Perso je le fais uniquement sur un beau point que j’ai gagné. Donc pas souvent, parfois jamais Lol.
Et quand je perd un sur un beau point je felicite mon adversaire. D’ailleurs dimanche au dernier match je joue un mec hyper sympa, on s’éclate bien mais j’ai honte car je vole pas mal. On fait un beau point, il me décale à l’extrême revers, me prend de vitesse et m’envoie une balle plein coup droit. Il accroche le filet, je touche la balle mais impossible de la remettre, et il marque le point. Il s’excuse honteux que l’échange finisse ainsi. J’eclate de rire et le rassure, sans le filet qui a ralenti sa balle, j’étais à 2 mètres et n’aurai pu la toucher. Je lui dit qu’il devrait faire comme moi, voler dès le début de l’échange, on serait moins fatigué pour les doubles. Gros fou rire. Du coup après à chaque point volé de part et d’autre on se marrait.
Et n’oublions pas non plus le #@!?#!! quand on est celui qui a raté le penalty
Ayant fait quelques tournois , des fois quand je vois les parents sur le banc me demande comment le gosse peut avoir envie de jouer . Ca m’est arrivé dans des petits tableaux (ben oui j’ai un niveau de merde) de jouer des gosses avec donc pas un gros classement mais deja plus fort que moi et d’avoir a la fin du match presque l’impression que le pere était mon adversaire tellement tu l’entends commenter , coacher entre les points , pourrir son gosse. Et me suis toujours dit que si des parents pouvaient infliger ca a leurs gosses a bas niveau , chez les gosses a tres haut potentiel ca devait etre terrible
c’est la même sauf que pour certains, ils se rendent heureusement normalement compte assez vite que c’est néfaste pour leur enfant d’être derrière leur dos et ils laissent la main aux entraîneurs.
c’est clair mais pour ceux à gros potentiel et progressant rapidement les parents se font moins entendre ils sont plus calmes
C’est hyper dur de coacher son gamin. Une fois sur une compétition (pas un truc important, le problème n’est pas là) j’étais tellement sûr qu’il allait gagner… il était bien au-dessus, du moins en apparence. Et il a fait un match entre deux eaux, entre manque de concentration, puis stress… et il perd ce match… j’étais déçuuuu ! Et c’est vrai je l’avoue j’ai lâché un truc genre “jamais tu dois le perdre”… c’était complètement con mais plus fort que moi… évidemment il a râlé en me disant que je le disputais… alors je me suis excusé, je lui ai expliqué que j’avais tellement envie qu’il gagne, que je trouvais qu’il jouait mieux que l’autre, et qu’il avait perdu sur le mental plutôt que sur le niveau. J’en ai parlé à son entraineur qui a gentiment proposé de le coacher sur le match suivant et le reste de la compétition s’est bien passé. Après cette mésaventure, je lui ai demandé s’il ne préférait pas que ce soit son entraineur qui le coache, mais il m’a dit “non, je veux que tu sois là et que tu me coaches parce que quand même j’aime bien tes conseils” ou un truc du genre.
J’étais vraiment content. Depuis j’essaye de trouver la bonne attitude, entre garder une attitude positive, lui faire sentir que j’ai confiance en lui, et en même temps apporter un coaching constructif et lui donner des clés pour l’aider. Mais parfois, quand tu t’efforces de la jouer cool et détendu mais que tu bouts intérieurement… c’est pas simple ! Mais il le faut, pour lui…
Je croyais que j’avais écrit ce post…et que je ne m’en rappelais pas…
Tout bien, tout pareil !
Tiens, ça me rappelle une anecdote que j’avais déjà raconté ailleurs, mais vite fait, qui s’était produite il y a 2 ans. Le père con comme une brique, et pas seulement derrière la table, que je soupçonne fortement d’avoir un côté poivrot quand je vois la tronche qu’il a. Et la fille, qui par contre ne dit pas forcément grand chose, mais se fout de ta gueule à la table, souvent dans le dos d’ailleurs. La première fois, ça m’avait déstabilisé d’ailleurs, et j’avais perdu le match pour ça.
Je l’avais rejoué un peu plus tard. Mal réglé, je perds le premier match. Et toujours le même comportement de sa part, du coup je m’étais énervé et j’avais perdu. Et je la rejoue un peu plus tard dans la journée. Comme d’hab, elle se foutait de moi, le père aussi. Ce coup-ci, je ne me suis pas énervé… mais j’ai caché la totalité de mes services (des sortes de pioches dégueulasses), tellement cachés que l’on ne voyait même pas l’impact balle/raquette. La balle a volé dehors ou a plongé dans le filet 8 fois sur 10, et les deux fois restantes, je lui envoyais un scud. Ajoute à cela les énormes tcho que je lui lançais en pleine poire, en cherchant systématiquement son regard, les fausses excuses quand je grattais, le tout cautionné ouvertement par une partie de la salle, cautionné moins ouvertement par une autre partie. Autant dire que je l’ai laminé, et que de mon côté, je ne risquais aucun retour.
Là j’ai clairement détruit son égo pendant et à la fin du match. D’ailleurs elle était complètement effondrée à la fin. Là, c’est moi qui regardais le père avec un grand sourire.
