Covid-19, votre analyse évolutive de la situation

En bonne partie, déjà :

  • c’est pas « leur culture » qui a décidé toute seule de faire des tests de dépistage massif
  • si ils produisent encore des masques en nombre suffisant c’est peut être aussi un peu grâce à « leurs politiques » qui n’ont pas autorisé une délocalisation « quasi totale » de ce type de produits.
  • leurs politiques (je parle de ceux du passé et du présent) n’ont pas cherché à réduire les budgets des hôpitaux à peau de chagrin lors de ces dernières années.

Il doit certainement avoir aussi une partie culturelle :

  • moins de contacts
  • plus de respect des consignes

mais AUSSI

  • pas des politiques qui mentent ou cachent des choses à leur population

En Corée du Sud on n’hésite pas à « destituer » une présidente suite à de la corruption


Et la destitution (justice) mets pas 10 ans à faire son travail (6 mois entre le début du scandale et le déclenchement de la procédure de destitution par la cours constitutionnelle)

En France … si on se rappelle une autre affaire, on obtient ça

2003 : la confirmation de l’arrêt des procédures au niveau des instances juridiques

Le 18 Juin 2003, la chambre criminelle de la Cour de Cassation décrète un « non-lieu général » définitif aux trente conseillers ministériels dont Louis Schweitzer (directeur du cabinet ministériel de Laurent Fabius à l’époque des faits et devenu PDG de Renault) et médecins qui ont participé aux prises de décisions sur l’écoulement de stocks de sang contaminé par le virus du sida en 1985 sous les protestations des parties civiles. Au cours du procès en cassation, l’avocate générale, Mme Dominique Commaret, indique que la «justice pénale n’a pas pour vocation de désigner un coupable pour tous les accidents de la vie» , même si l’affaire du sang contaminé est une «des plus grandes défaites de la médecine et du service public de la santé»

On verra bien après cette pandémie ce qu’il en ressortira mais heureusement d’après nos politiques (surtout Buzin) on était bien préparé, on avait tout ce qu’il faut (et ce dès fin janvier) et 3 mois plus tard on prévoit que nos masques commandés par milliards arriveront d’ici fin juin.

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Pas moral ce virus en plus: j’ai entendu plusieurs fois que les fumeurs étaient nettement moins impactés, hier ils ont même précisé qu’il n’étaient impactés qu’à hauteur d’entre 5 et 10% dans les cas graves !!! :astonished: :astonished:
Première hypothèse évoquée: la nicotine serait un repoussoir pour le virus…

@anon9185657, dernier exemple

Le gouvernement s’entoure d’un certain nombre de personnes pour gérer cette crise c’est positif MAIS si c’est pour pas suivre ce que certaines de ces personnes conseillent

L’Académie de médecine

Indépendante, elle rassemble plusieurs centaines de membres et a vocation à conseiller le gouvernement pour sa politique de santé publique. Le 3 avril, l’académie s’est prononcée pour la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle, sous certaines conditions. Le gouvernement y est lui aussi favorable.

Elle a également « recommandé que le port d’un masque grand public, aussi dit alternatif, soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement », et de déconfinement, dès le 2 avril. Mais à ce stade, l’exécutif n’a pas souhaité suivre cet avis.

C’est que nos politiques sont « plus spécialistes » que les « spécialistes » ?

Les coulisses du cabinet du professeur RAOULT :

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Oui effectivement l’interrogation se pose. Pour le moment ça reste une hypothèse, mais j’ai trouvé pas mal d’articles qui évoquent la question.

De là à ce que l’industrie du tabac vienne dire « Fumer permet de vivre plus longtemps », il n’y a qu’un pas. :laughing:

en fait c’est même peut-être l’industrie du tabac qui a créé ce virus

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Je suis d’une humeur jovial cette après-midi…

Ton sachoir est grand !

