L’équipe de France 98, c’est 3 expulsés en 7 matchs pendant la compétition … tu trouves ça plus sportif ? on a décidément pas les mêmes critères 
Je n’ai pas dit ça, je dis que Zidane est loin d’être un ange sur le terrain… il a pété un paquet de cable… ce n’est pas la victime idéale
Certains joueurs comme Zidane, à force de recevoir des coups, finissent parfois par péter un câble. C’est compréhensible. Mets toi un peu à la place d’un Zidane, un Hazard, un Messi, un Neymar, qui prennent des coups à longueur de rencontre et qui risquent à tout moment de voir leur carrière brisée par une double fracture tibia-peronné. Il y a bien de quoi perdre son sang froid de temps en temps.
Je suis scotché ! Le catenacio est issu du Verrou Suisse lui même inspiré du Béton inventé dans les années 20 par un français !
Voilà tout est dit !!!
Et Herrera l’inventeur du catenacio était franco- argentin et a découvert ce style defensif, qu’il a développé et utilisé à l’Inter, à Charleville Mézières !
Comment voulez vous que la France gagne une coupe du monde autrement qu’en jouant défensif ?
Et pour Zidane, 12 cartons rouges pour l’ensemble de sa carrière, je ne trouve pas ça énorme comme tu semblais le dire @junky.
WIKIPEDIA : "Zinédine Zidane est également un joueur impulsif, coupable plusieurs fois de coups de sang et mauvais gestes. En effet, pendant sa carrière, il reçoit au total quatorze cartons rouges, le tout en près de dix-huit années de carrière. ll en a reçu trois avec Bordeaux, six avec la Juventus, trois avec le Real Madrid et deux en équipe de France.
Des coups de poing, de coude, de tête, marche sur un joueur, met des gifles, … une belle compilation.
Non vraiment, Zidane est un extraordinaire joueur balle au pied, une vrai meneur technique, mais pas du tout un exemple pour ce qui est du comportement.
Alors @anon53179759, pour l’Italie, je peux donner quelques repères. Helenio Herrera est un défenseur argentin naturalisé français qui a entraîné l’inter de Milan pendant près de 10 ans dans les années 60. Sa tactique reposait sur une base défensive hyper solide, voire impénétrable, qui impliquait tous les joueurs et sur un réalisme offensif. Cette tactique s’est avérée gagnante et s’est propagée à tous les clubs, puis à l’équipe nationale. Elle a été développée pour devenir pendant trois décennies environ l’art du contre à l’italienne, grâce aussi à des attaquants doués, dotés d’un grand sang froid devant le but, au pourcentage de réussite impressionnant.
C’est moins le cas depuis un peu plus d’une vingtaine d’années avec l’émergence d’entraineurs et d’équipes joueuses : Sacchi, Lippi, Ancellotti, Milan AC, AS Roma, Fiorentina, Naples.
Ceci dit, quand il faut verrouiller un match, ils sont toujours capables de le faire, cette culture tactique et cet art du contrepied étant toujours enseignés. C’est devenu culturel.
Enfin, certains corrigeront et/ou complèteront.
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Tu plaisantes ?
14, c’est plus que la plupart des défenseurs… et pour comparer, Platini, c’est ZERO
Iniesta, c’est ZERO, …
Je ne connais pas d’autres milieu de terrain offensif de ce niveau expulsé aussi souvent, ça doit être le double de Cantona 
Ceci dit (et ça va te faire bondir), je pense qu’avec un Zidane, on perd pas en 82… il a été converti en Italie au culte du “seule la victoire est belle”
Mais pourquoi cette méthode a pris en Italie et pas en France à l’époque ? Surtout qu’elle était importée par Herrera.
En quoi resonnait elle avec la culture ou la mentalité italienne ?
Surtout que d’après wikipedia, ce système de jeu est originaire de France et importé de France par Herrera 
Oui c’est ce que j’ai écrit… Tout s’explique… Le beau jeu francais des années 80 était une anomalie. En tout cas la défense est aussi ancrée dans la tradition française, on l’avait oublié
On avait une équipe avec les joueurs qu’il fallait pour ce type de jeu … et une certaine fraicheur (naiveté par moment…).
Puis les joueurs des générations suivantes sont partis jouer un peu partout dans le monde et sont revenus avec une culture de la gagne qui nous manquait un peu je pense (juste mon point de vue …)
Pour m’être rendu plusieurs fois en Italie, l’italien aime d’abord gagner et a un rapport très poussé à la tactique. A ce niveau, les débats sont sans fin. Ils voient aussi un match comme une partie d’échec.
Tu me diras qu’ils ont pourtant le sens du beau, de l’esthétisme, leur histoire et leur patrimoine en témoignent.
C’est que, pour eux, une tactique qui fait gagner est belle.
Je ne sais pas si je réponds à ta question mais j’aurai essayé @anon53179759
Merci de cette explication
Pareil chez les anglo-saxons…une partie 'est fait pour être gagné ! pas de “l’important c’est de participer” chez eux.
Ça vient d’où cette histoire de “participer”? Coubertin le tient d’où ?
Je me demande parfois si ce n’est pas pour justifier et excuser une infériorité… Et remporter le match sur le terrain de la morale… L’histoire du coq, seul oiseau qui chante les pieds dans la merde
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Quant à la France, je dirai qu’elle est opportuniste. Je ne trouve pas que nous soyons un grand pays de sports. Nous le deviendrons peut être.
La génération Platini s’est fortement inspirée du foot néerlandais des seventies et elle a validé ça à l’Euro 84. Jacquet et son fils spirituel, en l’occurrence Deschamps, se sont bien imprégnés de la culture de la gagne à l’italienne et ont validé ça à 20 ans d’intervalle.
Ca ne marche pas toujours. Les Allemands ont voulu trop copier l’Espagne en omettant complètement ce qui les a fait gagner en 2014. C’est à dire un superbe équilibre entre leur puissance athlétique et un jeu collectif quelque peu hispanisé.
Deschamps a réussi à faire adopter à des joueurs techniquement doués une philosophie teintée de froid réalisme qu’il a empruntée lors de son long passage dans le calcio.
Pour moi, l’avant centre qui incarne cela très bien, c’est Pippo Inzaghi.
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Je suis d’accord. C’était un poison très toxique pour les défenses, inesthétique mais terriblement efficace