Et la Manif Pour Tous, c’est quoi alors ?
ça n’a rien empêché. Tout ça pour dire que rien n’arrête les progrès technologiques quand ils sont utiles et qu’ils répondent à une demande.
Ok mais ce n’était pas le sens de ton message précédent.
Ouf, c’est sur le volontariat !
Attends, Barbier a dit qu’ il nous faudrait une carotte pour nous aider à franchir le pas.
J’ attends de voir ce qu’ ils vont nous pondre.
Certaines prises de position du bobo à l’écharpe rouge laissent à penser qu’il ne doit pas souvent franchir le périph’… Ses avis ne sont donc pas toujours éclairés.
Je pense même qu’il ne franchit que rarement le boulevard des Maréchaux : le périphérique, c’est déjà trop loin …
On entend quand même beaucoup de spécialistes s’élever contre cet outil… et aucuns pour le soutenir… à part les « j’ai rien à cacher ».
Le projet Stop Covid ne sera pas présenté et donc non appliqué le 11 mai. La majorité s’y est opposée
J’ai entendu parler d’un avoir fiscal de 20€ pour tous ceux qui utilisent l’application avec création d’un compte. En renseignant son numéro fiscal, la déduction serait automatique. Êtes vous au courant ?
Il y 2 types de sondages.
Les premiers sont ceux que les politiques et les capitaines d’industrie se commande pour sonder l’opinion avant de prendre une décision stratégique. Ceux la sont justes et honnêtes mais on en entend jamais parler car par définition, ils sont à but privé.
Et puis y’a les seconds…ceux qui sont destinés à être rendus publics et qui n’ont pour but que de convaincre la population d’aller dans le sens où le mandant souhaite qu’elle aille…
Ah bon, 75% de la population est d’accord pour se faire géolocalisée ? Bon ben moi aussi alors, je vais pas faire bande à part, surtout si mon patron me bloque l’accès au travail si j’ai pas montré patte blanche d’abord…
En effet, ça met à disposition le graphe social de toutes les personnes l’utilisant !
Même s’il est anonyme et sans données de localisation, il suffit qu’on identifie quelques personnes par le biais de recoupement et ça expose une bonne partie du graphe. Il me semble que le système n’est pas fermé, et donc quelqu’un a accès aux données de façon centralisée et la porte est ouverte aux abus.
Ce qui m’irrite beaucoup, c’est la façon dont certains se cachent derrière le terme « données anonymes », qui ne signifie absolument pas qu’elles ne peuvent pas être identifiées avec suffisamment de ressources.
Cet épisode me fait réaliser que ce terme est potentiellement traître et qu’on ne peut pas s’y fier.
Oui les possibilités de recoupement sont toujours un problème avec les données « anonymes ».
Euh, dans le monde du travail, c’est déjà fait depuis longtemps. Tous les routiers sont suivis par GPS et maintenant même les commerciaux. Les patrons savent à chaque instant où de trouvent leurs employés quand ils ne sont pas sur place sous la main.
ça sert à rien de lutter de toute façon. Maintenant, c’est comme ça.
On ne sera jamais assez forts pour contrer ceux qui créent ces outils. S’il y a de la demande, il y aura des propositions.
Euh, c’est le camion ou le véhicule de société qui est géolocalisé, il me semble. Dans la mesure où le véhicule appartient à la société et afin de lutter contre le vol, je ne vois rien de répréhensible. Surtout que la géolocalisation est clairement établie lors de la prise de fonction de l’employé.
Ici, rien de semblable.
Mais mon intervention n’avait pour but que de réagir à propos de ce sondage manifestement orienté qui sort juste au moment où ce projet d’application a du plomb dans l’aile. La ficelle était un peu grosse et j’ai trouvé ça plus pathétique et révélateur de l’ambiance « sauve qui peut » de nos gouvernants qu’autre chose. Il doit y avoir un exemplaire de « la propagande pour les nuls » qui traîne chez Sibeth.
Sinon t’ as Propaganda de Bernays.
Rien que la dernière phrase du bouquin en dit long.
Et il a pondu ça en 1928… Ya presque 100 ans.