Au put1, j’ai trouvé un nouveau masque pour lutter contre le virus :

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Là encore raisonnement stupide de certains

« Malheureusement en l’absence de bras comparatif (groupe témoin recevant un placebo, NDLR), c’est extrêmement difficile de savoir si le traitement est efficace ou pas », explique vendredi Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique Covid-19, sur RMC/BFM TV.

« Ces résultats sont juste nuls et non avenus, ça ne nous apprend rien sur l’efficacité du traitement », fulmine l’épidémiologiste Catherine Hill. Elle évoque elle aussi l’absence de groupe témoin et le fait que d’après les données publiques disponibles, au moins 85 % des gens guérissent spontanément, sans aucun traitement.

J’en conclue donc que pour certains spécialistes que :

  • malgré que correctement administré « aucune toxicité cardiaque n’a été observée », il faudrait quand peut être sacrifier des personnes pour montrer que le traitement pourrait être efficace.

Tu prends les choses à l’envers… avant même de déterminer des effets indésirables; on détermine si le traitement est efficace et ensuite un ratio benefice risque (qui est souvent au final individuel)… malheureusement ce n’est pas le cas dans cette étude, l’évolution des patients de Raoult semble juste être la même que celle de la population générale.
Si pour une leucemie aigue (dont l’évolution est systématique létale sans traitement) on trouve un traitement avec moultes effets indésirables graves et un léger bénéfice, on tente le coup… pour une patho bénignes dans 80-90% des cas, on doit prendre des pincettes, c’est pas plus compliqué que ça.
De plus, le recrutement des marseillais qui se font tester n’est en rien comparable avec celui de ceux pris en charge à l’hôpital… les gens viennent sur leurs 2 jambes, font la queue pour se faire tester et peuvent attendre des heures, rien à voir avec ceux tester à l’hosto qui ont été soit orientés par leurs médecins traitant, soit par sos Medecins, soit par le 15 car ils présentent des signes de gravité d’emblée.
A quoi bon comparer de tel échantillon sans cas témoins, la c’est comparer des pommes et des poires… C’est juste jeter de l’huile sur le feu que de promettre des choses dont on ne sait rien, et perso je trouve cela assez irresponsable d’un ponte de la médecine qui semble être tout aussi mégalo et manipulateur que compétent vraisemblablement. (bref, cela n’est pas innocent, quand bien même il serait persuadé d’avoir raison).

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Aussi puisque tu cites cet article, il faut qd même lire les explications de leurs affirmations.

> L’IHU propose en effet de réaliser des tests de façon large aux patients qui se présentent dans ses murs (le texte publié évoque 38.617 patients testés entre le 3 mars et le 9 avril), alors que, dans le reste du pays ces tests sont encore réservés en priorité aux cas hospitalisés et au personnel soignant.
*> *
> De fait, les participants de l’étude ont des formes moins graves que la moyenne des cas confirmés de Covid-19 : l’essai du Pr Raoult comprend 95 % de patients dont le degré de gravité est « bas », 2,4 % de cas « moyens » et 2,6 % de cas dont le degré de gravité est jugé « haut ».
*> *
> Or, selon l’analyse de plus de 70.000 malades chinois publiée le 24 février dans la revue médicale américaine Jama, 81 % des cas avaient des formes cliniques modérées, 14 % sévères et 5 % « critiques ». Le 3 avril, l’International Society of Antimicrobial Chemiotherapy, qui avait publié la première étude du Pr Raoult, avait déjà fait part de ses préoccupations, expliquant que l’article ne correspondait pas aux « standards de qualité attendus ».

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Je plussoie. Malheureusement. Le Professeur Raoult aurait dû faire un essai randomisé en double aveugle. On en aurait d’ores et déjà les résultats et la querelle insupportable actuelle n’aurait pas lieu. On me dit qu’il en aurait eu l’intention mais qu’il n’aurait pas trouvé de volontaires qui, potentiellement, auraient « bénéficié » du placebo : pas étonnant quand on se répand sur YouTube pour proclamer qu’on a le médicament salvateur avant même que les premiers cas de Covid soient apparus en France! Quand on est Professeur de Médecine, et qui plus est indéniablement talentueux comme Raoult, on se doit absolument d’éviter le cabotinage médiatique. Indécent et terriblement improductif… la preuve… la querelle continue. Encore une fois, elle aurait dû être tranchée depuis belle lurette (plusieurs semaines)… Cette incertitude est insupportable pour les malades et leur famille. Et accessoirement, si j’ ose dire, pour les médecins qui sont en première ligne… les médecins hospitaliers peuvent au moins, quant à eux, faire des choix…

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Non tu te trompes je n’ai jamais dit (ou voulu dire ça).

