Gilles71 Je suis aussi de ton avis. Je préfère qu’ils s’amusent, plutôt qu’ils se brûlent les ailes sur des stages ou sélections où on va leur promettre mondes et merveilles, et goûter à quelques compétitions nationales, et les voir s’arrêter car ils en ont trop pris dans la tête pour au final en avoir 1-2 sélectionnés, et les autres arrêter… Pour ma part, mieux vaut avoir un gamin de niveau régional qui continue à jouer et prendre plaisir, plutôt que d’avoir un gamin qui aura un potentiel mais à force d’en faire trop et de prendre des critiques assassines au plus haut niveau et bien on les voient s’arrêter prématurément alors qu’ils pourraient très bien s’amuser à un niveau moindre mais aimer ce sport et le continuer adulte et transmettre à d’autres…
C’est exactement ça, je salue ta lucidité que n’ont pas toujours les autres entraîneurs…
Autrement, j’espère qu’on se retrouvera un jour, que je puisse évaluer si j’ai progressé en retour de service…
Oui, mais j’ai beaucoup baissé ^^ Heureusement qu’il me reste effectivement mes services lol.
Chrichri
Une réflexion qui ne me paraît pas forcément objective ds le sens où un jeune qui n’a pas les capacités en terme de passion et de volonté pour aller vers le haut niveau, il va évidemment vite s’arrêter, qu’on le pousse fort ou un peu moins. Et un jeune qui n’aime pas trop les contraintes genre stages, entrainements un peu durs, il va de tte façon arrêter le ping ou en faire juste sans ses contraintes même si il a un bon niveau. Donc, que tu pousses ou que tu ne pousses pas les jeunes vers le haut niveau, le résultat sera tjrs le même grosso modo. Les vrais passionnés ou avec une volonté de fer pour aller vers le haut niveau, ils ne sont pas nombreux, se donneront à fond et ce d’autant mieux si les structures autour s’y prêtent, et les autres arrêteront ou stagneront selon leur désir, qu’on les pousse fort ou pas fort.
Bien sûr, je comprends que certains entraîneurs ou parents soient lourdingues et peuvent nuire à une éventuelle progression mais ça doit rester assez marginal.
Ds mon petit vécu pongiste, tous les jeunes et moins jeunes qui arrêtent ou se limitent à un certain niveau, c’est avant tout parce que c’était leur désir et que d’autres priorités avaient pris place : copain-copines, études, fête, jeux vidéos, etc.
Les jeunes qui qui se
Aaaah merci !! J’avais hésité à faire ce genre de réponse, je me sens moins seul maintenant! Par contre fallait pas t’arrêter en route!
C’est vraiment le cliché ces entraineurs qui poussent les jeunes et les dégoûtent. Le plus souvent ce n’est pas une cause extérieure qui les fait arrêter mais plutôt une cause intérieure, mentale. Comme par exemple des défaites répétées que l’on attribue à des causes extérieures (la salle était injouable, trop de bruit, trop de points de chance, etc.) qui sont incontrôlables et donnent un sentiment d’impuissance et de frustration, poussant à la fin à arrêter. Et puis effectivement il peut y avoir à un moment donné d’autres priorités comme dit liopic, et on peut même combiner les deux…
Ouais faut voir le format et l’ambiance de l’entraînement aussi, la place laissée à la déconnade et au pétage de plomb
Comme nous au boulot quoi…
Le dernier exemple dans mon club, il y a quelques années, un jeune, l’un des meilleurs minimes français, formé par le club jusqu’à être numéroté, jouant en national, et à 15 ans, je crois, stop, rideau, abandon du ping.
Et c’est la suite qui est la plus intéressante, il a réapparu 3 ans après, mais dans un club voisin ! Dire le retour sur investissement pour le club… tout en reconnaissant que c’était plus encore le père que les entraîneurs qui ont un peu trop chargé la mule…
Maintenant, il navigue entre 20 et gros 19, et semble se trouver très bien à jouer… en pré-nat !
Son frangin qui était 16, a également abandonné, mais pour lui il semble que ça fut définitif (par la force des choses, je ne les revois plus).
Eternel débat sur le sport de haut niveau et les sacrifices nécessaires ! Beaucoup de risques pour peu d’élus . Surtout dans les « petits » sports dont le ping fait partie. Et même dans les « grands sports » , la réussite est assez aléatoire.
Ok mais on va pas faire d’une expérience une généralité… Et encore que là, c’est même pas les entraineurs qui sont en cause, mais le climat familial… Et dans ce contexte à l’adolescence, il y a pas mal de bouleversements…
Ben oui c’est le principe, c’est pas tout le monde qui accède au plus haut niveau! Mais faut pas voir l’échec et s’arrêter à ça, même si on ne va pas au bout c’est une sacrée aventure et un super apprentissage de la vie!
Oui, mais tout dépend comment c’est vécu. A la fois par le jeune et son entourage.
Voilà!
Mais est-ce pour autant qu’il faille ne pas pousser les jeunes à aller plus haut voire de les dissuader et les laisser se contenter de s’amuser pas plus loin qu’en régionale?
Tout à fait. Il faut essayer. Mais ne pas en faire un but en soi. Privilégier toujours le plaisir aux résultats à tout prix. Ne jamais faire culpabiliser. Si cela doit arriver c’est super, sinon ce n’est pas grave. Tout l’entourage du sportif doit être responsable de tout ça.
C’est plutôt cet état d’esprit que j’ai toujours rencontré sur les stages élites régionaux… Et je suis sûr que sur les stages élites nationaux, ça ne doit pas être très différent. Quand ils arrivent là, le but c’est pas de les dégoûter, bien au contraire.
Tant mieux ! Mais ça n’a pas toujours été le cas malheureusement. Et même dans certains très grands clubs. Pour en sortir quelques uns, ils en ont dégouté des wagons.
Oui mais comme toujours, il y a quelques cas isolés et pour un cas isolé avec une expérience très négative, elle l’emporte sur les 200 autres positives… C’est comme aux infos, faut montrer des trucs qui font peur, sinon pas d’attention et pas d’audiance…
Vous pourriez revenir au sujet, ça serait sympa.
on espère tous que tu vas bien liopic et que tu n’as pas été foudroyé par le virus juste après un dernier bégaiement
La fameuse mutation pongiste … mutation exceptionnelle.