Evolution du nombre de licenciés

Dans toutes ces statistiques fournies, une piste n’a pas encore exploitée selon moi : c’est la baisse importante du nombre de clubs. On va bientot arriver a un plus bas depuis 30 ans.
Comment notre sport peut-il se développer s’il n’y a pas de salle pour accueillir d’éventuels amateurs ?

Exemple personnel : lorsque j’ai commencé le ping, mon club, dans un petit de village de 1000 habitants, avait une salle avec 3 créneaux. Mes parents voulaient absolument que je fasse un sport dans mon village car ils ne souhaitaient pas me conduire ailleurs car sinon ils auraient du faire la même chose pour mes frères et sœurs. Ayant déménager pour mes études j’ai repris dans un club IDF. En rendant visite à mes parents, j’ai repris des nouvelles du club. Je me suis rendu compte que le club est quasiment mort. Un seul créneau d’entrainement le lundi pendant 1h30. Un gymnase a été construit et l’ancienne salle fermée. Mais du coup il faut partager le gymnase avec le basket, le hand, le badminton et encore d’autres activités.
Je pense que le club tient encore avec les anciens mais pour combien de temps encore?
Comment peut-on envisager de progresser avec une 1h30 de ping par semaine? Combien de clubs aux alentours ont-ils fermés? Combien de kilomètres en moyenne les parents ou les capitaines doivent faire pour une journée de championnat?
La force du foot c’est qu’il y a un club dans chaque village. Chaque petit bourg de France possède son équipe.
Je pense que si j’étais un enfant aujourd’hui, dans mon village, mes parents ne m’auraient surement pas inscrit au ping.

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Le but premier du passage de 6 à 4 joueurs à permis sur toute la France un bon magot suplémentaire à la Fédé avec l’augmentation des engagements d’équipes de ce fait et non une question environnemental comme communiqué largement ,CQFD.

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Oui mais ils ne se sont pas volatilisés ! Ils pourraient poursuivre leur carrière ailleurs souvent dans des plus grands clubs. Ce n’est pas ça qui explique le fait qu’ils arrêtent carrément le ping. J’ai plutôt l’impression que c’est la bonne excuse et le moment opportun pour justifier un arrêt qui était programmé.

Si leur intérêt pour le ping est si faible qu’ils programment un arrêt à 18/20 ans, c’est vraiment désolant et inquiétant pour notre sport.

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18 ans, c’est l’âge des études supérieures. C’est dommage d’arrêter, mais c’est souvent contraint, notamment si la prépa ou l’université se trouve dans une autre ville. Je suis passé par là. C’est dommage, mais ça n’est pas forcément lié à un manque de motivation ou de passion.

oui c’est vrai que beaucoup de club se retrouve confrontés à l’éclosion de nouveaux sport et avec lesquels il faut partager les créneaux, nous avons le même problème dans ma ville (en IDF), et il faut se battre pour conserver ses créneaux :frowning:

Si tu avais passer 4h chaque mercredi durant 5 ans de ta vie à faire du panier de service (comme je l’ai fait) pour finalement apprendre du jour au lendemain que tu n’as plus le droit de le faire tu penserais certainement différemment…

Ne me ids pas que durant ces 5 ans, tu n’as appris qu’à cacher ton service ? Perso, j’en ai fait de panier de services, et j’ai beaucoup progressé pour ce qui est du placement et de l’effet mis au service.

Mais tu as sans doute raison, si j’avais eu un jeu fortement basé autour du service, je penserais peut-être comme toi.

???
Je ne comprends pas ta réponse.
J’avais 2h d’entrainement le mardi soir ainsi que 2h le mercredi soir, mais je venais également tous les mercredis après-midi pour travailler seulement mon service oui (et je n’étais pas le seul).
Et en effet, j’ai toujours eu un jeu fortement basé sur mon service. Encore aujourd’hui d’ailleurs (même si c’est clairement moins qu’avant cette interdiction) puisque peu de gens ne font l’effort de lire la balle…

Ce que je voulais dire c’est que s’entraîner au service n’est jamais perdu, qu’on puisse cacher le service ou pas. Certes, on ne peut plus cacher le service, ça a sûrement rendu tes services moins rentables.

