La France semble être le pays où l’opinion publique est la plus réfractaire à ce vaccin (mondialement) . 40% déclarant vouloir se faire vacciner.
Faut préparer le terrain, car on va avoir l’air bien con quand les stocks et la logistiques seront prêts…
une chose est certaine , c’est que ceux qui sont contre seront les premiers , après une période d’observation , à dire que ça ne va pas assez vite et que c’est la faute au président et à son gouvernement .
A propos du guide de 45 pages adressé aux Ehpad. Extrait : « Cette avalanche de règles et d’exceptions fait craindre le pire sur la capacité des établissements, eux-mêmes engoncés dans leurs propres normes administratives, à se mettre en ordre de marche. »
tu as raison, si et seulement si, tu as une propagande juste avant pour une vaccination de masse, sinon, je ne vois pas pourquoi
si tu dis a tout le monde d’aller se vacciner et qu’au final tu n’as pas assez de vaccin, c’est pas terrible il me semble
Tout a fait c est toujours la faute du gouvernement, on l a vu avec les masques quand il n y en avait pas ils râlait et quand il y en a eu il ne voulait pas les mettre
S’il te plait Michel, arrête de dire n’importe quoi.
Arrête de m attaquer sans arrêt cela me gonfle tu a le droit de penser ce que tu veut et moi de penser autrement.je te rappel le principe du site pas d’attaque personnel et de la courtoisie même si on n’est pas d’accord
Pourquoi être aussi affirmatif ?
Pourquoi enfermer ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner maintenant dans une pensée unique ?
Ce qui est annoncé, c’est que d’ici à mars, 2 millions de doses de vaccin seront proposées/ écoulées en France.
Nécessairement sur 67 millions d’habitants et pour les 6 millions de plus de 75 ans cela fait peu et risque de créer des mécontents…
Contrairement à ce que tu affirmes, je ne suis pas certain que ceux qui ne souhaitent pas être vaccinés ( maintenant ou du tout) soient les premiers…
PS: Je rejoins @Gilles71 dans ses propos …
Je viens d’apprendre ( source sûre réseaux sociaux ) que le gouvernement se prépare à mettre en place des commandos chargés de nous vacciner pendant la nuit pendant notre sommeil. C’est pour cela que le couvre-feu a été avancé à 18 h pour les régions les plus touchées. Il semble que j’ai été moi même vacciné cette nuit. Ce matin, j’avais une piqure bizarre et une légère douleur dans le bras. Fête attention.
Je voulais donner ces informations car pour moi, il est important d’avancer des arguments pour que la discussion puisse être profitable. Dans ce que j’ai écris il y a certainement des imprécisions et des erreurs, n’hésitez pas à les relever. Si vous n’êtes pas d’accord avec certains points, dite pourquoi ?
La vérité vient de la confrontation.
Bonne lecture
Au sondage, j’ai répondu que j’irai me faire vacciner le plus tôt possible (3ème phase).
J’aurai 56 ans dans 2 mois, je suis en bonne santé (léger sur poids – pour les normes actuelles), je considère que le COVID représente un risque faible pour moi (j’ai peut-être tort) et le vaccin un risque très très faible voir nul (c’est mon opinion, « c’est comme les goûts et les couleurs … ).
Prendre ou pas le risque de se vacciner
Mon expérience : à 30 ans je me suis fait les croisés (genou). 10 ans après, j’avais de temps en temps, le genou qui sautait. Je suis donc aller voir un spécialiste et sa réponse fut la suivante : « A votre âge (40 ans), l’opération n’est pas nécessaire, vous auriez 20 ans je la conseillerai ». Après discussion, et mon désir de continuer de faire du sport (ski (surtout), tennis,…, pour le ping cela ne posait pas trop de problème). Il me donna le nom d’un chirurgien spécialiste du genou.
Et là rebelotte, il présente tous les risques de l’opération (anesthésie générale, ….), je signe le papier que j’accepte les risques de l’opération.
Conclusion : L’opération aurait pu mal se dérouler, cependant depuis 15 ans, je n’ai plus l’appréhension que mon genou saute. J’ai retrouvé une marche normale (à l’époque je n’avais pas conscience que je marchais légèrement en crabe). Reprise du sport sans aucun soucis.
En regardant, le résultat on peut dire que j’ai fait le bon choix.
Mais en réalité, je pense que juger un choix à partir du résultat n’est pas la bonne méthode.