Point de vue Dangerosité
Ce que je veux dire c’est que sur les 1000 patients, aucun ne semble avoir eu des effets indésirables -DONC on ne peut donc pas dire qu’on doit empêcher le traitement du professeurs Raoult car il pourrait y avoir des effets indésirables.

Point de vue Efficacité
Quand au bénéfice du traitement, là aussi c’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.
vous dites que ça tombe les malades n’auraient peut être pas eu besoin du traitement pour guérir (ou ne pas tomber plus malade) mais sur quel argument vous vous basez pour dire ça ? C’est peut être vrai comme ça peut être faux pour une partie d’entre eux.

Sur 1000 cas, l’étude dit 91,7 % avait une charge virale nulle au bout de dix jours et d’autre disent que habituellement au moins 85 % des gens guérissent spontanément, sans aucun traitement.
91.7 - 85% ça fait potentiellement 6.7% de différence donc pour 1000 cas 67 personnes.

Si le traitement permet rien que de sauver ou d’éviter que 67 personnes évoluent vers un stade plus grave, je pense que c’est déjà ça de prix (et la vie humaine n’a pas de prix).

Et je dis ça puisque apparemment le traitement qu’à presque aucun effet secondaire dans les doses administrées.

Et bien oui c’est cohérent puisque justement le professeur Raoult « dépiste » et considère que c’est dès le début qui faut traiter avant qu’on arrive sur des formes plus graves --> on est donc plutôt dans la philosophie « mieux vaut prévenir que guérir » (surtout que le traitement ne coûte rien)

Maintenant @benpourkoi, @roothooft si vous êtes plutôt dans « on attend que les malades soient dans des états graves pour les soigner » c’est votre opinion pas la mienne.

Je viens de perdre mon père suite à un cancer, et je peux vous dire que dépisté plus tôt peut être qu’il serait encore là (quitte à dépenser chaque année pour un scanner) que de devoir prendre des traitements hormonaux à 5800€ pour 28 jours et ce sur 6 mois - 1 an (je vous laisse faire le calcul).

Pour info un IRM coûterait 250€ à taux plein, un scanner ~150€, donc 28 jours de traitement lui aurait permis de s’offrir un IRM et un scanner chaque année pendant 10 ans.

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Et même si le traitement du Docteur Raoult n’a que pour effet de réduire le temps de contagion d’un malade de 20 a 6 jours comme on peut le lire ici et là, je n’y vois que du bénéfice car ça permettra de sortir plus rapidement de la crise et du confinement

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pour l’instant on n’a pas assez de recul avec les résultats positifs ou négatifs des essai du pr raoul ,en suéde apparemment ils ont arrêté les essais suite a des effets secondaire cardiaque très sérieux

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Charge virale nulle, y en a qui sont en réa intubés ventilés avec une charge virale nulle. Charge virale nulle et guérison, c est pas la même chose, le critère, le seul pertinent, c est la guérison et rien d’autre.
De nombreuse études sont parfois menées avec des critères intermédiaires mais au final, point de guérison, pas de vie plus longue… au final, une exposition à une iatrogénie parfois à l’origine de drame.
Par exemple, pour certaines molécules pour la tension, certains anti hypertenseurs ont fait baisser la tension, c’est un critère intermédiaire (qui était réussi), c’était le but, seulement voila on s’est aperçu par le biais de méta-analyse que l’espérance de vie était réduite avec certaines molécules prescrites en première ligne, certes avec une tension plus baisse, ça nous fait une belle jambe :wink:
Pour ce qui est de santé public pour l’exemple te concernant, je comprends bien que l’on puisse avoir tendance à prendre des raccourcis mais les intuitions sont bien souvent des impasses.
De nombreux dépistages et des méta-analyses montrent pour certains cancers que le dépistage de masse est contreproductif, irradiation, faux positif, chirurgie delabrante, perte de qualité de vie, inquiétude inutile alors que la patient sera emporté par d’autres maladies. Et cela, on le sait avec le recul est des études avec des épidémiologistes, statisticiens, c’est un métier, ça ne improvise pas…Tout comme on ne s’improvise par chirurgien cardiaque après avoir vu une vidéo sur YouTube.

