Effectivement !
Problème d’adaptation à des jeux « non conventionnels », plus fréquents à classements plus bas.
Et problème de mental, peur de la contre sans doute surtout.
Pour l’adaptation, se dire qu’il ne faut pas jouer pareil peu importe l’adversaire et identifier ce qui te met mal à l’aise dans son jeu et ce que tu peux faire toi pour le dérégler. Ca vaut autant contre un top mondial que contre un débutant, et ça dépend des joueurs.
En ce qui concerne la pression de la contre, essayer éventuellement de trouver des moyens d’avoir confiance en le fait d’être meilleur que l’adversaire, et convertir ça en assurance et en envie de gagner.
La peur de perdre des points, elle est et restera là quoi qu’il arrive. En revanche si tu te dis « non mais, je suis meilleur, donc je m’adapte et je gagne » en ne sous-estimant bien sûr pas l’adversaire non plus, en sachant élever son niveau de jeu comme face à n’importe qui si l’adversaire malgré son classement faible s’avère meilleur que toi dans le jeu, tu pourras sans doute te « transcender » en essayant de retrouver la flamme que tu as lorsque tu joues en perf, ou en cherchant à la reproduire.
Après, chacun ses méthodes, mais il faut trouver un moyen de « transformer » le fait d’être mieux classé en confiance plutôt qu’en peur de perdre.
Et bien sûr, se rappeler qu’être régulier face à moins fort que soi est aussi méritant et impactant dans ton classement que de faire de grosses perf par moment.
Pour la confiance,
voici ce qui c’est passé l’année dernière,
j’ai repris l’année dernière après 16 ans d’arrêt, donc un plaisir à jouer surtout au entrainement et mes premiers matchs en compet furent difficiles à apprivoiser car je n’avais plus « l’habitude » de ce stress en compet, même en gérant ma respiration, c’était compliquer et mon jeu s’en ressentais. du coup, je jouais trop passif (petit bras).
Au mois de decembre dernier, sur un match quasi perdu d’avance (il y avait 2 17 et 1 15 dans l’équipe en face de R3) et bien, je me suis obligé à ne pas être passif et de vraiment rester dans mon système de jeu sans subir mon adversaire.
Et bien, cette rencontre m’a permis de me redonner confiance en moi, que je savais faire les gestes techniques et j’ai retrouver beaucoup plus de sensations par la suite.
Le fait d’avoir repris confiance en moi, m’a permis d’être moins passif, de jouer vraiment mon jeu et par conséquent de mieux gérer mon stress.
j’ai passé un cap,
l’année dernière, je subissais tous (le stress / l’environnement / perte de concentration / problème de coup technique et placement), je pouvais être en difficulté seulement car le jeu me convenait pas.
Aujourd’hui, avec une confiance en moi, je sais de quoi je suis capable, j’arrive à gérer mes émotions et mon jeu n’en ai que meilleur.
Tout cela, pour dire, que les situations de match en pression ou sans pression, peuvent être totalement différentes, mais l’attitude et la motivation que l’on apporte est elle aussi importante pour ces intentions de jeu.
Super intéressant ton partage d’expérience.
On voit à quel point la confiance en soi peut impacter notre ping.
C’est ce que je vais essayé d’appliquer en plus des autres conseils qu’on ma donné. Merci beaucoup
Tout le monde, ou presque, joue mieux contre mieux classé que contre moins bien classé: c’est complétement logique et simple, dans le premier cas tu as tout à gagner et dans le second tout à perdre !
L’absence de pression conduit à la décontraction, donc à bien jouer, pas la peine de chercher midi à 14H…
« l’absence de pression conduit à la déconcentration »
tu te place a quel niveau le mieux ou le moins bien classé ?
Certains fonctionnent différemment. Personnellement. J’ai rarement fait de grosse contre. J’étais beaucoup plus à l’aise sur plus faible. J’avais beaucoup plus de pression à jouer sur plus fort étant donné que je surestimais systématiquement mon adversaire.
Avec mon travail régulier, on peut changer son état d’esprit et reprogrammer son cerveau et voir les choses comme bon nous semble.
Rien n’est définitif
J’ai écrit à la « décontraction » pas « déconcentration »…
Oups
J’ai précisé « presque », et je maintiens que dans la majorité des cas, ça se passe comme ça, c’est du moins ce que j’ai constaté en plus de 50 ans de ping…
Effectivement, je suis d’accord avec toi.
Mais rien n’est définitif. Tout réside dans notre manière d’interpréter les choses ^^
Même quand tu es nettement au-dessus de ton adversaire, tu n’es pas à l’abri de 4 ou 5 carottes contre toi par set… J’ai vécu ça plusieurs fois et c’est toujours un peu flippant !
Dans notre club, on a un joueur qui est pareil, il est presque 1100, il joue super bien contre des joueurs forts (13-16) qui ont du « jeu » direct, et il peut perdre des classements 700 (700 points pas numéroté lol)
Je vois qui c est …
tu peux suivre la rubrique des poireaux bienvenue au club
Je connaissais un mec de la région parisienne qui faisait véritablement ça. Horrible comme mindset
Depuis 1 an, toute la concentration mentale que je mettais à me dire : ce mec est moins bien classé que moi, il ne faut pas que je perde ( pour les points ), je l’utilise pour être plus concentré sur les balles elles mêmes. Attentif à tous les effets, molles, coupées ou autres balles merdiques. Et bien, il n’y a pas photo. Tu deviens plus performant, moins frustré ( même si tu perds ), et au final tu prends plus de plaisir.
Tout à fait d’accord : se focaliser sur le jeu, la qualité de la balle, pas sur le « classement » ! Une évidence mais c’est rarement ce qui se passe dans le cerveau qd on découvre la feuille de match…
les 2 erreurs classiques (opposées) :
mon adversaire est moins fort sur le papier, ok je ne prends pas de risque, il fera forcément plus de fautes que moi… jouer « petit bras » en somme: ses services sont globalement mous et prévisibles, si je jouais un adversaire mieux classé que moi, je l’agresserai directement, alors pourquoi face à lui je me contente de faire une simple remise ? j’ai vraiment envie de le mettre en confiance ? Mon adversaire pendant ce temps est en train de se dire « bah il est pas si fort le classé »
Et à l’inverse, je suis plus fort sur le papier alors je veux envoyer du lourd dès la 1ère attaque, je veux qu’il mange ma sauce, ma vitesse, !caramba! Mais c’est risqué cette impatience, un brin présomptueuse… oups faute directe, et encore une autre, je me frustre, j’hésite… je continue ou je me remets à jouer la « sécurité » ? Pendant ce temps, mon adversaire, relâché et motivé, sent la perf’ venir !
Trouver l’équilibre, jouer son jeu, tout simplement, sans présomption, mais sans crainte non plus
En résumé. Ne pas se poser 36000 questions et y aller. Dès qu’on commence à être trop dans notre tête, c’est là que ça foire !
On voit le classement sur la feuille de match, on est déjà en train d’interpréter et de penser à ce qui peut arriver ou ne pas arriver alors que le match n’a même pas encore commencé…C’est incroyable comme le fonctionnement du cerveau est illogique