toujours difficile de juger un choix vs un choix non fait. tu ne sais jamais ou les chemins te menent, tu sais juste ou les chemins que tu as pris t’ont mené. Il serait peu etre pas forcement devenu tres haut niveau mais sur son chemin il aurait peu etre epouse la fille d’un riche chinois qu’il aurait rencontré pendant un deplacement en compet, ou demain il va avoir un accident en allant a son boulot en voiture.
On peut faire de très bonnes et longues études en étant sportif de haut-niveau…
Peut-être bien, du moins les FZD, Ma long et compagnie n’ont pas perdu de temps à apprendre à parler anglais en tous cas !
Ca depend ce que tu appelles tres bonnes et longues etudes. Perso je ne connais pas (meme si il y en a surement) de sportif professionnel qui ait fait centrale, X, soit agrege d une discipline ou pilote de ligne. Il y en a surement mais a priori, sachant la somme de travail que ca represente, c est impossible pour la plupart des gens. Je compte sur vous pour me donner des contre-exemples. A part Popette je n en vois pas.
De toutes façons un contre-exemple ne permet pas de généraliser.
Pour ce genre de réflexion la statistique prend tout son sens.
Et popette n’a pas atteint le haut-niveau, mais juste un niveau régional qui peut être entretenu durant un parcours étudiant exigeant.
Je suis au courant pour le niveau de popette. Je pensais que tu noterais une pointe d humour dans mon exemple. Fin du HS pour moi. Pingpongement votre.
Y’a bien le premier ministre finlandais qui a une double vie de pilote de ligne, une de sportif de haut niveau ça doit pouvoir se faire ^^
Alors, vu sous cet angle, ça revient à dire qu’un type ayant fait des études non seulement exigeantes mais en plus normalement assez rentable financièrement (bon là, par contre, j’en connais des contre-exemples, mais c’est pas le sujet), et que cette personne choisit de vivre de son sport plutôt que de ses études (puisque tu dis sportif pro), ça veut dire que la personne est VACHEMENT balaise dans son sport (et ce malgré qu’elle ait sacrifié une grande part de son temps dans les études) et capable de mener à bien des études. Là, ça me paraît assez dur…
Par contre, je connais plusieurs personnes qui ont fait des études avancées tout en maintenant leur niveau, niveau qui aurait éventuellement pu leur permettre de tenter l’aventure du sportif pro. C’est le cas de Nathalie Marchetti, qui fut championne de Belgique senior à 16 ans, par exemple. Maintenir un niveau acquis n’est pas aussi demandeur que de continuer à progresser, surtout à ce niveau-là.
Plutôt que de parler de sportifs professionnels, je préfère parler de haut-niveau, parce que “pro” est un peu trop restrictif (les amateurs ne s’entrainent pas moins que les pros).
300 mondial (comme c’était le sujet de base), c’est environ 100 français et à ce niveau, des joueurs qui font des études supérieurs, il y en a des tas …suffit de regarder le palmarès championnats du monde universitaires dans certaines disciplines.
A très haut-niveau (disons jeux olympiques), des tas de sportifs ont des parcours très honorables (Sup de Co, HEC, MBA, écoles d’ingénieurs type INSA, …), j’ai pas mal d’exemple…
Actuellement, le jeune Jules Rolland est 300eme mondial, Champion d’Europe junior (mixte), Bac S (mention très bien je crois) avec un an d’avance…
Je pense qu’il réussira de belles études supérieurs, on verra ce que donne le sport mais pour le moment, il est dans le très haut-niveau de son sport.
Ce qui me semble certain, c’est que certains sports sont plus ou moins ouvert (ou compatible) avec la poursuite d’études, le ping ne me semble pas le pire dans ce domaine.
J ai surement tort. Foncez!
Hm, ça m’étonnerait qu’un “300 mondial” ne touche que le smic et qu’il doive payer ses frais d’entrainement et de compet’ ensuite. Il lui reste quoi pour vivre, 500-600 euros par mois ? ^^
C’est possible mais… M’ouais, j’ai un doute.
Une ancienne bonne joueuse me disait (il y a quelques années) que même en N2-N3 dans certains clubs ambitieux, certains touchent des primes intéressantes ou ont de petits “salaires”, c’est évidemment très insuffisant pour vivre mais pas négligeable (quelques centaines d’euros), mais on est très loin des 300 meilleurs mondiaux…
Dans les 300-320 il y a par exemple Robert Floras et Dang Qiu, ça joue sacrément fort quand même…
va voir les videos de loic bobillier (joueur de Nice). Il est dans les n80. Il explique qu’il gagne le smic en jouant dans 2 championnats il me semble…
Panagiotis Gionis est chirurgien-dentiste je crois…
toute la planete ne vis pas en France. et qui plus est 300 mondial chez les hommes ca fait environ n120 en france. tu crois quoi qu’un n 120 il touche le jackpot. un 300 francais touchait en moyenne entre 3000 - 4000 euros /ans pour une equipe de national et souvent cela venait avec un complement de cour a donner. et le club ne couvre que ce qu’il fournit et les frais de compet de club. Ils vont pas prendre en charges les compet et tournois internationaux. de plus selon ou tu joue tu peux aussi avoir besoin de payer des coachs hors structures de club (comme un nutritionniste, un preparateur physique ou autre). Il y a juste les plus gros club de proA de chaque pays qui peuvent fournir ca et en general ils ont des joueurs du top 100 mondial dans le club
Toute la planête ne vit pas en France non, je n’ai pas compris ta remarque. J’ai pas parlé de jackpot non plus ^^ loin de là
Vidéo intéressante, apparemment la situation des joueurs pros s’est grandement dégradée ces dernières années…
Après ils ne parlent pas des “avantages indirects”, mais ça reste alarmant effectivement…
Je ne sais plus si c’est dans cette vidéo ou une autre, mais il dit aussi qu’il était dans les plus petits salaires de pro B et qu’il avait fait un effort financier pour jouer dans ce club. Il avait aussi accepté car il lui était permit de jouer dans un autre championnat et que sinon il n’aurait pas accepté.
