Journal de bord de l’enfoiré en second, 14ème journée de guerre dans le Pacifique brabançon:
Nous avons recruté plusieurs asiatiques pour notre flotte de P1, parce que c’est bien connu, au ping comme à la guerre, les Asiatiques sont bons! Nous nous tenons prêts à subir l’assaut des troupes alliées en la personne du régiment de Clabecq, composé de 2 B4, C0 @Diabolosyl et un C2, alors que nous avons, prêts à décoller à tout moment deux bombardiers B6, 1 C0 et 1 C2.
Début des hostilités:
Nos deux chasseurs décollent pour intercepter les bombardiers ennemis, mais malgré une performante mitrailleuse à picots, le Capitaine Geoffrey n’arrivent pas à abattre sa cible avant que celle-ci ne bombarde nos positions. De son côté, le Lieutenant Thomas bloque avec régularité les assauts adverses et pousse… oui il les pousse littéralement à la faute dite du baduf (bien connue des amateurs de combat aérien) et ramène le score à 1-1.
Nos bombardiers décollent à leur tour et le Commandant Fernando, en bon Japonais franco-brésilien, entame une reconstitution grandeur nature de Pearl Harbour, avec @Diabolosyl dans le rôle du croiseur de combat américain resté à quai. Banzaï! De mon côté, malgré quelques soucis avec ma radio de bord, qui m’empêchait de bien percevoir les conseils de nos deux coachs du soir (dont l’Amiral @Taka), j’arrive à rétablir la situation et à balancer ma bombe à somnifère sur l’objectif. L’adversaire mettra presque toute la soirée à se réveiller, en même temps, touché par du somnifère alors qu’on est bloqué dans une poussette, ça pousse à la sieste. 3-1.
Deuxième round:
La boîte noire de l’appareil du Capitaine Geoffrey ayant disparu, tout récit de cet épisode frustrant est désormais impossible, on se bornera à faire du journalisme façon TF1 en disant: Eh ben s’il avait gagné, il n’aurait pas perdu! De son côté, le Lieutenant Thomas effectue une bonne première passe sur le bombardier adverse qu’il ciblait mais celui-ci s’adapte bien et contre-poupousse notre pilote jusqu’au sol où il y reste cloué. Il a bien essayé d’en redécollé à coups de topspins sautés, mais sans succès. C’est donc 3-3 alors que « Clabecq Leader » accroche joyeusement une cocarde « jeu chiant » à son tableau de chasse.
Le Commandant Fernando repart à l’assaut mais avance un peu trop vite dans le temps face au C2, puisqu’il passe directement de Pearl Harbour à Hiroshima, où il est certes question de bombe et de Japonais, mais ceux-ci ne sont plus du même côté de la bombe. Il s’en sort finalement à la belle en revenant à son jeu habituel, le filet-coincoin, qui, contrairement au zizi du même nom, lui, ne se boit pas. Une judicieuse utilisation du sidespin plein coup droit lui permet donc de faire 4-3. De mon côté, c’est @Diabolosyl qui se retrouve dans le rôle de l’innocent noir dans un film d’horreur et il finit par succomber. Je confirme, Sylvain, que tu n’es pas aidé par ta raquette, ratant des balles faciles… une fois le jeu lancé, c’était beaucoup moins flagrant. 5-3
Troisième round:
Juste avant la reprise, notre président passe nous encourager avec un discours motivant dont il a le secret: « Bon, les gueux, vous faites pas rattrapés sinon je vous encule tous! ». Sachant qu’il venait de jouer le Michelosaure, alias la terrifiante et terrible terreur des marais marécageux, nous prenons l’encouragement très au sérieux. Le Lieutenant Thomas peine un peu contre @Diabolosyl (qui au passage fête son 250° point de malchance de la soirée) mais finit par s’en sortir. Le Capitaine Geoffrey affronte la belle au bois dormant qui se réveille et se transforme en une terrifiante FrappeRevers-Zilla, gobant et flinguant tout sur son passage. 6-4.
Le Commandant Fernando, toujours sous la menace d’une sodomie directe et brutale, ne l’oublions pas, se lance corps et âme dans son match et fonce vers son objectif, notamment avec de bons services bombes bien placés… Tora Tora Tora … T’auras pas … ce service-là. Il va littéralement s’arracher un bras, agoniser et enfin marquer les deux derniers points restants pour gagner à la belle. Chapeau bas à Christophe son adverse qui lui a laissé prendre son « temps mort médical » tout en restant super correct jusqu’à la fin. Notre président en a été personnellement impressionné. De mon côté, après une lutte sans merci contre « Clabecq Leader », je m’incline 8-11 à la belle… un peu trop juste, n’ayant pas pu réagir à toutes les manœuvres d’esquive du filou. 7-5.
Ultime offensive:
Avec notre bombardier japonais cloué au sol pour réparations matérielles, nous savions qu’il n’y avait plus que 3 matchs possibles pour décrocher au moins 2 victoires. Le Capitaine Geoffrey, après être passé tout près pendant plusieurs matchs, va finalement réussir à prendre le meilleur sur son adversaire et s’empresser de venir regarder le combat d’à côté tout en stressant avec nous. Le Lieutenant Thomas s’en sort, pas facilement, mais comme on dit, il faut un gagnant et nous avons donc 9!
De mon côté, j’affronte Christophe, le Zinédine Zidane du top en cloche, qui m’avait toujours battu lors de nos 20 dernières confrontations (pas su remonter plus loin, mais je suis sûr que j’ai quasi toujours perdu). Ma bête noire. Le fantôme sous mon lit pongistique. Le coronavirus de mon jeu de défense… Mais cette fois-ci j’avais un léger avantage par rapport à l’habitude, je m’étais entraîné à topspiner sur des tops en cloche, je savais qu’il faudrait le faire dès le début.
Avec le recul, ça a bien marché au début et puis ce rusé coquin s’est mis à raccourcir ses tops et à bloquer mes contre-tops. Des voyants de toutes les couleurs se sont allumés dans mon cockpit et j’ai hésité à tirer la poignée du siège éjectable lorsque j’étais mené 10-5 dans la belle… ET PUIS NON, MERDE ! PLUS RIEN A PERDRE, JE FONCE DANS LE LARD. Je gagne finalement 12-10 à la belle, en enchaînant 7 points gagnants. Whooouf… 10-6, score final, j’ai directement envoyé ma candidature au poste de ministre des anciens combattants, après un conflit pareil, je ne vois personne qui serait plus légitime.
Et notre président a sauvé une capote, ce qui reste le fait le plus marquant de la soirée!