Coaching entre les phases de jeu

De toutes façons cette règle à ses limites car les consignes seront audibles par les 2 joueurs… Certains trouveront des codes pour s’affranchir de ce problème (genre : “Maintenant, stratégie n°2 !!!”).
Donc à mon avis, elle servira quand le joueur viendra chercher la balle dans les bâches, et le coach pourra chuchoter…
Il y a au moins un mérite à cette évolution : les tricheurs n’auront plus l’exclusivité de cette possibilité ! (malheureusement trop répandue, jusque chez les pros)

C’est le nivellement par le bas.

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Il faut des règles qui favorisent la construction du surmoi et non des règles qui libèrent les instincts. J’ai peur que cette règle n’aille pas dans le bon sens. C’est à dire qu’elle n’aille pas vers l’humanisation et le contrôle de soi. Certains coachs trop angoissant et trop présent vont se manger la raquette de leur joueur.

Si un joueur ne veut pas de coaching pendant, ce sera à lui de dire à son coach (ou ses coéquipiers) qu’il n’en veut pas, et s’il ne comprend pas : “au premier commentaire, je balance le match…”.
Du coup ce sera au coach de se contrôler aussi.
Je vois mal l’intérêt de dire un truc à chaque point…

Il est parfois bien difficile de gérer son match émotionnellement. J’ai peur que dans certain cas cette règle rajoute de l’émotionnel en trop. Tout dépend si le coach apaise ou si il met de l’huile sur le feu. Après si le coache devient trop présent il faudrait lui reverser un pourcentage sur les points gagnés par son joueur. On fait une moyenne avec le classement du coach. C’est vrai quoi. Le coach se creuse la tête pour avoir des solutions tactiques, il devrait aussi gagner des points quand son joueur gagne. (bon j’arrête mon délire)

A Rio, Liu Guoliang n’a pas craint de se manger … (hihihi) tout un magasin de raquettes. Je n’l’avais jamais vu comme ça.

Je crains que cela ne fasse une charge supplémentaire pour les arbitres. Les arbitres devront distinguer le coach qui encourage ou conseille son joueur du coach qui déstabilise l’adversaire. Je pense que la distinction ne sera pas si évidente à faire que ça.

En fait, il n’y a pas tant que ça de joueurs coachés ! A part peut-être les très jeunes … mais qui s"énervent plus qu’ils ne jouent mieux !

Euh… en championnat par équipe je n’ai que très rarement vu des joueurs non coachés (ou alors par la force des choses avec les équipes à 4 joueurs et quand 2 jouent et 2 arbitres).
Du coup, question, est-ce qu’un arbitre (et membre d’une équipe) peut coacher ses coéquipiers ? (par exemple dans la même phrase : “3 - 1, joue sur son revers”)

Non, parce que ça irait à l’encontre même du statut d’arbitre, qui se doit d’être neutre, donc le joueur devra obligatoirement se trouver à l’extérieur de l’aire de jeu si il veut pouvoir coacher au cours d’une manche.

Réglementairement, en compétition par équipes, un joueur peut être coaché par n’importe quel licencié, donc un arbitre peut très bien coacher pendant les périodes autorisées. Après, on peut toujours discuter du côté éthique d’une telle situation, mais en tout cas le règlement ne s’y oppose pas. Personnellement, si un arbitre coache un joueur pendant les TM et entre les manches et qu’il reste neutre pendant son arbitage, ça ne me dérange pas.
En compétition individuelle, théoriquement un joueur doit avoir un coach attitré et ne peut être coaché par personne d’autre.

Oui mais là, du coup, l’arbitre aurait désormais le droit de coacher entre les points, ça risque d’être un peu relou ça…

J’ai discuter de cette règle hier lors d’un tournoi et en fait… la plupart des avis furent assez favorables à mon grand étonnement. Apparemment, au badminton c’est déjà d’application et ça marche très bien. D’autres pensent que le sur-coaching serait de toute façon plus nocif qu’autre chose…

Oui c’est ce que je disais ! Pas forcément mieux.