Il faut prendre sa décision avec les éléments que nous possédons avant de faire le choix. Dans mon cas, pour moi, le fait de refaire du ski sans soucis était plus important que le risque de l’opération.
Donc se vacciner (dans l’immense majorité des cas) ou non pour moi et une décision personnelle et donc cela m’agace fortement que l’on juge négativement les personnes qui ne veulent pas se vacciner (Individualiste, à cause d’eux les musées, les restos ne vont rouvrir …).
J’ai fait des études de mathématiques et d’informatique, ma mère était pharmacienne, j’ai un frère qui est pharmacien (travaille depuis plus de 15 ans à Sanofi sur le vaccin de la grippe). J’ai une nièce et neveu qui font des études de médecine.
Je vais partager quelques points sur la pandémie suite aux différents échanges que j’ai eu avec eux et informations que j’ai glanées par ci par là.
- Vaccin ou thérapie génique
Pour les deux « vaccins » ARN messager peut-on parler de vaccin ?
Avant l’arrivée de ceux-ci, si on posait la question qu’est-ce qu’un vaccin, la définition aurait été :
« Injection d’un virus atténué ou mort pour que l’organisme crée des anticorps ».
Pour ces « vaccins » il n’a pas de virus injecté, mais le but de créé des anticorps.
La question est posée doit-on élargir la définition. Car si ce n’est pas un vaccin on va tout de même faire une vaccination (Injecter un « produit » à une population saine pour lutter contre un virus par stimulation des anticorps).
- ARN messager nouveauté.
Cela sera la 1ère fois que l’on utilisera pour vacciner des personnes. Cependant depuis les années 1990, il est utilisé pour des médicaments principalement pour soigner des cancers. A l’heure actuelle il n’y a pas eu de remonté sur de grave problème.
Mais la remarque comme c’est la 1ère fois que l’on utilise sur une population à grande échelle (+ de 100 millions de personnes), il est impossible de connaître tous les effets.
Cependant, si demain j’ai le choix entre un vaccin « normal » et un vaccin ARN, je choisirai le vaccin ARN. Car aujourd’hui, dans les vaccins « normaux », pour avoir une meilleure réponse de l’organisme on ajoute des adjuvants au virus (Ex Aluminium). Et d’après différentes études, les problèmes à long terme dus à la vaccination proviendraient de ces adjuvants. Avec l’ARN messager, il n’y a pas d’adjuvant.
Aujourd’hui avec ce que je connais je pense que le risque de l’adjuvant qui est connu est plus important que le risque inconnu de l’ARN messager. Rendez-vous dans 20 ans pour savoir s’il fallait prendre ce risque ou non.
- Immunité collective.
« Quand 60-70% de la population sera vacciné on aura atteint l’immunité collective ».
Que veut dire cette phrase :
Cette phrase ne veut pas dire la disparition de la maladie, cela veut dire uniquement que l’épidémie est en train de décroitre R <1.
Donc, je reformule la phrase : Tu pourras toujours tomber malade, il pourra toujours avoir des clusters mais ces clusters ne pourront pas déclencher une épidémie. La maladie restera sous contrôle.
Par exemple ce printemps, les suédois ont décidé que rechercher l’immunité collective était préférable au confinement. Dans les autres pays d’Europe, le confinement était choisi pour ne pas surchargé les hôpitaux. (La Suède pensait que ses hôpitaux tiendraient le choc, et qu’ils seraient capable de soigner les malades).
- Confinement
Le confinement ne sert pas à lutter contre la maladie, mais étaler l’épidémie dans le temps pour éviter la surcharge des hôpitaux.
Surcharge des hôpitaux => malades non soignés (Malades du COVID ou non).
Pour supprimer l’épidémie, il faut un vaccin. Pour guérir de la maladie, il faut des médicaments ou une procédure de soin.
Au mois de mars, l’hypothèse retenue étaient que si un malade du covid arrivait à l’hôpital on serait capable de le soigner. En France sur 260 000 personnes amenées à l’hôpital 64 000. (1 personne sur 4 de morte). Nous soignons donc 3 personnes sur 4. Il y a bien un intérêt est que les hôpitaux ne soient pas surchargés. De plus la surcharge des hôpitaux entraine une moins bonne prise en charge ou non prise en charge des malades non COVID.
2ème avantage du confinement, il limite pour une période donnée le nombre de cas donc le risque de développer de nouvelles souches.
