Moi j’aimerais faire une petite synthèse sur les notions qu’on a développées en mettant de côté les petites querelles d’ego et en essayant d’élever le débat.
Pour ou contre la vaccination?
1- a-t-on les moyens de faire autrement ?
Je crains que non. Les premiers confinements n’ont pas permis de stopper le virus. Les mesures intermédiaires (couvre-feu) sont insuffisantes. On s’oriente vers un troisième confinement qui ne règlera pas le problème.
Les mesures barrières sont indispensables mais insuffisantes pour arrêter le virus.
Mais la situation au Brésil, par exemple, montre qu’il est difficile de laisser vivre le virus sans barrières.
Mais elles ne permettent que de temporiser l’évolution de la pandémie, principalement pour permettre aux hôpitaux de fonctionner, pas de l’arrêter.
2- la vaccination est-elle dangereuse ?
Elle présente des dangers acceptables au regard de sa nécessité. Bénéfice/risque favorable. A court terme ça a l’air d’aller au vu des études disponibles. A long terme personne ne sait. Mais si on veut pouvoir vivre sans masque on n’a pas le choix.
3- la vaccination permettra-t-elle de stopper l’épidémie ?
Je pense que oui, mais pas immédiatement. La vaccination ne peut jamais être efficace à 100% individuellement. Que les vaccinés puissent transmettre ou non la maladie, n’est même pas le problème. Que les asymptomatiques transmettent ou pas la maladie n’est pas non plus le problème.
Déjà, il sera impossible de démontrer que les vaccinés transmettront ou non le virus. Ça voudrait dire qu’il faudrait faire une étude dans laquelle on prend une population saine, on y introduit des individus vaccinés puis inoculés… sachant que déjà pour trouver une population saine, bon courage… et si t’en trouves une, bon courage pour trouver des volontaires pour la suite…
Donc on applique le principe de précaution et on considère qu’il y a un risque potentiel de contamination par les vaccinés ; et si ce risque s’avère statistiquement proche de zéro on sera content, sinon on fera avec.
La vraie question est la suivante : on a des vaccins qui fonctionnent avec 90 à 95% d’efficacité selon de grandes études menées sur le terrain (Pfizer, Moderna…). Donc qui sont capables, sur le terrain, de réduire le nombre de cas symptomatiques d’un facteur 10 à 20.
Qu’il y ait des asymptomatique ou pas, à la rigueur on s’en fout : ce sont les symptomatiques qui vont à l’hôpital et qui meurent. Les autres semblent peu ou pas touchés et peu ou pas contagieux (exemple des jeunes). Donc si t’as pas de symptômes quand tu es vacciné, porteur ou pas, ça ne change rien.
Or si tu réduis le nombre de cas d’un facteur 10 à 20 tu réduis le R0 d’autant.
C’est comme ça qu’on élimine une maladie.
Parce que quoi qu’on sorte de nos cerveaux brumeux, quelque hypothèse qu’on échafaude après 10h de recherches sur le net et autant de paquets de chips…
Je doute que si tu n’as aucun symptôme, tu balances des tonnes de virus dans l’atmosphère. Un virus est un parasite ; il rentre dans une cellule, il se multiplie dedans, il explose la cellule, et les millions de nouveaux petits virus cherchent d’autres cellules à infecter.
S’il ne rentre pas (protéines S reconnues par l’immunité toussa toussa), il ne se réplique pas. Point.
Qu’on l’abrite potentiellement quand on est vacciné… peut-être, et alors ? On le transmettra quand même moins que si on était malade avec des symptômes.
Le virus reculera de toutes façons.
Donc : à la question pour ou contre le vaccin…
Pour !
Quoi d’autre ?
4- vers quoi on s’oriente ?
Première étape, vacciner assez de monde pour stopper l’épidémie et reprendre une vie normale. On peut espérer vivre ça en 2021 je pense. Enlever les masques, jouer au ping, baiser, faire du ski… nautique d’abord je le crains… mais oui on y arrivera.
Deuxième étape, penser un calendrier vaccinal optimal.
Avec un vaccin fiable, pas cher, facile à mettre en œuvre. Il sortira de lui-même du lot ; les vaccins à -80 degrés qui survivent deux jours, c’est bien s’ils sont super efficaces en début d’épidémie, mais on n’en aura plus besoin ensuite et leurs défauts les rendront obsolètes en pratique.
Avec un vaccin à faire régulièrement. L’expérience du terrain permettra de le savoir en mesurant l’immunité des vaccinés avec les moyens classiques ou peut-être d’autres (sérologies, dosage des lymphocytes ?).
Et sans doute, comme pour la variole, on finira par éliminer ce virus complètement un jour. Ou bien on vivra avec sans y penser avec une relance annuelle de son médecin pour le vaccin. Ça ne changera pas grand chose : on n’en mourra plus et on vivra normalement.
Voilà pour les réflexions du jour en mode « calme et synthétique ».
Après on peut discourir pendant des heures et se masturber la cervelle autant qu’on veut… si on élève un peu le débat je pense qu’on retombera là-dessus.
L’autre option c’est qu’on deviennent tous des zombies et que ce soit la fin du monde. Ma foi… est-ce bien utile d’y penser dès maintenant ?
Bon allez. À r’voir, comme disent les Deschiens.