Votre attitude face à la vaccination?

Exactement le chiffre du sondage de ceux prêts à se faire vacciner (sur ce forum) dès que possible. :ok_hand:

Comme je l’indique un peu plus haut, 138 vaccinés… depuis dimanche :thinking::roll_eyes:

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138 … ah! quand même :joy::joy::joy:
mais c est presque rien, pourquoi si peu?

Quasiment, à partir de demain.

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Vue la situation, fallait une décision radicale de ce genre. J’espère que ça soulagera rapidement la NHS.

Voilà pourquoi :

Le vaccin est difficile à transporter, difficile à conserver" , a expliqué mercredi 30 décembre sur franceinfo le professeur Alain Fischer, pédiatre et immunologiste, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale contre le Covid-19 en France, pour justifier [le lent démarrage de la campagne de vaccination en France). L’acheminer dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), « ça prend du temps, c’est compliqué » a-t-il insisté avant de promettre une augmentation « croissante » du rythme de la vaccination.

franceinfo : Alors qu’il y avait de l’impatience autour du vaccin, moins de 100 personnes ont été vaccinées sur les trois premiers jours de la campagne de vaccination, pourquoi si peu ?

Alain Fischer : D’abord, nous vaccinons en premier chef les personnes âgées qui résident dans des établissements en longue durée, parce que ce sont les personnes de loin les plus fragiles, les plus vulnérables et aussi les plus exposées, si on pense aux différents « clusters » observés tout au long de l’année. Cette stratégie a une conséquence, elle force à aller plus lentement, car il faut savoir qu’il y a environ 14 000 établissements de ce type en France et que le vaccin est difficile à transporter, difficile à conserver. Donc, la logistique est d’amener le vaccin auprès des personnes. Le vaccin va aux personnes, on ne transporte pas les personnes vers un endroit où est stocké le vaccin. Ça prend du temps. C’est compliqué. Il y a un plan qui a été mis en place et qui va permettre de façon croissante, tout le long du mois de janvier, de vacciner ces personnes. D’ici février, près d’un million de personnes qui sont dans différents types de résidences puissent être vaccinées. Il faut faire les choses correctement.

C’est clairement un problème de logistique ?

Oui, parce que cette logistique est complexe. Il faut amener dans 14 000 établissements, progressivement, un produit qui ne peut se transporter que sur un temps limité à température de +4°C, donc c’est une affaire complexe. Mais progressivement, au mois de janvier, ces personnes seront vaccinées. Il y a un plan construit pour permettre l’accès aux vaccins de tous les résidents des Ehpad et des autres centres de longue durée. Je comprends très bien l’impatience. Nous sommes tous impatients de pouvoir être vaccinés, mais vous faisiez allusion aux craintes suscitées par le fait d’aller trop vite. Il faut raison garder et organiser les choses convenablement, que tout se passe en sécurité en respectant aussi les règles d’éthique. Et je pense que le plan tel qu’il est construit permettra de vacciner en priorité les personnes qui en avaient le plus besoin. Et on pourra débuter en février la vaccination d’autres personnes : les personnes âgées qui résident chez elles, les personnes malades, les professionnels de santé âgés de plus de 50 ans, par exemple.

Un certain nombre de Français affiche leurs réticences à ce vaccin, notamment sur l’efficacité et les effets secondaires. Qu’est-ce que vous avez comme retour et comme message à faire passer ?

Je pense qu’il est légitime que les gens se posent des questions à partir du moment où ce vaccin ou ces vaccins sont tous neufs, ils viennent à peine d’être testés. Mais ils l’ont été de façon extrêmement rigoureuse sur des dizaines de milliers de volontaires de par le monde. C’est pour ça que ces vaccins sont progressivement approuvés, les uns après les autres. Pour l’instant, en Europe, il n’y en a qu’un, mais on peut espérer qu’il y en aura deux autres dans les semaines qui viennent. L’efficacité est là : plus de 95% de protection contre l’infection et une bonne sécurité. Les accidents liés aux vaccins sont tout à fait exceptionnels. C’est ce qui se confirme à travers les vaccinations en cours depuis quelques semaines de par le monde. Il est légitime que les personnes se posent des questions, la réponse est de leur apporter l’information à travers notamment leur médecin traitant, à travers tous les moyens de communication possibles.

Combien de doses de vaccins sont disponibles aujourd’hui en France ?

Il y en a 500 000 qui sont arrivés cette semaine, encore 500 000 doses qui arriveront la semaine prochaine. Ils permettront justement d’accélérer ce programme de vaccination dans les Ehpad. Et puis, des livraisons supplémentaires viendront ensuite en février-mars, en sachant qu’il y a là une petite marge d’incertitude qui est l’autorisation des autres vaccins qui vont arriver pour vacciner un plus grand monde de personnes. L’objectif, c’est encore à peu près 14 millions de personnes d’ici le mois de mai et puis encore sans doute une dizaine de millions d’ici l’été.

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hum…
A un moment faut être lucide sur ce qu’on peut demander à un médecin généraliste ou pas.
Dans 99% des cas il va répondre un truc au hasard, au mieux en se basant sur un article qu’il aura lu en travers dans Google actualités.
Mais vu que s’il répond qu’il en sait rien il passe pour un con il est bien obligé de répondre un truc.