" Que le système actuel change, et le publiciste comme le propagandiste devront nécessairement s’adapter. Qu’à l’avenir la publicité radiophonique soit vendue au grand jour pour ce qu’elle est, ou que la diffusion de son message au public se fasse sous la forme d’émissions divertissantes, d’informations d’actualité ou de programmes spécialement adressés à des groupes bien précis, de toute façon le propagandiste doit s’attendre à ce que les choses changent, et se préparer en conséquence. Dans notre monde contemporain, le cinéma est à son insu la courroie de transmission la plus efficace de la propagande. Il n’a pas son pareil pour propager idées et opinions. Le cinéma a le pouvoir d’uniformiser les pensées et les habitudes de vie de toute la nation. Les films étant conçus pour répondre aux demandes du marché, ils reflètent, soulignent, voire exagèrent les grandes tendances populaires, au lieu de stimuler l’apparition de nouvelles manières de voir et de penser. Le cinéma ne sert que les idées et les faits à la mode. Tandis que le journal a pour vocation d’informer, le cinéma a pour vocation de distraire. La personnalité des dirigeants est un autre instrument de choix de la propagande. La tactique qui consiste à exploiter les traits de personnalité aurait-elle été poussée trop loin ? Il y a lieu de le craindre, au vu des photographies montrant le président Coolidge en grand attirail de chef indien au milieu de guerriers peau- rouge bon teint – images qui marquent le point culminant de vacances abondamment commentées dans la presse. Un personnage public peut devenir absurde si l’on utilise à contretemps le mécanisme qui a contribué à lui donner son ascendant. La mise en valeur des traits de personnalité continuera cependant de faire partie des attributions du conseiller en relations publiques. L’opinion exige instinctivement que les chefs d’entreprise ou de parti soient les vivants symboles des groupes qu’ils dirigent. Le bruit court qu’un grand financier se serait séparé d’un de ses associés parce que ce dernier venait de divorcer. « Mais enfin, protesta l’associé, en quoi ma vie privée regarde-t-elle la banque ? – Si tu n’es pas capable de remettre ta femme à sa place, s’entendit-il répondre, les gens ne vont sûrement pas croire que tu sauras placer leur argent. » Le propagandiste doit traiter la personnalité comme n’importe quel autre fait objectif de sa compétence. Selon les cas, une personnalité crée une situation (comme Lindbergh a créé le rapprochement des ÉtatsUnis et du Mexique), ou bien les circonstances créent une personnalité (comme la guerre de Cuba a créé la figure politique de Roosevelt), mais il est souvent difficile de savoir quel est le facteur déterminant. Une fois qu’un personnage public a défini les buts qu’il voulait atteindre, il doit se considérer objectivement et présenter une image de lui-même conforme à son tempérament et à ses ambitions. Il existe bien d’autres voies d’approche pour toucher l’opinion ; certaines sont connues depuis longtemps, d’autres, comme la télévision, sont encore des nouveautés, et il n’est pas dans mon propos de les examiner chacune séparément. La diffusion d’informations scientifiques peut éventuellement passer par l’école. Le fait qu’une entreprise en bénéficie parce que cela contribue à éclairer la nature de ses activités ne condamne pas en soi ce mode de dissémination de l’information, pourvu que celle ainsi traitée ait toute sa place dans les programmes d’étude. Imaginons une boulangerie industrielle qui proposerait à une école des tableaux et des graphiques décomposant le processus de fabrication du pain ; si les explications sont exactes et claires, cette propagande n’a rien de répréhensible, étant entendu que les autorités scolaires auront soigneusement soupesé les qualités pédagogiques de ces documents avant de les accepter. Il est possible, aujourd’hui, de lancer un nouveau produit en projetant au public le film d’un défilé organisé à des milliers de kilomètres. Le fabricant d’un nouveau modèle d’avion peut, grâce à la radio et à la télévision, apparaître en personne dans des millions de foyers pour présenter son appareil. Ceux qui souhaitent que leurs messages soient transmis le plus efficacement possible à l’opinion doivent se tenir au courant de l’évolution des outils de la propagande. À n’en pas douter, le grand public prend conscience des méthodes utilisées pour modeler ses opinions et ses comportements. Mieux informé de son propre fonctionnement, il se montrera d’autant plus réceptif à des annonces raisonnables allant dans le sens de ses intérêts. Aussi subtil ou cynique qu’il devienne à l’égard des procédés publicitaires, il aura toujours besoin de se nourrir et envie de se distraire, il continuera à rêver de beauté, à répondre à l’autorité. S’il formule plus intelligemment ses demandes commerciales, les entreprises satisferont ses nouvelles exigences. S’il se lasse des vieilles méthodes appliquées pour le persuader d’adopter une idée ou un produit, les leaders s’adresseront à lui de façon plus intelligente. La propagande ne cessera jamais d’exister. Les esprits intelligents doivent comprendre qu’elle leur offre l’outil moderne dont ils doivent se saisir à des fins productives, pour créer de l’ordre à partir du chaos. "
Et dire que J.K. Rowling a vanté la géolocalisation dans Harry Potter, avec la Carte du Maraudeur. Je ne me souviens pas qu’il y ait eu une telle levée de boucliers à l’époque !
A l’époque où les commerciaux n’étaient pas suivi, il y avait pas mal d’abus de leur part. J’en connais qui honorait leurs rdv le matin et filait à la mer l’après-midi, quand ils n’y étaient pas loin.