Evolution du nombre de licenciés

Tous ces gens qui veulent juste s’amuser, quand on les aura en face de la table, on leur pèlera le jonc comme au bailli du Limousin !

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D’après les échos reçus des clients, il risque d’y avoir beaucoup d’arrêts et de non renouvellements de licences à la rentrée. Surtout si les protocoles sont reconduits. Les fanatiques continueront mais les autres…

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Tout à fait d’accord: se méfier de l’effet délétère du « tout compétition » y compris pour les jeunes.
Il faut 5 fois plus de temps pour devenir « bon » que « niveau correct, suffisant pour se faire plaisir ».

Combien ont envie de consacrer tout ce temps à la progression, souvent rébarbative avec sa nécessité de faire des gammes et des paniers ? Pas grand monde probablement.
Et cela peut engendrer des frustrations. Et des abandons inévitables dans un sport aussi technique que le ping.

Le principal moteur, c’est le rapport investiment personnel/ plaisir de nos jours, où l’offre est tellement copieuse.

Et c’est probablement surtout ça qui fait la différence entre un bon joueur et un joueur de très haut niveau.

On a fini la saison à 138 licenciés et mon président m’a dit qu’il serait content si on arrive sur la saison 2020-2021 à atteindre les 100 licenciés :hushed:

Perso c’est bien cette situation que je trouve problématique.
J’ai été surpris en France en matière de sports individuels de la faible volonté de progresser, en tout cas d’y arriver sans travailler.
En matière de ping, lorsque j’ai repris il y a 3 ans, j’ai été étonné par le faible investissement des joueurs qui dans le même temps sont frustrés de ne pas être réguliers, de ne pas progresser.
Lorsque je demande à faire des exos, des gammes, des répétitions…on me regarde tellement bizarrement, que j’ai même arrêté de demander…mais ma propre progression en est contrariée.
Conséquence, les joueurs jouent sur leurs acquis, et les adultes qui débutent galèrent beaucoup plus pour progresser.
En effet quelques fondus entretiennent encore le mythe

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Le plus important est de se trouver dans un groupe qui a les mêmes ambitions et la même motivation que toi. Chacun a ses propres objectifs avec les moyens que chacun est prêt à y consacrer. C’est ça le plus dur. Il faut que chaque groupe de joueurs y trouve son compte sans que l’un pâtisse de l’autre. Et tout le monde sera content. Mais c’est pas simple. La vision et l’approche du ping sont très variables selon les gens. :roll_eyes:

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D’autant que la balle plastique a compliqué la donne . Plus facile de mettre la balle sur la table ,mais beaucoup plus difficile de maîtriser ce matériau plus lisse ,plus lourd ,sensible à la salissure et à la parfaite « rondeur ».
Donc ,encore plus de technique dans les gestes pour sécuriser ses coups.
Donc ,plus de travail ,encore plus de physique ,
Donc ,au final : on arrête les exo,et on fait un match .
Qui se termine souvent : j’étais pas en forme ce soir !!!

Oui, pour beaucoup le ping doit rester un dérivatif sans contrainte, d’où le décrochage si on les astreint à la progression ou la compétition.

Je suis assez d’accord avec toi. Mais je diffère un peu quand même. Il y a énormément de joueurs, y compris chez les jeunes qui s’entrainent dans l’année (une fois par semaine, peut-être deux…) uniquement pour faire de la compétition le weekend. Le reste du temps, on ne les voit pas à la salle. Dès le mois d’avril il n’y a plus personne. Evidemment ces joueurs/joueuses font très peu de gammes et ne jouent jamais avec des joueurs qui sont moins bien classés (sur le papier, pas toujours dans la réalité) qu’eux. Il est clair qu’il y a un très faible investissement d’une écrasante majorité des joueurs. C’est également le cas d’un certain nombre d’équipes dirigeantes de clubs qui se laissent aller sciemment ou inconsciemment et dont l’investissement, là encore, laisse à désirer.
Pour ma part, je suis un des fondus dont tu parles et avec un petit nombre d’autres joueurs de mon club, comme tu dis, nous entretenons le mythe…mais pour combien de temps encore ??? Sous la cendre, les charbons rougeoient et la colère gronde pour certains d’entre nous…et rares sont ceux au sein de notre petit groupe à ne pas avoir songé à au moins changer de club, si ce n’est autre chose de plus définitif. D’ailleurs certains et certaines sont déjà partis ou ont arrêtés.