Dans mon cas, ça n’a quasiment rien changé, je n’ai jamais vraiment réussi à cacher mon service, malgré mes heures d’entraînement (par contre mon service s’est bien amélioré). Pourtant, je continue à faire pas mal de points directement sur mon service, comme tu le dis si bien, peu de gens sont vraiment attentifs en retour de service. Est-ce que les changements de règles ont changé la donne là-dedans ? Presque pas, les services ramènent moins souvent un point direct, mais c’est une balle facile derrière.

Une petite base est resté oui, mais rien n’ai jamais perdu c’est faux. Nous avons dû réapprendre toute une gestuelle, pour preuve, il doit me rester 2 services identiques à l’avant interdiction, dont un qui n’était déjà pas caché. J’ai clairement l’impression d’avoir “perdu” un certain nombre d’heures.
Si demain une interdiction des picots long sortait, aurais-tu la même pensée ? S’entraîner en défense n’est jamais perdu, Monsieur Martin défendait bien avec 2 backsides.

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Mais la plupart ne reprennent pas après ! C’est bien ça le problème. Et puis moi j’en ai connu qui ont arrêté pour préparer un CAP ! LOL

Je pense pas que les modifications de règlements aient eu tant que cela d’impact.
Il y a d’autres facteurs qui ont plus d’importance : sports concurrentiel (badminton), la course à pied sans contrainte, la baisse des bénévoles et la difficulté de la professionnalisation des entraineurs. Et l’arrivée d’autres formes de loisirs, jeux vidéo, internet.
Dans les années 90 la base des joueurs était importantes et pourtant il y avait déjà des baisses en licence tradi.
En revanche avec l’effet Gatien et un premier pas pongiste bien structuré, les clubs accueillaient des nouveaux licenciés plus facilement.
Comme on n’est pas prêt d’avoir un nouveau Gatien, il faut clairement que la Fédé développe une vrai campagne de communication. Pour l’instant j’ai l’impression que les clubs, les comités, les ligues font ça chacun de leur côté.
Dans tout les cas les clubs perdent les licenciés au fur et à mesure, lassitude, étude, emploi, vie de famille.
Donc à part augmenter la base des jeunes joueurs, il n’y a pas bcp d’autre solution.

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Alors là, 100% d’accord avec cet argument. Sans oublier les smartphones et réseaux sociaux.
J’aimerai bien connaître le pourcentage de jeunes qui ne pratiquaient aucun sport il y a 20/30 ans et le comparer avec le pourcentage actuel.
J’habite dans le même coin depuis toujours et il y a 30 ans, la moindre parcelle d’herbe était occupée par un match de foot. Maintenant, même les terrains prévu à cet effet sont presque toujours désert.

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Et puis la on est fichu, les jeunes chassent les pokemons

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pas que les jeunes :wink:

En plus tu as raison :scream:

Je ne sais pas ce que donne l’évolution du nombre de licencié dans vos CD ou Ligue

Mais actuellement en Ligue du centre + 50-75 par rapport a la saison passé a la même date (hors Licence Événementiel)

Il faut arreter de se baser sur le nombre de licencier ses chiffres sont faux la plupart du temps …prenez l’exemple de chevilly Larue ou il y as selon la FFTT 1200 licencier pour connaitre le club il sont pas plus de 50 … et beaucoup de club dans le 94 font la même chose en inscrivant tout les enfants des écoles de la ville mais aucun n’as jamais vu la salle :joy:

Pour avoir la chance de jouer dans plusieurs club different on voit bien que le nombre de joueur baisse d’année en année

Le plus simple pour compter le nombre de licenciés, c’est d’aller sur fftt.com et de regarder le classement français, et tu vas jusqu’au dernier 500, et tu vois combien il est classé en num français.