Je suis bien d’accord !
J’ai essayé de convaincre mon président de trouver un couple de balles entrainement/compétition qui soit cohérent pour que nous-mêmes, en tant qu’hôtes, on ne soit pas lésés par cette situation. Le problème, c’est que lui n’éprouve pas de difficultés particulières à changer de balle.
J’ai d’abord suggéré qu’on passe aux G40 noires à l’entraînement mais il ne veut pas en entendre parler car il trouve leur qualité inégale et inacceptable (pas ronde, marques dues aux tranches, etc…).
J’ai aussi soumis l’idée qu’on puisse jouer en compétition avec les DHS D40+ qui sont assez proches de nos Cornilleau d’entraînement mais j’ai juste pu le faire pour une unique rencontre de PR. Il considère que la G40+ est celle qu’on rencontre le plus souvent lors des compétitions et que c’est donc avec celle là qu’il faut jouer aussi chez nous pour ne pas être gênés à l’extérieur.
Autant je suis d’accord avec lui sur la qualité des G40 noires, autant je ne partage pas son point de vue sur les marques de balles utilisées dans les autres clubs. Il y en a qui utilisent la Butterfly mais franchement, j’ai trouvé ça très varié : Stiga, DHS, Cornilleau, Andro, Donic, on est loin d’une hégémonie. Etonnamment je n’ai pas vu de Joola, de Tibhar ou de Nittaku de toute la saison dernière lors des championnats.
Mais bon, ce n’est pas moi qui décide alors il va falloir faire avec !
Un petit sondage auprès des clubs situés dans vos poules de championnat par équipe pourrait établir une stat claire sur la diversité effective des balles.
dans mon département beaucoup de clubs sont encore en celluloid eh bien je n’ai aucune difficulté à y revenir .
au contraire je retrouve toute l’efficacité de mes services et de mes tops rotasses
Quand tu as développé un jeu avec un matériel, il est plus facile pour toi d’y revenir, que de s’adapter à la nouveauté, c’est assez logique!
Même si, les celluloïd allaient vraiment plus vite et que pour avoir dû pendant un an faire des transitions, c’était toujours surprenant de repasser en celluloïd, la balle après le rebond ralentissait beaucoup moins! Voire accélérait!
Vous êtes pour la plupart bien trop techniques et sensibles. Revenez en championnat départemental. Puisqu’on nous dit que la balle plastique tourne moins, on suit les recommandations, on cherche moins à la faire tourner. Faut s’adapter les gars ! Vous verrez, c’est au ping que le plastique est fantastique
On va pas se mentir. Elle était parfaitement nulle. Comme la G40+, pourront affirmer ses détracteurs.
non … il y a le toucher balle raquette !
Enfin pas que. Si l’essentiel repose sur la technique et le toucher, il existe aussi des variables matérielles, ne serait-ce que certaines salles qui sont rapides ou lentes. Les balles peuvent rebondir différemment, les tables peuvent aussi faire que la balle réagit différemment.
Tout ça, ça existe, et c’est factuel. Mais c’est le jeu, et il faut s’adapter. Comme je l’ai dit plus haut, les mêmes conditions de jeu ne sont pas favorables à tout le monde, mais chacun doit se démerder.
Et quand on compare avec le tennis, beh dans ce sport là, la surface de jeu a beaucoup d’incidence, au point qu’il y a des spécialistes sur chaque type de surface. Entre la surface de Wimbledon, qui en plus ralentit au fil des années, et celle de l’US Open, il y a un univers. Au ping aussi il y a des variables de ce style, mais moins marquées qu’au tennis. Y a des salles rapides, des salles lentes, des tables de qualité, des tables de merde, pareil pour les balles…
Par contre, là où c’est problématique, et je l’ai déjà dit, mais je le redis, c’est d’accorder plus d’importance aux considérations matérielles qu’elles n’en n’ont réellement.
oui c’est vrai dans le ping l’adaptation est élément a ne pas négliger !
déja que on change de balle a tout les matche … , de table et de sol ! pas de doute , il faut bien taper la balle avant pour s’adapter
L’avantage de jouer à domicile s’est du coup amplifié
Ma foi, c’est le lot de tout les sports. C’est un terrain qu’on connaît bien. Cette phase là, en R2, lors d’un match où j’étais mauvais comme pas possible, j’ai réussi à taper un 14 adverse qui était dans le même état que moi, mais qui s’entraîne dans une salle très lente (et j’y ai déjà joué, c’est clairement pas mon type de surface préférée), et quand il a débarqué chez nous, il s’est trouvé dans une salle bien rapide comme il faut. Ça m’a un petit peu aidé à l’envoyer à trappe vu qu’il ne parvenait pas à s’adapter. Et on jouait tellement mal tout les deux, y en avait pas un pour sauver l’autre…
Et à côté de ça, au tournoi de Gémozac, j’ai pris trois dérouillées sur trois dans la deuxième salle à cause de l’humidité. Bon, j’ai bien hurlé pendant un match « Oh mais c’est fou cette salle elle est nulle », mais après avoir perdu, je me suis dis que je n’avais qu’à m’adapter. Y en a bien qui gagnent dans cette salle, beh si j’ai perdu c’est que j’ai moins bien joué et que j’ai pas su palier le problème de l’humidité, et puis c’est tout.