3ème avantage du confinement nous donne du temps pour trouver comment soigner (aujourd’hui dans les hôpitaux nous savons mieux prendre en charge les malades du COVID). Il a permis de créer un vaccin.
L’hypothèse de la Suède en Mars était peut-être le suivant :
• Il est impossible de faire un vaccin en moins d’un an
• Notre service de santé est capable de soigner les malades du covid.
• Le confinement ne permet pas d’éradiquer la maladie
• Le coût économique du confinement est très important
La suède a donc décidé de ne pas confiner.
Aujourd’hui ont-ils eu raison ? Dans 2 ans, la réponse sera-t-elle la même ?
Mais ce qui m’horripile c’est d’entendre dans les JT que les Suédois ont laissé mourir leurs concitoyens.
Rq : Les hypothèses au mois d’octobre ont évolué (Mortalité des séniors importante). Ils ont donc modifié leur politique. (Comme l’immense majorité des pays européens).
Hélas pour éteindre une épidémie, il n’y a que l’immunité collective qui sera atteinte par le vaccin ou quand 60-70% des personnes auront été contaminés.
- Politique de Lutte contre l’épidémie du COVID en France .
Définition de 4 stades :
Stade 1 : empêcher le virus d’entrer sur le territoire.
Stade 2 : Limiter la propagation
Stade 3 : stade épidémique – circulation hors contrôle.
Stade 4 : Retour à la normale – attention possibilité de retour au Stade 3 ou 2.
Pour les Stades 1 et 2 : Détection – Traçage et Isolement peuvent être mis en place pour empêcher le stade 3.
Hélas pour le COVID nous n’avons pas réussi. Je vois trois raisons principales :
Pas ou peu de préparation à la gestion d’une épidémie. Aucun plan testé. Pas de simulation.
Gestion de la grippe aviaire. Prévu le pire et il ne s’est rien passé.
Virus particulier. Contagieux avant les symptômes. Contagieux en étant asymptomatique.
Stade 3 : Essayer de limiter la progression. Objectif sauver le service de santé => limitation des relations sociales.
Stade 4 : Retour à la normale. Mais comme le virus est présent et nous n’arrivons pas à détecter la majorité des cas de contamination nous retombons plus ou moins vite au stade 3.
Le 3ème point : virus particulier me fait penser que la politique mis en place ne peut pas arrêter l’épidémie seule l’immunité collective peut le faire donc le vaccin est le moyen le plus efficace.
- COVID simple grippette. Est-ce une épidémie grave ?
Taux de mortalité : entre 2,5% et 0,5%
Nous avons détecté environ 2 570 000 cas ce qui fait environ 97,5% de chance de survie (64000 morts) au minimum car en supposant que nous ne détectons qu’un cas sur 5, le taux passerait à 99,5% de chance de survie.
Pour un scientifique travaillant sur la grippe aviaire (sans vaccin) , il est prévu entre 40 et 60% de mortalité. Pour lui le COVID ne serait qu’une grippette.
Rq : Soyons complotiste, une souche H5N1 fut développé dans un laboratoire. Il fut déclaré tellement dangereux que les souches ont dues être détruites ainsi que tous les travaux sur ce virus.
Le COVID c’est un virus de la famille des rhumes. C’est en réalité, un gros rhume qui fait des centaines de milliers de morts.
- Taux de 90% d’efficacité Comment est-il calculé ?
Il y a deux groupes de personnes (un prend le vaccin, et un autre prend un placébo).
Groupe A : Placébo 20 000 personnes 200 personnes atteintes du COVID dont 5 personnes cas grave.
Groupe B : Vacciné 20 000 personnes 20 personnes atteintes du COVID pas de cas grave.
Le taux est ( 1 – 20/200) = 0.9 = 90%
Pour la grippe le taux varie de 50 à 70% . Le vaccin limite le nombre de cas et diminue les cas graves.
- R0 : Taux de réplication d’un virus.
R0 : Correspond au taux de reproduction de base. Il correspond au nombre moyen qu’une personne contagieuse peut être infecté dans une population qui n’est ni vaccinée, ni immunisée.
Maladie R0
Rougeole 12–18
Coqueluche 12–17
Varicelle 10–12
Diphtérie 6–7
Variole 5–7
Polio 5–7
Rubéole 5–7
Oreillons 4–7
VIH/SIDA 2 - 5
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) 2–5
Grippe 2–3
COVID-19 2- 4
Ce taux est difficile à déterminé au début de l’épidémie, on le situait entre 1,65 et 6.
