C’est comme le vaccin pour la grippe, il y a pas mal du personnel dans le milieu médical non vacciné. Le gouvernement n’y est pour rien. Les croyances et les peurs sont parfois plus fortes que la raison et le bon sens. Certains médecins parlaient déjà d’obligation de se faire vacciner pour le personnel médical.
Après y’a un vrai problème de dispo. Proche dans une clinique en province, ils démarrent demain, ils ont pu « récupérer » 48 doses seulement.
Hôpital en RP, ce WE pas encore d’info sur le délai pour vacciner les dyalisés (idem pour la clinique ci dessus).
Est-ce que tu pourrais l’expliquer cette couverture vaccinale ?
Si ta question est sérieuse, je t’invite à lire :
Si l’objectif est de me tendre un piège parce que ce n’est pas le taux qui est important, mais le fait qu’il soit plus élevé que le seuil mini pour une immunité collective qui permettrait de contenir la propagation de la maladie, alors bravo.
8 flacons > 48 doses > 29 personnels à vacciner (13 médecins et 16 ide/as). Donc oui ils ont du compter 5+1 (ou vérifier en préparant les injections à l’avance?, c’est pas comme si y’avait 10 caisses de flacons…).
Il y a même plus de 6 doses possibles dans un flacon.
Il me semble que l’autorité européenne (j’ai plus le nom en tête) autorise depuis peu l’utilisation de 6 doses, avec une contrainte sur le type d’aiguille
Édit : depuis vendredi
Non, c’est juste que la définition, je pense que c’est assez simple, mais tu parles de compréhension de la couverture vaccinale. J’ai l’impression que je n’ai pas bien compris en fait. Car si, pour reprendre un des arguments que tu citais, être vacciné n’empêche pas de transmettre le virus alors il me semble qu’il n’y a pas de protection collective de la vaccination, mais seulement la protection individuelle. En effet, je comprends qu’alors l’évolution du nombre de personnes contaminées est le même mais que seuls ceux qui sont vaccinés ne développent pas la maladie (ou beaucoup moins). Qu’en est-il ?
Ok. La question était donc sérieuse dsl d’en avoir douté.
Dans un 1er temps, oui, si tant est qu’une personne vaccinée soit réellement contaminante, on pourrait concevoir le vaccin comme une « couverture » personnelle uniquement.
A pondérer avec la réelle contagiosité d’une personne vaccinée.
Se pose-t-on la question de la contagiosité des anciens malades ? Je n’ai pas l’impression, pourtant niveau cohorte on pourrait faire mieux que par rapport aux vaccinés. Et penser dans un 1er temps que le comportement serait le même pour les vaccinés.
En tout cas, une personnes qui développe moins de symptômes a moins de chance de contaminer un grand nombre de personnes. Au moins par le fait de ne pas cracher ses poumons partout.
Donc une personne vaccinée contagieuse resterait moins contagieuse qu’une non vaccinée. Ça implique un taux de réplication plus faible, donc bénéfique pour tous quand même.
Finalement la couverture n’est pas que personnelle pour les vaccinés.
Concernant la couverture de la population, plus il y a de personnes immunisée (ex-malade ou vacciné), moins il y a d’hôte possible. Également bénéfique sur le taux de réplication.
Jusqu’à atteindre une immunité collective suffisante qui endiguerait totalement la maladie.
A plus petite échelle, dans le cas du personnel d’un EHPAD par exemple, puisqu’il était question de ça, si cette immunité est atteinte dans ce microcosme, c’est « l’assurance » d’avoir une safe zone. Ainsi, les personnes fragiles y séjournant, ou pour lesquelles le vaccin n’est pas efficace seront bien plus en sécurité.
On peut imaginer la même chose pour tous les services médicaux (ce serait cool de savoir que ces zones sont quasi « débarrassées » du virus), que ces personnes puissent faire leur boulot en étant moins stressées, et que les patient non covidés aient moins peur d’aller se faire soigner.
D’accord, donc je n’avais pas mal compris. On peut imaginer qu’une personne vaccinée est moins contaminante, mais finalement, on n’en est pas sûr. C’est en ce sens que l’argument donné (« on pourrait contaminer même en étant vacciné ») n’est pas en soi erroné pour dire que si c’est le cas, la vaccination n’a qu’un intérêt individuel et donc n’a pas de dimension civique dans la protection globale (mais il reste la possibilité de prendre un lit d’hôpital en cas de maladie). Bien sûr il y a un doute et dans le doute il paraît logique de prendre le « risque » (bénéfique) de la protection collective. Cela pose la question du choix du bon vaccin s’ils n’ont pas tous la même caractéristique. Le fait de ne pas savoir si les vaccins empêchent la contagiosité fait quand même penser qu’on manque un peu de recul sur ce point.