Bon, ça je ne l’ai fait qu’une seule fois, et sincèrement, après cette expérience, j’ai pas eu envie de recommencer, parce que ça me gave de faire ça. Mais ce qui est triste, c’est qu’alors que j’ai usé de méthodes complètement déloyales pour gagner (alors même que je n’en n’avais pas besoin), j’ai quand même été cautionné par une grosse proportion de personnes dans la salle. Quand on arrive dans une situation comme celle-ci, où tu t’en prends plein la gueule et qu’une bonne partie de la salle cautionne l’attitude adverse, c’est quand même bien la preuve que t’es pas aimé de tous…
J’avais jamais réagi comme ça de ma vie, mais on avait tellement atteint des sommets que là c’était plus possible. Mais comme dans cette famille ils sont apparemment cons comme des briques et que ça semble se transmettre génétiquement, c’est toujours la même attitude navrante.
Du coup, prochaine fois que je dois rejouer un des deux énergumènes, je les lamine tranquillement et sans rien faire ou dire de particulier, comme mon attitude actuelle, entre autres. On verra si ils comprennent mieux. Mais quand je vois les cas désespérés dont il est question, je me dis qu’il faut composer avec, malheureusement.
Moi qui ai été vraiment, mais vraiment con ce jour-là (volontairement certes), et que franchement je n’y trouve aucun intérêt ni aucun plaisir (qu’on se le dise, je n’ai pris aucun plaisir à faire tout ça durant ce match), je comprends pas comment certains font pour être comme ça en continue et y trouver du plaisir. Déjà que le simple fait de m’énerver me chagrine systématiquement, bah il y a des choses qui me dépassent quand je vois ça.
Je te confirme que le con dans ton anecdote c’est plutôt toi… et tricheur en plus ce qui est vraiment insupportable.
Je suis d’accord avec toi… si la réponse à la connerie doit être la connerie on a pas fini.
La réponse a un comportement médiocre, pitoyable mais peut-être sans méchanceté, par la triche pure et dure, volontaire et assumée! C’est quand même pas sur le même niveau!
Quand je pense que dans ce sujet, on fustigeait le fait de répondre à un comportement médiocre par un autre comportement médiocre, je m’étonne que ces personnes n’aient pas relevé le problème soulevé dans ce message!
J’aurais pu écrire ce message sur la relation père-fils .
Tu verras quand ça gagne au bout, c’est un sentiment de ouf . J’ai dû coaché mon fils sur toute une compet : les finales indivs régionales avec la victoire finale pour lui, c’était un truc de ouf. On était en symbiose, c’était parfait.
Après malheureusement lol, ça ne gagne pas toujours et là souvent l’enfant a besoin de trouver un bouc émissaire à la défaite…et tu es en première ligne donc c’est compliqué…
Cette saison, je ne l’accompagne plus car déjà il est plus grand (11 ans), ça se passe extraordinairement avec son coach en indiv et avec ses coéquipiers adultes en championnat par équipe et surtout j’en est ras le bol d’avoir une boule au ventre à le regarder jouer. Je préfère limiter ses moments d’inconfort (je n’arrive pas à être zen intérieurement en le regardant). Je viendrais seulement pour les très très grosses compets et le plus loin possible dans les tribunes
Enfin c’était il y a deux ans aussi, donc bon, de l’eau à coulé sous les ponts depuis…
en effet et c’est tout à ton honneur que tu admets en plus avoir eu un comportement déplacé
Sympa ce sujet en tout cas
Ah je trouve ça dommage quand même de ne pas le voir… si un jour il me dit que ma présence le gêne j’abdiquerai (ou je me cacherai ) mais même si j’ai une boule au ventre j’ai trop envie de le voir.
@rotasses : @anon75794511 a fini son long post pour assumer et regretter sa propre connerie: pourquoi veux tu en rajouter une couche ?
Je pense même que ce petit séjour dans le monde du connard abouti l’a définitivement vacciné vu le témoignage qu’il a fait.
@anon75794511 aka le repenti
Je l’ai suivi pendant plus de 3 ans et lui même a toujours été content que je vienne mais je trouve que mon stress (que je n’arrive pas à faire baisser), même sans rien dire l’imprègne un peu. ça me saoule. ça reste son loisir, autant qu’il joue détendu sachant que c’est profitable pour lui en plus. Si j’arrivais à être plus détaché j’irais plus souvent mais au final c’est pas un moment de plaisir d’être si anxieux même si je ne dis rien avant, pendant et après les matchs (à part l’encourager mais même dans mes encouragements on entends le stress lol). Je fais monter le niveau de stress chez lui et ce n’est pas bon. Et puis je dois être aussi un peu superstitieux car il a fait son meilleur résultat en gagnant des internationaux jeune à + de 600 km de moi
C’est vrai, je me demande ce qui m’a pris.
ok… bah l’essentiel est de trouver la meilleure façon de faire. A la dernière compète, j’ai beaucoup mieux géré mon propre stress, je me suis appliqué à lui envoyer des ondes positives, et ça s’est très bien passé entre nous. Il était déçu d’avoir perdu (mais c’était plus fort que la dernière fois en face) mais il a très bien joué et on a malgré tout passé un bon moment.
l’avenir le dira