C’est en lisant ce genre de témoignage que je suis content d’évoluer en départementale et dans une région qui n’a pas été touché par la réforme.
Quand je jouais en Bretagne, on se tapait des fois une heure de route en jouant en départementale. Je trouvais déjà ça " énervant".
L"année dernière, j’ai joué toute la saison dans une poule où le déplacement le plus loin était de 25 min. Un véritable bonheur, surtout quand tu joues à un niveau qui te convient ( entre 11 et 14).
Il n’est pas sûr que j’accepterai de jouer en région si j’avais le niveau. Les inconvénients son trop nombreux.
J’en discutais avec @eric68 hier soir, son équipe est composée de bons joueurs niveau 13 à 17, mais clairement s’il faut qu’ils se tapent des déplacements pas possibles ils se descendront en départementale. Ce sera ça ou arrêter en FFTT…
j’ai regardé vite fait dans notre région Auvergne-Rhône-Alpes.
Avant la fusion, dans le pire des cas une équipe de régional pouvait avoir 4h de route aller (c’tait en général évité dans la mesure du possible lors de la création des poules)… Après la fusion ce n’est pas pire, mais le nombre de situations de ce type est nettement supérieur et, du fait du nombre de poules, il sera difficile de zoner en PN et R1 au moins.
OMG
Par exemple si le club de @killersoft2mm, Aubenas, était dans le même poule que Thonon Les Bains et bien ça donnait ça !
Mais c’est évité dans la mesure du possible.
Mais si ces 2 équipes et d’autres d’Auvergne se retrouvent en R1 ou PN, le nombre limité de poules ne permettra pas un zonage idéal.
ah ouais quand même ! Ben moi ça, c’est simple, je peux pas…
ouais ! et ça me rappelle l’anecdote vécue il y a 2-3 ans à Thonon où une équipe était venue de Saint-Etienne je crois (3h de route aller)… vers la fin de la rencontre un des Stéphanois se blesse sérieusement… pompiers… urgences… un petit match de ping-pong régional qui te pourrit sévèrement le weekend
Oui ben quand on en est là, il vaut mieux arrêter la compétition et jouer en loisir. Si tu as l’esprit de compétition, tu es prêt à tout. Déjà , s"entraîner des heures et des heures demande une totale abnégation et une motivation sans faille. Après , on l’a ou on ne l’a pas. Si tu commences à te poser la question de l’utilité de tout ça, c’est que tu es sur la mauvaise pente et qu’il vaut mieux arrêter la compétition.
Excuse-moi mais c’est n’imp’ ce que tu dis là. Si tu raisonnes comme ça c’est bon, tu peux dire à la moitié des joueurs du championnat d’arrêter la compétition. En-dehors de ceux qui jouent en prénat’ et au-dessus et encore, si tu considères qu’il faut être prêt à tout pour avoir le droit de faire de la compétition, plus personne ne joue.
Désolé mais faire 400 bornes pour jouer des 13 quand tu sais que tu vas en croiser des centaines sur ton chemin… c’est une ineptie, voilà tout.
Normalement, plus tu es fort, plus tu es obligé de te déplacer. C’est une condition sine qua non pour progresser ( à moins de jouer dans une grande ville ). Mais si le fait de devoir te déplacer est trop contraignant, ça devient difficile de progresser. Alors oui , c’est débile de faire des centaines de kilomètres pour jouer des petits joueurs ( tout est relatif et rien n’est péjoratif ), mais à priori plus on monte de niveau, plus on doit se déplacer. Et, normalement, avec une équipe motivée et sympa, ce ne doit pas être une sinécure de faire un déplacement avec éventuellement un petit resto et une petite soirée sympa.
J’ai jamais dit que c’était pas sympa. Mais il faut être réaliste, la société a évolué, si tu considères que pour jouer en compétition quel que soit le niveau, il faut être prêt à tout, c’est soit que tu es vieux, soit mûr pour le divorce… ou les deux, fais gaffe, on divorce à tout âge aujourd’hui !