Sur le même sujet, si le vaccin n’empêche pas du tout la contagiosité on peut imaginer que la circulation du virus serait plus importante que sans vaccination puisque les gens respecteraient moins les gestes barrière. Cela pourrait aussi compenser l’effet d’une contagiosité un peu diminuée par la vaccination, cela dépendrait de l’ampleur des deux effets.
On est tout de même sûr qu’une personne avec moins de symptômes est moins contaminante. Donc le vaccin a un effet collectif ! Il en a aussi car cela t’évite principalement d’aller à l’hôpital. On peut également réfléchir à dire que tous les vaccinés puissent de nouveau aller au cinéma, au théâtre, au restaurant, faire du sport…ce qui a aussi un effet collectif.
Peut-être qu’une personne moins symptomatique est moins contaminante (mais une personne asymptomatique l’est tout de même apparemment) mais une personne avec des symptômes est censée s’isoler, ce qui réduit son pouvoir contaminant. J’ai l’impression que le principal problème de propagation de l’épidémie est justement la contamination par des personnes peu symptomatiques. Finalement, à moins de faire des calculs au doigt mouillé, ça reste un peu de la méthode coué, on a envie d’y croire.
Entre nous, je ne vois pas encore de littérature qui abonde dans le sens qu’on reste contaminant une fois vacciné ou immunisé. Il ne me semble pas que c’était un critère définit dans les études des fabricants de vaccin.
La seule chose qui permet de penser probable la contagiosité des personnes vaccinées, est qu’elles peuvent développer des symptômes. Toutefois, étant atténués par rapport à si la personne n’était pas vaccinée, il est pour l’instant raisonnable de penser que la contagiosité est également plus faible.
Et ça, ça a un effet sur la réplication. Donc la vitesse de propagation du virus.
Autrement dit, plus on aura de personnes vaccinées, moins le virus se déploiera vite, y compris vers les personnes non vaccinées.
Et soyons fous, jusqu’à la disparition totale du virus (ou des gens !)
L’intérêt de vacciner en priorité un certain type de population, c’est que le virus y circule moins.
C’est pour ça que même si la vaccination n’empêche pas totalement la circulation du virus, le simple fait de la diminuer peut se révéler suffisamment efficace pour ne pas se trouver face à des gros clusters, surtout parmi des populations fragiles.
Et tant que l’immunité collective ne sera pas atteinte dans la population globale, avoir des immunités localisées dans certains type de population sera un moindre mal. Et si dans ces populations, le virus circule quand même, avec un taux de replacation extrêmement faible, on sera loin de l’effet domino qu’on a connu
Édit : en me relisant, je me rends compte que mes phrases sont tarabiscotées. Je pose le téléphone pour ce soir. Bonne soirée. Je lirai bien sûr la suite demain
Vu la vitesse où on vaccine en France, vu la sous-production de vaccin, vu l’apparition rapide de variants, en essayant d’être objectif, à quand une immunité collective grâce au vaccin…Mi-2022 à mes yeux… Si les confinements et restrictions perdurent plus ou moins, ce qui serait logique, est-ce tenable et sérieux pour la culture, la jeunesse, les études, l’économie, etc. ?
Ca c’est pour la France… D’autres pays font mieux à priori, mais au niveau planétaire, hum-hum, ce ne sera pas pour 2022, ca c’est sûr…
J’aimerais être démenti…
J’avais trouvé cet article, je croyais bêtement au début qu’il était évident qu’un vaccin devait empêcher la transmission du virus.
Est-ce que la vaccination empêche la circulation du virus ? Et si oui est-ce de manière importante ? Il me semble qu’on ne peut pas encore tirer de conclusions sauf par auto-persuasion.
Est-ce que tu tiens réellement compte des réponses qu’on te fournit ? J’ai la sensation que tu poses une question en ayant déjà une idée sur la réponse et que quelle que soit la réponse qu’on te fournit, tu conclus… que ton idée était la bonne… parce que ce que je viens de lire de @Goreroll c’est peu ou prou le même raisonnement que je t’ai tenu sur l’autre sujet il me semble.