Bref, avant de prescrire un traitement, il est bien légitime que les prescripteurs attendent quelques études bien ficelées, c’est juste du bon sens…Parce que donner un traitement potentiellement dangereux pour une pathologie bénigne 9 fois sur 10, c’est pas rien de le donner un traitement à grande échelle … l’effet indésirable grave à 0.1% sur 20 millions de patients, ça fait 20000 patients atteints, une paille… et cette effet indésirable à 0.1% sur l’échantillon de 1000 Marseillais, c’est un seul patient atteint, j’aime autant te dire qu’il faut qq milliers de patients pour le détecter de façon significative statistiquement.
Le monde entier les attends ces études, ce n’est pas juste une lutte contre l’establishment parisien, y a d’autres pays qui font marche arrière alors qu’ils préconisaient HCQ y a encore qq jours, les autres pays aussi attendaient une étude d’envergure…là c’est juste une déception et une nouvelle occasion manquée.
L’histoire de la médecine est remarquable avec de nombreuses petites histoires avec les multiples errements, erreurs, découvertes fortuites ou encore contre intuitives.
Il ne faut pas comparer comme certain l’on fait la médecine de brousse avec la médecine actuelle, avec des soit-disant médecins qui prenait des risques thérapeutique. C’est toujours les patients qui les prennent les risques (ou qui devraient être à même de juger en âme et conscience selon ce qui leur est proposé avec les tenants et aboutissants exposés en fonction du domaine des connaissances.)
Ceux qui prétendent prendre des risques, c’est plus pour leur gloriole personnel alors que ceux qui faisait réellement des test sur eux,c’était il y a bien longtemps, et c’était autre chose que de prendre de l’HCQ avec de l’azithromycine en s’inoculant tel ou tel liquide purulent pour tester in vivo. (je te l’accorde).
Par contre la dimension ego, salvateur de l’humanité est aussi à prendre en compte avec qq sauveurs potentiels autoproclamés (qui prétendait qu’il n’y avait rien à voir y a 3 mois accessoirement…)

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Là tu es de mauvaise foi, puisque l intérêt de ce traitement est d empêcher que les malades arrivent au stade critique où ils doivent être intubes. Donc être guéri avec une charge virale nulle au bout de 7 jours, C est tres différent que d avoir une charge virale nulle après 7-10 jours mais où le système immunitaire s « emballe » et les poumons sont remplis de fluides et cela crée des problèmes respiratoires aigus. Si on s en sort à la suite de ça, C est tres différent.

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Non je suis absolument pas de mauvaise foi, tous les traitements sont destinés à éviter l’intubation, c est pas une spécificité à cette bithérapie.
Bien évidemment les autres traitements sont données quand on a plus de chance que la balance bénéfice-risque soit positive, c est à dire qd ca commence à plus tres bien se passer.
Pour les patients léger et qui resteront probablement léger la question qui se pose est : est-il licite de les traiter tant qu’on a pas la certitude que le remède mieux que l’absence de thérapeutique? En d’autres termes la balance bénéfice-risque est-elle positive ? Pas sûr que ce soit le cas notamment sur la tranche des plus de 70 ans avec des cardiopathies sous-jacente alors que ce serait ceux la qui auraient probablement les plus gros bénéfices à tirer d un traitement precoce.

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