Encore un règlement qui va donner une mauvaise image du ping. Les non pongistes qui vont regarder du ping à la TV ou sur internet, vont voir les coachs gueuler comme des veaux entre les points.

Quelle belle image du ping …

Surtout que le coaching entre les sets et au temps mort était amplement suffisant.

Je pense que le prochain règlement de l’ITTF sera sur l’autorisation de servir au dessus de la table de n’importe où. Quitte a faire des règlements à la con autant aller jusqu’au bout.

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Ça me rappelle un incident auquel j’ai été témoin il y à quelques années. Un jeune qui avait muté dans un autre club et qui revenait jouer avec sa nouvelle équipe contre ses anciens coéquipiers. Dernier match pour la victoire, le jeune mène 1/0, on entend le capitaine de l’équipe qui reçoit dire très fort à son joueur : " tu vas quand même pas perdre contre cette me…e !" inutile de vous dire que c’est parti en vrille, le jeune se met à pleurer, impossible de le remettre dedans, les autres qui sont à 2/doigts de se taper dessus. Jamais vu une ambiance aussi détestable.
Imaginez la même remarque en plein match de nos jours…déjà que c’est souvent très tendu, là ça va partir en sucette à tous les coups. Je connais des loustics qui vont surtout se servir du live coaching pour déstabiliser l’adversaire. On va modifier notre sport avec une option “biathlon” : 50% ping, 50% full contact. Bref, là j’arrête. Je me contenterai de vendre des raquettes et j’ajouterai des gants de boxe.

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Je partage votre inquiétude.
Ok si c’est avec modération mais y’en a forcément qui vont exagérer et ça créera des conflits. Pas top comme idée. Le ping est le sport le plus nerveux que je connaisse, pas sûr que ça se passe aussi bien qu’au bad.

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Eh ouais, le problème étant qu’après ceux qui vont dépasser les bornes vont tenter de se cacher derrière la notion floue de “bon déroulement du match”, et en soi difficile de déterminer réellement la ligne à ne pas franchir, surtout quand l’arbitre est d’une des deux équipes. Les blaireaux d’aujourd’hui seront encore pires lorsque ça deviendra possible de coacher entre les points, comme si les types ne flinguaient pas suffisamment l’esprit ou l’ambiance de la rencontre.

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Surtout qu’à notre niveau les arbitres sont des joueurs, pas comme au niveau pro. Là si y’a un problème l’arbitre ne va pas forcément intervenir.

Dans beaucoup de région ou département, il n’y a que rarement un juge arbitre.

ça peut partir en couille, si par exemple un joueur de l’équipe donne un conseil au moment où l’adversaire lance la balle. Ou alors donner pleins de conseils pour faire durer le temps non joué entre les points.

Comme si le ping n’était pas déjà suffisamment un sport de tarés !

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Au badminton, tu te frustres moins, tu fais quelques échanges même contre un bien plus fort ; et tu peux te lâcher sur des smatchs ou même sur des coups qui partent très haut.

Au ping, il y a les effets, et tu peux perdre très rapidement les points. Sur un bien mieux classés, tu peux perdre directement sur tous ses services et sur premier démarrage rotation.

Pour moi, le ping est le sport où je me frustre le plus. Au tennis ou au badminton, je peux plus me lâcher et forcer mes coups sans pour autant mettre la balle ou le volant en dehors du court. Au ping je suis obligé de retenir mes coups, excepté sur les balles hautes.

Et aussi, au badminton les conseils sont un peu moins importants, car la plupart des shémas tactiques, sont de faire bouger sur le fond du court à gauche ou à droite, puis de gérer avec des amortis derrière le filet.

Je viens de voir qu’en Belgique, cette modification du règlement a aussi été adoptée. Cela promet de belles prises de têtes car tout est flou et à l’appréciation de l’arbitre. Une nouvelle cause de bordel en perspective …