Bonne remarque, qui montre aussi que tabler sur un relâchement du comportement des gens qui aggraverait l’épidémie est peu pertinent : ils sont de toutes façons contagieux avant de le savoir.
Il faut simplement que les gens comprennent que tant que la proportion de personnes vaccinées restera insuffisante (60-70% de la population environ), il faut maintenir les gestes barrières. Le relâchement total ne pourra venir qu’après.
Il est bon aussi de rappeler comment a été calculée l’efficacité des vaccins.
Les vaccins Pfizer et Moderna sont efficaces à 95% parce que sur plus de 20000 personnes vaccinées, moins de 10 sont tombées malades tandis que sur 20000 personnes non vaccinées, entre 160 et 170 sont tombées malades.
La distinction ne se fait pas sur « contaminés / pas contaminés »
Mais sur « malade / pas malade ».
Si on rapproche ça du comportement de l’épidémie, vacciner toute la population ferait tomber le R0 largement sous les 1 puisqu’on diminuerait la propagation de l’épidémie par un facteur 20 environ. Et on sait qu’un R0 très bas revient à stopper l’épidémie. La seule inconnue restante, étant le besoin de faire des rappels ou pas, en fonction de la durée d’action du vaccin et de la présence du virus dans les mois ultérieurs.
Pour moi c’est cet impact de la vaccination collective sur la contagion globale qu’il est nécessaire de mettre en relief.
Pas la protection individuelle de chaque personne vaccinée qui gardera une variation individuelle en fonction de l’organisme de chaque personne, et qui ne remet pas en cause l’effet global de la vaccination (cf les conditions du test des vaccins).
Voici un billet d’actualité du Vidal qui résume les données des tests qui ont permis de valider l’efficacité des vaccins à ARNm (Moderna et Pfizer).
Ce qu’il est intéressant de constater c’est que dans cette campagne de test :
- certaines données ont pu être objectivées correctement, comme l’efficacité du vaccin sur les formes modérées de la maladie, l’efficacité malgré les comorbidités, la vitesse d’apparition de la protection, etc
- d’autres données n’ont PAS PU être objectivées à cause des résultats du test , mais cela ne veut pas dire que leur contraire est vrai !
Par exemple, comme il y a eu très peu de cas graves que ce soit dans le groupe vacciné ou dans le groupe placebo, on ne peut pas conclure que le vaccin est efficace sur les cas graves.
Mais ON NE PEUT PAS CONCLURE NON PLUS qu’il est inefficace sur les cas graves ! C’est juste qu’on ne sait pas. On le saura avec la pharmacovigilance.
Le cas de la contamination possible dans le cas où une personne vaccinée ferait quand même la maladie de façon symptomatique ou pas, cher à smartiz, n’a pas pu être objectivé.
Ça ne VEUT PAS DIRE qu’on SAIT qu’une personne vaccinée pourra quand même transmettre la maladie.
Ça veut dire que l’étude n’a pas pu prouver le contraire.
Donc on applique le principe de précaution et on conseille de garder les gestes barrières jusqu’à nouvel ordre (en gros, jusqu’à ce que les chiffres nous montrent que l’épidémie est enrayée).
Je n’ai pas encore trouvé d’étude permettant de conclure qu’une personne vaccinée pourrait quand même transmettre le virus.
C’est simplement que cette hypothèse n’a pas pu être invalidée.
Ma conclusion personnelle à la lecture de cet article qui résume les données de l’étude, c’est que ce vaccin est quand même impressionnant d’efficacité et qu’il me semble être vraiment une possibilité de porte de sortie de l’épidémie. J’encourage donc tout le monde à se faire vacciner dès lors que ce sera possible pour lui. En espérant que 2021 verra la fin de cet épisode et qu’on pourra enfin reprendre une vie normale
Bof, j’ai vu aussi, mais c’est un peu du flan. Depuis le début de la crise sanitaire, les vétos se sont rendus disponibles sur les listes de volontaires et le gouvernement les a ignorés. Même les labos d’analyse vétérinaires qui avaient de quoi faire les tests quand on manquait de ressources n’ont pas été sollicités alors que c’est leur job !
Et puis il y a suffisamment de personnes, médecins, infirmiers, pompiers, militaires ou même pharmaciens qui sont capables et habilités à faire un vaccin sur l’humain pour qu’on demande aux vétos d’aider en se mettant en marge de l’exercice illégal de la médecine. C’est un peu du cinéma tout ça.
:humour: Vu le nombre de bourricots ca n’étonne pas qu’on fasse appel aux vétérinaires.