Déjà il y a le fait que le ping n’est pas un sport médiatisé et qui ne donne pas envie lorsqu’on ne connaît pas. Image de sport de camping, où l’on a pas besoin de faire beaucoup d’effort pour pratiquer.
Les sports qui remportent régulièrement des médailles ou font des bons résultats vont être médiatisés et vont naturellement plus intéresser les jeunes.
Aussi, cela peut être complexe à aborder pour un débutant, notamment avec la gestion des effets. Cela peut rapidement rebuter des joueurs débutants, comparé à des sports comme le tennis ou badminton qui sont un peu plus simple au début.
Pour moi, une des principales causes, c’est qu’au ping il y a énormément de clubs (comparé au nombre d’adhérents et beaucoup de petits clubs), et beaucoup de clubs n’ont pas d’entraîneurs. Ce manque de structure n’encourage pas les parents à inscrire les jeunes au ping. Et les parents ne vont pas non plus vouloir faire pas mal de km pour aller dans un club plus structuré.
Au badminton ou tennis, dans presque tous les clubs, il y a au moins un entraîneur.
C’est je pense aussi l’essentiel du problème. Bien sûr c’est difficile à solutionner car les subventions baissent en même temps que le bénévolat. Mais comme j’en ai parlé, cette possible piste d’amélioration, je la vois d’une manière criarde dans mon nouveau club depuis 2 ans : salle ouverte tous les jours, 1 entraineur chaque jour, des niveaux répartis de manière homogène de 500 points à 2000 points et enfin tout le monde joue avec tout le monde, c’est souvent imposé dans les séances dirigées et devenu une habitude qui permet d’éviter les “stars du ping” comme j’en voyais avant, évitant systématiquement de jouer avec les joueurs ayant 2 classements de moins !
La solution c’est les jeunes, c’est une évidence mais ça ne fait pas de mal de le rappeler, et surtout pour les fidéliser, il faut FAIRE DU SPORT, c’est à dire le moins possible de parlote et les faire courir, taper dans la balle. J’ai pas mal étudié les manières de faire des entraineurs et j’en ai vu qui pour schématiser “se fait plaisir” en parlant … trop ! Sur une séance de 90 minutes, il doit y avoir 80 minutes à faire du sport. Des séances où les enfants sont assis autour de l’entraineur pendant 10 minutes à l’écouter causer, j’en ai vu dans mes clubs précédents mais maintenant c’est zéro séance de ce type, la parlote c’est juste 3 minutes au début si nécessaire et 30 secondes au milieu quand il le faut. Mais oui pour l’entraineur c’est pas des vacances. Par exemple, les entrainements que j’anime seul, c’est toujours au début un “parcours du combattant” (atelier de motricité). C’est du boulot, il faut une demi-heure pour installer, il faut un stock de balles pour faire au moins 1 atelier panier mais on voit nettement que les gamins adorent. Et en plus progressent plus vite car ça booste leur motivation.
Mais le “retour sur investissement” est énormissime et presque instantané, on le voit sur la bouille des débutants et la satisfaction des parents qui viennent chercher leur bambin (entre autres “il va bien dormir ce soir” )
Pour les entrainements des meilleurs, l’entraineur fait la même chose (je m’en suis juste inspiré) et on voit nettement que ça marche, ceux qui avaient tendance à éviter les entrainements dirigés n’en loupent pas un …
Pour résumer, selon moi le type d’entrainement joue énormément sur la motivation des joueurs. Dans d’autres clubs, j’ai vu pas mal de joueurs doués arrêter le ping. Dans ces cas, on dit toujours “ils sont bons dans tous les sports, normal …” mais je pense plutôt que il faut quetout le monde dans le club mette de l’énergie à la mesure de ses possibilités.
Oui c’est ça. Comme une poule A ou B à 6. Seul truc que je trouve dommage, l’un des joueurs ne fait pas les doubles. A part ça c’est pas mal et en jouant sur 2 tables ça s’enchaîne vite. Par contre pour encourager et coacher là c’est compliqué… t’es tout seul à jouer quoi. Je trouve qu’à 4 en s’organisant bien tu arrives encore à coacher et encourager. Je pense que ça nous a fait gagner quelques matches samedi…
Voilà. Il est là le principal problème ! Les gens ne veulent plus de contraintes de calendrier et d’emploi du temps. C’est à l’image de notre société. On veut être libre dans une société de moins en moins sécurisante et instable, on ne veut plus s’engager ( dans une équipe comme dans nos vies sentimentales ).
pour enlever de la pression et de l’enervement et retrouver plus de plaisir il faudrait peut etre ce rapprocher du systeme de classement du tennis qui valorise la victoire.
