cause, comme beaucoup d’addictions.
Pourquoi ce HS ? Pour dire que le jeu vidéo n’est pas un loisir néfaste si on l’aborde de la bonne manière. Comme beaucoup de loisirs d’ailleurs. Et surtout, que je ne vois absolument pas le rapport entre le fait de jouer aux jeux vidéos et le fait d’être pris de “flemme” lorsqu’il s’agit de s’entrainer dans un sport.
Je veux dire, j’entends souvent dans mon club des joueurs dire “je ne serai pas à l’entrainement ce soir, je regarde tel emission, tel match…” A croire que c’est une “excuse” valable alors que si je dis “j’ai une compétition sur tel jeu vidéo”, ce ne sera pas recevable.
Pardonnez mon coup de gueule, mais par endroits je trouve quand même le topic un peu cliché à l’égard des jeunes, des jeux vidéos, des nouvelles technologies… Et c’est dommage sur un forum de tennis de table, une discipline réputée pour son ouverture et son accessibilité (socialement parlant).
Ceci étant, si une étude chiffrée met en avant une corrélation entre les éléments cités juste au-dessus et une baisse de motivation chez les jeunes au ping, je serai prêt à en débattre plus avant (d’autant que tout cliché possède une part de vérité)