- Comment déterminons-nous le taux de 70% pour arriver à l’immunité collective ?
C’est assez simple taux = ( 1 – 1/R0).
Le cas de la grippe saisonnière taux entre 50% - 66%
COVID R0 2 et 4 taux entre 50% et 75%
Rougeole R0 entre 12 et 18 : taux entre 92% et 94%
- Mortalité des maladie infectieuses (virus et bactéries)
Maladie Taux mortalité
Grippe aviaire 60%
Peste bubonique 60%
Ebola 50%
MERS (2013) 35,60%
Syphilis 33%
Variole 30%
SRAS (2003) 9,60%
E-Coli 4%
Choléra 3,20%
Zika 3%
Grippe Espagnole 2,50%
Salmonellose 1%
Rougeole 0,70%
Grippe H1N1 (2009) 0,20%
Grippe saisonnière 0,10%
Hépatite B 0,10%
Oreillons 0,01%
Varicelle 0%
Rhume 0%
Ces chiffres sont des taux mondiaux. Par exemple la rougeole 0% au états unis et 33% en Afrique de l’est. Pour l’Europe en 2018 37 décès. La différence entre ces trois zones géographiques est la couverture du vaccin.
Le COVID pour l’institut Pasteur serait de l’ordre de 0,7% (en septembre 0,5%).
Comme on le voit Grippe Espagnole pas de vaccin mortalité 2%, Grippe saisonnière 0,1%. Mortalité divisée par 20.
- Mortalité du COVID 19 par tranche d’âge.
Le taux moyen de mortalité est 0,7% par contre une particularité de cette maladie et la prédominance de l’âge dans la dangerosité.
Age mortalité
- de 15 ans 0%
15 - 44 ans 1%
45 -64 ans 7%
65 - 74 ans 15%
- de 74 ans 78%
- Obligation de la vaccination
Pour moi, le fait que son r0 est assez faible et que la distribution de la mortalité est très marquée par l’âge, le rapport bénéfice/risque n’est pas concluant.
Rq : Pour la rougeole avec un R0 à 18, il est extrêmement contagieux d’où la nécessité de l’obligation vaccinale.
Qu’on soit d’accord ou pas, on ne peut pas dire qu’il n’a pas étayé ses propos.
effectivement sacré commentaire
Par médias interposés…
Ton exposé est probablement rigoureux.
Le seul mais néanmoins important défaut que je lui trouve est qu’il n’est sujet que d’éventuelle mortalité, alors que les Covid dits « longs » entraînent aussi de graves problèmes de santé dans le temps. D’ailleurs encore mal définis.
Est-ce qu’il faut les négliger et les assimiler aux « non-morts », c’est-à-dire réputés en bonne santé ?
Au début de la pandémie il était beaucoup question de personnes « guéries », on s’est aperçu par la suite que c’était souvent une appréciation hative et éronnée.
Quelles statistiques pour les malades ayant gardé des séquelles, parfois importantes et pouvant toucher tous les organes ?
C est vrai que l ont ne parlent que des morts mais pas des séquelles,je prend l exemple d un joueur de Montauban 1,99m 130kg qui a attrapé le covid,maintenant il ne peut plus jouer car il a 80% de capacité pulmonaire
Je suis comme ton neveu et ta nièce mais en beaucoup plus vieux . Plutôt très bonne ton intervention… Comme le dit Gilles, les séquelles sont également à prendre en compte, pour la Covid… et aussi les autres maladies infectieuses. Mais l’exposé deviendrait alors très compliqué et tu as probablement bien fait de restreindre ta réflexion à la mortalité : c’est déjà très illustratif. Une toute petite critique formelle : les taux que tu mentionnes sont la plupart du temps des taux de léthalité et non de mortalité (seuls les dénominateurs diffèrent).
quand on aura vacciné les plus de 60 ans on aura déjà bien contrôlé la maladie.
Avec 138 vaccinés à ce jour, c’est pas gagné.
Je vois beaucoup de naïveté ici.
Rien que des personnes puissent accepter un vaccin passeport m’inquiète énormément sur notre avenir. Vous me faites beaucoup plus peur que ce covid
Honte à moi, j’avais pas cette info.
Je suis rassuré du coup.