Mais c’est sûr qu’ils ne roulent pas sur l’or. Et l’interdiction de double licence en pro rend la situation encore pire pour ceux qui ne sont pas dans les meilleurs français.
Et dans la réalité, il n’y a pas vraiment de barème et que les situations financières sont très disparates selon les clubs, régions, échelons.
Juste pour donner un exemple, un joueur 150 français peut toucher autour de 600 - 800€ par mois, juste pour jouer. Mais ce n’est pas du tout une règle, les clubs peuvent payer un peu plus, d’autres beaucoup moins (probablement la majorité).
Il y a même des joueurs 200 français qui ne sont pas payés, alors que d’autres qui sont 800 français vont toucher un billet autour de 100 ou 200€ par mois.
Il y a aussi, en fonction des clubs, le paiement du matériel, primes de victoires, etc, tout cela est une négociation, et tous les clubs n’appliquent pas les mêmes rétributions.
300 Mondial, on ne vit pas avec ses gains en compétitions internationale, donc il faut “cachetoner” en “par équipe”, et si possible dans 2 pays pour en vivre…
Ce qui te donne le droit de jouer en Pro B (et encore), plus surement en N1 en France, plus un autre championnat si c’est autorisé, parce que rare sont les clubs français de N1 qui te donnerons un smic annuel pour jouer 7 match par phase. Beaucoup sont payés au match et il faut alors trouver des petits business en plus, des heures de relance ou d’entrainement, …
Il y a une différence entre un prime et un salaire qui te permet de vivre de ça ! déjà, je t’explique pas les conditions de ces primes (black, pas d’assurance chômage, pas de sécu, … pour beaucoup de clubs).
Pourquoi crois-tu que chez les filles, le niveau soit si faible et qu’on ne trouve pratiquement que des étudiantes ? impossible d’en vivre.
Et même chez les français, en dessous de 200, ils ne sont pas tous payés ou des primes de match, pas des salaires ! Donc la encore, beaucoup d’étudiants…
Et je ne te parle même pas des frais si tu t’entraines à l’INSEP ou en pôle (c’est loin d’être gratuit …)
Quand on pense qu’on peut se payer pour un match un international pour un demi-smic …
Je n’ai pas vu ta réponse quand je répondais mais je vois qu’on a le même ordre d’idée pour les montants …
Oui, pour les salaires et pour pouvoir vivre (ça veut dire un peu au dessus du smic) c’est au moins top 100 français.
Après la situation financière qui se dégrade, est aussi pour beaucoup liée au fait que les aides financières aux associations diminuent.
Aussi, peu de clubs arrivent à dégager de l’argent en faisant payer l’entrée des matchs, y compris pour les clubs de pro A, pour pro B.
Quand j’étais allé à Cergy Pontoise, il y avait pas mal de spectateurs, et entre l’entrée et la buvette, ça fait une rentrée d’argent non négligeable pour le club (probablement autour de quelques milliers d’e par matchs à domicile). Et tant mieux pour le club, mais cela concerne que probablement quelques clubs.
Ce n’est pas du tout le cas pour la majorité des clubs de pro A/ pro B.
La plupart des clubs de Pro & N1 qui paient un minimum leurs meilleurs joueurs, pour la quasi totalité, ils perdurent grâce aux subventions des villes.
Faut pas oublier que le ping en France, c’est même pas 200 000 licenciés, ce qui explique certaines limites comparé à d’autres sports. Comme dans beaucoup de “petits” sports, il faut être dans les meilleurs de son pays/ mondiaux pour pouvoir en vivre correctement/ de manière confortable.
Je suis d’ailleurs épaté de voir des clubs pros avec 50 licenciés, bref une équipe pro et rien derrière…
Certains clubs pros ont des “centres de formation” payants ne formant pas grand monde et servant de cash machine à l’équipe fanion…
Et effectivement, le ping s’en sort plutôt très bien à comparer d’autres sports : j’étais ce soir avec une athlète d’un autre sport qui prend une semaine de congés pour partir au championnat du monde, et qui a du “faire la manche” pour trouver le matériel nécessaire … et le numéro 1 de son sport en France (vice-champion olympique quand même) était vendeur dans une boutique avant sa médaille.
Mais ces gens la sont déjà tellement de pouvoir vivre leur passion …