Bah c’est pareil avec les balles. Qu’on l’aime ou pas, faut jouer avec de toutes façons. Et que ces variables font partie intégrante du ping.
L’humidité est une réelle plaie, devant laquelle on n’est pas tous égaux. Je ne me rappelle pas si les anciennes balles y étaient moins sensibles, mais je me rappelle en avoir bavé, l’année où on jouait par équipe dans une salle très mal aérée avec la G40+.
Il faut être prêt à jouer un jeu différent lorsque les conditions sont très humides…
C’était pareil. Le tournoi de Poitiers, je l’ai fait en balle celluloid les premières années puis en plastique dès leur entrée en vigueur, toujours la même merde. Le problème venant de ma gestuelle : je frotte la balle d’un coup très sec, mais pas forcément en avançant franchement dedans.
Ça m’est arrivé cette année à ce tournoi le troisième jour, vers la fin. Dans ce genre de cas, je ne peux pas jouer en me contentant de frotter, je suis obligé de rentrer franchement dans la balle. C’est à dire que contrairement à d’habitude où j’alterne entre balles lentes mais très frottées et un peu plus en rentre dedans, là je dois jouer en rentrant dedans systématiquement. Et évidemment, je reste plus à la table : en fishing, il fait parfois tellement humide que la balle tombe à mes pieds. Je me transforme donc en une sorte de crabe qui envoie des mines dès que l’occasion se présente. Mais je vais essayer de bosser un peu là-dessus pour être capable de jouer mon jeu de défense malgré une forte humidité.
Mais bon, j’ai beaucoup plus perdu que gagné dans des salles humides. Mais j’essaye de trouver des solutions.
Mais en tout cas, j’ai pas trouvé que ce soit pire avec une balle ou une autre. La difficulté me semble être la même.
Oui… je crois qu’on va jouer dans une salle humide cette année (les équipes d’une poule jouent ensemble dans la même salle). Je vais pouvoir tester ma capacité d’adaptation, en laquelle j’ai assez peu confiance.
@anon75794511 j’ai un CD plus frappé que frotté et ça marche pas non plus, car je compte beaucoup sur l’accroche mécanique de la plaque. On est tous contraints d’ajuster différemment, mais certains ont des façons de prendre la balle qui sont moins affectées que d’autres – généralement quand on a un contact qui tend vers l’un des deux extrêmes.
Tu vois, je compte aussi pas mal sur l’accroche, et autant sur mon engagement physique (ce qui explique aussi pourquoi je n’ai aucun mal à jouer avec des plaques chinoises). Et on est autant gêné. La raison ce n’est pas tant de jouer en top frappé ou frotté, mais la façon dont on l’exécute. J’ai remarqué que j’arrivais à remettre les balles sur la table, y compris à distance, simplement quand je portais un peu plus ma balle que d’habitude. En fait, on peut continuer à la frotter, mais il faut en même temps guider la balle vers le haut, de façon à ce qu’elle ne glisse pas sur la raquette. C’est ce qu’il me manque, et c’est peut-être aussi ce qu’il te manque.
Oui, c’est à peu près ça. Mais c’est pas évident d’adapter sa technique (j’ai une petite lacune à ce niveau), surtout que ça arrive souvent quand on commence à fatiguer et à perdre en lucidité. Je finis souvent en jeu en troisième balle avec très peu d’échanges.
Comme bien souvent l’humidité rime avec chaleur, je perds aussi en capacité de réflexion, et je bouge beaucoup moins aussi. C’est aussi pour ça que je m’appuie plus que d’habitude sur mon picot : je subis beaucoup moins l’humidité côté picot, et je m’en sers pour mieux abréger l’échange derrière, d’autant plus que j’ai pas mal progressé au jeu à la table, ce qui peut me permettre d’y recourir si nécessaire.
Après, à chacun sa technique, mais c’est soit ça, soit on subit pleinement. Alors quitte à devoir faire un choix…
J’aime ta zen attitude légendaire. C’est clair qu’il faut prendre tout ça avec philosophie.