Covid-19, votre analyse évolutive de la situation

Les possibilités qui s’offrent à nous, les jeunes sans diplômes, sont très rares. Quand tu es manuel, ça peut le faire. Mais pour les autres…
Les patrons ne rejettent toujours nos faiblesses à la gueule lors des entretiens d’embauches.

si je peux me permettre, (si tu preferes en MP), pourquoi n’es tu pas diplomé ?

  • a l’epoque pas envie d’études
  • tes parents ne pouvaient pas subvenir
    ou autres

J’ai été 3 mois sans voir mes parents. Ma grand-mère, cela fait 6 mois que je ne l’ai pas vu. Si on nous avait permis de sortir pendant le confinement, je n’aurai pas pris le risque d’aller les voir.

Quand tu passes un entretien d’embauche, le patron veut être sûr de savoir qu’il a affaire à quelqu’un de fiable, donc ce n’est pas scandaleux qu’il puisse être amené à repousser les candidats dans leurs retranchements.

Si le patron soulève une faiblesse, il faut être capable de l’exploiter à son avantage.

c’est un autre débat je pense que tes parents on du te prendre la tête pour que tu travaillent a l’école et maintenant comme beaucoup de jeunes sans diplome tu galèrent ,il fallait les écouter a cette époque

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@Cajun ce que tu dis est faux.
Ta génération a eu les mêmes chances que les autres. Si tu n’as pas de diplôme tu dois montrer autre chose, motivation, curiosité, courage…mais forcément c’est plus compliqué sans diplôme…mais tu as fait des choix.
Je recrute et forcément, comme dans un match de ping c’est la compétition…mais il n’y a pas de fatalité. Je rencontre toutes les semaines de sociétés qui cherchent à recruter et pas que des gens diplômés, mais surtout des gens motivés.

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la bravo reconnait que ce n’est pas si simpe que cela

@Cajun en MP si tu veux on peut échanger, je suis dans le Maine et Loire et il y a des boîtes qui recrutent.

Je suis d’accord avec toi. Mais qu’on ne vienne pas me dire que les jeunes ne veulent pas bosser.

au vu de tes propos tu a l’air dans vouloir ,perso je peux te dire que dans l’entourage de mes enfants il y en a beaucoup qui se laissent vivre

ah, la tu as tout à fait raison, certains jeunes sont plus motivés que d’autres pour bosser et c’est la ton avantage.
les quelques cas deja cités plus haut, font que je (on) généralise les jeunes et l’emploi

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J’en voulais il y a encore quelques mois, avant mon licenciement. Maintenant, beaucoup moins, je dois le reconnaître.

@Cajun, on se relève et on repare, parler avec sincérité et simplicité dans les entretiens, savoir expliquer son parcours, se dévoiler…ne pas jouer un rôle.

Bon courage tu vas rebondir, car tu le souhaites et il le faut !

Je crois que le gros problème des générations post années 70, dont je fait partie, c’est l’absence de perspectives.
J’ai commencé à travailler pile poil au moment de la crise de 2008, et depuis que je travaille, tous les ans je dois renoncer à quelque chose. La seule perspective qu’on nous vend c’est de serrer les fesses et d’espérer passer entre les gouttes.
Les salaires diminuent par rapport à l’inflation, que ce soit au smic ou à 3x le smic.
On doit renoncer à de petites choses tout le temps, un jour férié par ci, une prime par là, un impôt qui augmente par ci, une aide qui baisse par là… Alors évidemment, je travaille, je vis certainement mieux que mon équivalent d’il y a 40 ans, mais combien de jeunes ne trouvent pas de travail ?
Pour que les gens acceptent d’avancer ensemble, pour que les jeunes acceptent de payer pour les anciens (qui l’ont très certainement mérité), il faut qu’il y ait un projet de société qui fasse envie, pour quoi les gens acceptent de faire des sacrifices.

Là on nous offre des larmes et du sang et c’est tout.
Les jeunes accusent les vieux d’avoir cassé le pays et les vieux accusent les jeunes de ne pas vouloir travailler.
Mais les vieux n’ont pas décidé de grand chose dans le processus, on ne peut pas leur en tenir rigueur.
Et concernant les conditions de travail aujourd’hui, tous les 55 ans et plus que j’ai côtoyé au début que je travaillais disaient la même chose : vivement que je sois en retraite, les rythmes deviennent inhumains, le management devient inhumain, les patrons (pas tous) poussent de plus en plus volontiers leur avantage avec le chômage de masse… bref, je me demande bien pourquoi les jeunes ne sont pas chaud pour entrer dans cet enfer ?

Et le plus marrant dans tout çà, c’est que des travailleurs pauvres et des retraités pauvres, çà permet au plus riches d’avoir une plus grosse part du gâteau…

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Bonne analyse…

@Cajun

https://www.lepoint.fr/people/coronavirus-francois-de-closets-fustige-les-caprices-des-baby-boomers-03-06-2020-2378218_2116.php

Il gagate quand même pas mal De Closet depuis quelques années, et fustige facilement un système qui l’a quand même copieusement enrichi.
Facile et un peu déplacé de jouer les moralistes aujourd’hui…

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Et oui, idem, génération 86 pour moi
regardez à partir de 6min50 https://rmc.bfmtv.com/emission/en-france-il-y-a-une-politique-de-vieux-par-les-vieux-pour-les-vieux-maxime-lledo-estime-que-les-jeunes-ont-ete-sacrifies-pendant-cette-crise-sanitaire-1927022.html

Entre ça et l’immobilier qui a vu son prix multiplié par X en quelques dizaines d’années :frowning:

tout a fait d’accord avec ton analyse

Si il y a seulement 1 enfant sur 5 qui va à l’école ce n’est pas forcément par peur des parents:

  1. Les mesures sanitaires à l’école sont drastiques (même si elles me semblent logiques) et ce n’est marrant ni pour les enseignants, ni pour les enfants et apparaissent contraignantes pour les parents

  2. les enfants y vont 1 à 2 jours par semaine avec des profs qui ne sont pas les leurs habituellement et soit ils ne font pas grand chose, soit ils suivent une matière où chaque enfant du groupe ne l’a pas arrêtée avant confinement au même niveau, ou certains ont pu la travaillé durant le confinement, d’autres pas.

  3. dans ma ville, le lycée de mon fils a repris le 2 juin.Le conseil de classe a eu lieu mardi 9 juin… Quel intérêt de retourner à l’école?