Le souci c’est que ça, c’est sociétal et tu n’y pourras rien changer. Vu que tout le monde a maintenant un emploi du temps de ministre, et moi le premier, c’est clair que s’engager c’est difficile et si tu le fais ça demande une organisation. Alors si la ligue te modifie trois fois le calendrier au cours du mois de septembre pour la phase à venir, ça n’aide pas.
Moi j’ai arrêté les indives il y a plusieurs années, parce que ça prend trop de temps. Une journée entière le dimanche mobilisée pour jouer 6 matches, c’est pas possible. Et encore tu peux même n’en jouer que 5 pour peu q’un mec qui s’est vautré ne prétexte un problème médical pour se barrer. Et vu qu’ils ont perdu tellement de joueurs qu’ils ne pénalisent plus ce genre de comportement, les mecs ne se gênent pas.
Le système de classements par points, ajoute aussi beaucoup de pression, voire il y a des joueurs qui sélectionnent leurs matches ou leurs tournois pour ne pas risquer de perdre des points. C’est vrai qu’il faudrait valoriser la victoire. Perdre des points quand tu perds un plus fort que toi au classement, où est la logique ? SI t’es pas bien, c’est vite la descente aux enfers… et tu peux même pas te refaire une santé en jouant au-dessus de ton niveau parce que tu continues de perdre des points ! Donc par exemple en tournoi, les mecs ne font que les séries qu’ils pensent pouvoir gagner, sinon ils ont la trouille… c’est nul. Bon moi j’ai tendance à m’en foutre et à faire quand même les grosses séries pour m’amuser, mais ça te coûte quelques plumes quand même.
J’aime assez l’idée, au moins sur les premiers classements : ça encouragerait à faire plus de compétitions aussi : par exemple pas mal de joueurs ne font pas de tournois en fin d’année, de peur de perdre les points durement gagnés en saison “régulière”…
Ou alors ils jouent dans des tableaux bien plus fort, en se disant “je perds sur plus fort, je perds peu et si je fais une grosse perf j’ai fait ma journée…” : résultat , des tableaux avec uniquement des joueurs sous-classes
Si ça se transformait en “points bonus”, peut-être que ça motiverait …et de grosses participations aux tournois, c’est parfois vital pour les clubs.
Pour la Course à pieds, entre les programmes sur le net, les nouvelles technos (montres, gps, …), les partages de parcours, de performances, …les groupes de “joggers”, les organisations “intra entreprises”, … les coureurs ont les moyens de s’entrainer comme les pros, et je pense que ça participe au succès de la discipline.
Hand, Basket, … chez les jeunes, il y a souvent un entraineur amateur (mais souvent diplômé). Parfois un jeune motivé, parfois un adulte de l’équipe “adulte”
carrément quand je vois sur ma saison dernière en ne faisant que les matchs par equipe, malgres un pourcentage de victoire à + 60 % je fini ma saison en négatif a cause de la dérive.
Quand tu commences ton année à 500 débutant , et que tu la finis à 450, c’est dur pour le moral
Perso, des matchs plus courts, dans un format plus souple (jour à définir entre équipes par exemple), ça aiderait à faire entrer des loisirs dans la compétition, au moins à essayer 1 fois.
Parce que dire “tu vas bloquer ton samedi soir pendant 4h ou 5h pour prendre 3 volées parce que tu débutes”, c’est pas facile, faut bien tourner le truc
Le souci c’est que je doute que la fédération revienne sur le classement par points. C’était tellement une usine à gaz à mettre en place… ils ne vont pas revenir au système d’avant. Et si tu mets un classement qui favorise le positif, la douloureuse en termes de dérive va être beaucoup plus forte en fin d’année…
Sauf si on s’en fout du nombre total de points et de la pyramide ( comme au tennis ). Donc , plus de dérives, ajustement des barèmes en contres, … et le tour est joué.
C’est une histoire qu’un très bon joueur m’a raconté donc je relate.
Aux indivs en régionale tous les joueurs double backsides sont d’accord entre eux pour dire que la Butterfly 3* est un caillou et qu’il n’y a aucun plaisir à jouer avec.
Donc ils viennent avec leurs propres balles pour ne pas jouer avec les Butterfly fournies par l’organisation.
Mais quand il faut jouer un défenseur, d’un coup bah tu comprends gars, il faut jouer avec la Butterfly, c’est la balle de l’orga on n’a pas le choix. Je trouve qu’éthiquement c’est vraiment à chier, voilà.
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