Plus sérieusement, je reviens à ce que je disais plus haut : un mec qui joue ou qui a pour ambition de jouer à un niveau national un jour, ou tout au moins d’atteindre un classement supérieur ou égal à 18, doit, au moins à un moment de sa vie, passer tout son temps à la salle. Entraînements, championnats, individuels, tournois, voire pôle régional… tous les 18 et plus avec qui j’ai discuté ont fait ça au moins à un moment de leur vie.
Et ça, désolé mais un joueur modeste régional, qui a le ping pour loisir, n’a pas forcément ni envie, ni besoin d’en arriver là pour être classé jusque, allez, 16 ou 17. Deux entraînements par semaine et un match de championnat voire les indives en plus suffisent largement pour monter à ce niveau si t’es pas complètement nul pour ce sport ou si t’as pas passé l’âge de progresser.
Donc un joueur de la catégorie 18 et plus ne sera pas choqué de faire 400 bornes, ça fait ou a fait partie de sa vie à un moment donné, sa femme le sait et elle a accepté ses choix au départ, et il a peut-être aussi un boulot qui permet ça, parce que c’est la vie, on fait des choix, et chaque choix conditionne le reste.
Un joueur de la catégorie “régional modeste”, lui sa femme n’a pas épousé un pongiste professionnel ou presque, elle a épousé un mec qui fait du ping comme loisir, et même si c’est davantage prenant que d’aller taper la balle au camping, elle n’est pas forcément prête à s’occuper des gamins, de la maison et du chien pendant que monsieur va faire son sport pendant 12h de suite. Et ce même joueur, ben il a peut-être pas envie de lui infliger ça, et de ne pas voir ses gamins 12h, en particulier si il a déjà un boulot prenant, parce que lui peut-être que le week-end des fois il est de garde, peut-être qu des fois il faut qu’il retourne au bureau ou qu’il rentre tard le soir, bref, peut-être qu’il a fait des choix qui ne prenaient pas en compte au départ le fait d’être amené un jour à partir 12h de chez lui pour aller faire du ping. Et là, je ne parle pas des divorcés qui ont leurs gamins une semaine sur deux et qui ne vont pas leur infliger une baby sitter pendant 12h…
Peut-être aussi que la société d’aujourd’hui ne permet plus cela, même si c’était possible il y a trente ans. C’est comme ça, on ne reviendra pas en arrière ; donc ou nos dirigeants y pensent et s’adaptent, comme ils l’ont fait pour les équipes de 4 ; ou ils s’assoient sur ces contraintes, et ils perdent plus de la moitié des licenciés.
j’ai longtemps joué en région avec des déplacement de 4 heures (pour le Mans ou Laval). on partait le dimanche matin a 8h on déjeunait a l’arrivée a 12h30 on jouait de 14h30 a 19h ensuite nos hôtes nous faisait un casse croûte et on rentrait chez nous pour minuit.
le pire un jour au Mans la tempête de neige est tombée , on a écourté le match ( déjà perdu) .en partant a 19h on est arrivé a 2 h du mat.
maintenant les poules sont géographiques .cette année en R3 on a 4 (85) et 4 (44)
Je connais également pas mal de 18 ou 19 qui ont évolué en nationale et pour des raisons de trajets ont préféré jouer dans des divisions inférieures. Maintenant si on ramène les déplacements de national vers la R1 ou R2 je pense qu’ils vont mettre un trait sur leur licence…
Des les Pays de Loire, on est tranquille, il n’y a pas eu d’agrandissement de la région donc les déplacements resteront les mêmes.
C’est clair que ce serait mieux, je préférerai jouer des Lorrains que jouer toujours les mêmes Haut-Rhinois depuis perpet’ (à Mulhouse ou St Louis)
A Mulhouse tu joueras plus personne bientôt
ah bon ? pourquoi ?
mp
Ben je suis globalement d’accord avec toi. La vie est faite d’une succession de choix … Et chacun les fait en fonction de sa vision de la vie, de ses priorités et des opportunités. Mais, comme je l’ai dit plus haut, la société actuelle est devenue bien compliquée pour concilier le sport et le reste.
Alors on fait quoi ? Les nouvelles régions sont là et les ligues vont se calquer sur ces nouvelles grandes régions. Mais c’est va être pareil pour tous les domaines. ( administrations, études, zones pour les commerciaux, …)