Salut Bal
Ayant repris après 10 ans d’arrêt, je me suis inscrit dans un club dont l’objectif était clairement mis sur les jeunes (3 créneaux, des entraineurs en veux tu en voilà), mais bizarrement je ne retrouve pas la même ambiance qu’il y a 10 ans, sur ces jeunes (une cinquantaine) seulement 4 ou 5 sont progressivement insérer dans des équipes de championnat.
Quand je suis arrivé, j’ai montré ma motivation à vouloir reprendre le ping sérieusement, on m’a tout de suite remis dans une équipe de championnat, mais j’ai été stupéfait de ne pas voir de groupe « adulte »(pour ceux qui souhaitent progresser) conseiller par un entraineur ou avec des entrainements dirigés.
J’ai donc du m’entourer de personne motivées pour travailler des exercices, faire du panier etc.
J’ai eu de la chance 10 ans auparavant d’être formé par un entraineur numéroté, et d’avoir certaines base.
Mais il est vrai je déplore un manque d’implication au niveau des clubs et pongistes en général…

Vrai également.

Oui, c’est vrai!
Mais pour autant pas incompatible avec ce qu’a dit @baboun1812!
En effet, je constate aussi ce que souligne @baldeping, mais ces personnes ne cherchent pas vraiment à progresser… elles font des exos (éventuellement) et vont à la salle pendant la période compète, sans pour autant, chercher vraiment à progresser! Elles font le plus souvent ce qu’elles aiment bien faire! Les sets pour certains, les exos qui leur donnent confiance ou qu’ils aiment pour d’autres!
Mais travailler un point faible ou travailler d’une autre façon, ou encore un coup peu naturel, qu’il faudra donc répéter, répéter, avant d’en voir les bénéfices, très très peu le font!
Sachant qu’en plus, un point faible ou une nouvelle façon de travailler demandera une période creuse de compétitions pour être rentabilisé, la fin des compétitions serait l’idéal pour ceux qui jouent peu (1 à 2 fois/semaine), et si c’est contraignant, c’est aussi distrayant et enrichissant car de nouvelles sensations se font jour!
Tout est là!
Mais s’entraînant toujours de la même façon, ils s’ennuient un peu, sont dans une routine… donc coupent tôt, ça soulage! Car plus de compètes à l’horizon (moins de raison de s’embêter…)! Ils travailleraient à partir de mai un point faible ou deux et différemment, ça serait bénéfique pour leur envie de jouer! Et quand on travaille ses points faibles, on peut le faire avec des gars moins forts! Tout le monde pourrait y trouver son compte!

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Suffit de voir aussi les mordus qui viennent pendant les vacances, chez nous on a 7 équipes et on est une quinzaine à tout casser actuellement.

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Ben, je trouve que c’est beaucoup! Ça fait plus de la moitié de l’effectif!
Dans un des clubs ou je m’entraîne, dans lequel les gars jouent en nationale ou prénat ou R1, effectif théorique 15/16 joueurs, il est arrivé pendant la saison que nous soyons 2!

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Pareil chez nous, 11 équipes, et une huitaine de joueurs maxi aux entraînements actuellement, dont 3 V2/V3…

une quinzaine à l’entrainement, c’est déjà pas trop mal

nous, on a 5 équipes en FFTT et on n’est plus beaucoup à l’entrainement en ce moment ( entre 4 et 8 grand max)

je crains qu’a la rentrée, il puisse y’avoir pas mal d’arrêt

En même hors grandes vacances, lors des vacances classiques c’est pareil, entre 3 et 6 tables montées pas plus :(.

Attention une petite coupure ( un mois ) est souvent nécessaire pour recharger les batteries et retrouver une grosse motivation à la rentrée. C’est ce que je m’imposais par exemple alors que j’avais encore envie de jouer. Maintenant, chacun a sa façon de préparer la nouvelle saison.

C’est là qu’on voit la grande différence. Moi, quand j’étais gamin, on jouait entre potes de longues heures tous les jours pendant toutes les vacances ( y compris les grandes ). C’est d’ailleurs pendant ces périodes qu’on progressait le plus.