C’est vrai pour les vaccins nouvelle génération, pour les questions en rapport avec l’orl, pour tout et n’importe quoi.
Un généraliste est là pour aiguiller vers des spécialistes, mettre de la cohérence dans le parcours de soin, gérer les maladies connues, et détecter les trucs pas nets. C’est pas un psy non plus tiens au passage :roll_eyes:

Je dis ça notamment en rapport des dizaines de généralistes qu’on a vu dans les médias en un an alors que pour la plupart leur connaissances en la matière sont bien sommaires pour être poli

Excellent :joy:

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en plus d’être vrai sur les multiples vautrages du gouvernement, c’est drôle… jusqu’à la fin :sweat_smile:

Bonjour

Merci de me dire que l’exposé est rigoureux. Mais ce n’est pas le fait qu’il soit rigoureux que l’on ne peut pas le contester. Si on veut avancer il faut se poser des questions.
Ex : Les chiffres présentés ont-il une signification ? Les conclusions que j’ai pris sont-elles exacte ?
Mais cela nécessite d’argumenter, de ne pas se contenter d’émettre une opinion. Il faut la justifier. C’est à ce moment que l’on peut convaincre.
Pour le point soulever.
Effectivement, je n’ai pas parler des personnes qui ont des séquelles importante ou non du au COVID. Dans les médias on en parle que de façon anecdotique. Est-ce vraiment le cas ou est-ce statistiquement significatif ou voir important ?
Espérons lorsque le nombre de mort deviendra moins important, que les médias en parle.
Hélas, je pense que l’on passera à un autre sujet.
Je prends pour exemple les accidents sur la route on ne parle que des morts alors que nous avons des centaines de milliers de blessés et quelques dizaines de milliers avec une séquelle à vie.

Pardon je ne comprends pas ton raisonnement - Peux tu le reformuler (Il peut être juste)
@Platane " En l’état actuel des chiffres, la question est de savoir s’il est plus prudent d’avoir 1/1000 de mourir ou 1/20000 d’avoir un effet secondaire grave". je ne comprends pas tes chiffres ?

Aujourd’hui on ne connait pas le risque du vaccin. Pour la grippe une séquelle grave serait de l’ordre de 1 sur 1 million. Mais pour les anti vaccins, il manque les études pour détecter les séquelles à long terme.

Pour comparer les risques, il faut comparer Le risque que tu attrape la maladie inconnue, risque séquelle aujourd’hui inconnu (risque mortalité pour moins de 44 ans 1%)
Avec le risque des séquelles du vaccin.

Reprenons le cas de mon opération : Le risque de l’anesthésie générale, il est de 0,4/100000 pour une personne en bonne santé et de 55/100000 pour une personne en mauvaise santé.
Choix : Opération réussi le peux faire su ski sans soucis.
Opération ne réussi pas : Arrêt du sport ou mort (anesthesie) (1/250000)
C’est une question de confiance, le chirurgien a une bonne réputation, je pense que dans son travail habituel il les réussit.
Prenons un autre exemple : On me propose un vaccin contre le rhume, les risques sont de 1 sur 10 million. Même si je suis pro vaccin, il a de grande chance que je le prenne pas. Un rhume pour moi c’est 3 ou ou 4 fois par an le nez bouché pendant 2 jours. Par contre une personne qui à un rhume chronique prendrait peut-être le risque.

Je pense exactement comme toi.

Tout comme je n’aime pas que l’on juge les gens qui ne veulent pas se faire vacciner, je n’aime pas non plus que l’on juge ceux qui veulent se vacciner… ou qu’on essaie même de les dissuader…

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Le juge de paix, ce sera le passeport vaccinal. Chacun fera comme il voudra. Mais comme ce sera tellement chiant de ne pas l’avoir, le problème sera vite réglé.

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Avec ou sans passeport vaccinal, t’es pas sauvé ! Puisque le vaccin te protègerait sans pour autant t’empêcher d’être contagieux. :face_with_raised_eyebrow:
On n’a pas fini d’en voir avec ce virus je crois… :thinking:
Sauf à ne se côtoyer qu’entre « passeport(s) vaccinal (aux) ».

Peu importe. C’est juste qu’on sait que tu es en règle. Après, si l’épidémie persiste, ma foi … :sob:

Reprise du championnat : présentez votre licence et votre passeport vaccinal à l’arbitre. :crazy_face:
Celui qui l’a pas, prend 2 points de pénalité. :stuck_out_tongue_winking_eye:

Non , mais il faut l’exiger au moment de la prise de licence sur SPID ( comme pour le certificat médical ) avec engagement sur l’honneur du Président de club. En fait, il faut lier l’obtention du certificat avec la vaccination.

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Sur la rapidité de mise en place de ce vaccin par rapport à d’habitude, il faut surtout se demander pourquoi, d’habitude, la validation d’un vaccin prend autant de temps. Cela s’explique simplement en fait :
1- un dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché d’un médicament prend énormément de temps. C’est tellement lourd administrativement et cher, et on demande tellement de garanties aux labos que déjà, il y a 20 ans, nos profs de pharmaco nous disaient que des médicaments comme l’aspirine, qui a rendu et rend encore tellement de services, ne passeraient plus l’obstacle de l’AMM, et qu’on perdait tellement de temps et d’argent qu’on était plus que contre productif dans cette course à la précaution.

2- un vaccin nécessite davantage de temps pour être testé qu’un médicament du fait que ses effets sont visibles plusieurs semaines voire mois après l’administration ; ce qui prend des jours pour un médicament prend des mois pour un vaccin

3- chaque phase d’expérimentation est habituellement suivie d’un colloque d’experts qui se réunissent pour valider la phase n-1 avant d’entamer la phase n. Donc : on teste des mois, on fixe une réunion, on valide, ensuite on lance la phase 2 => des semaines et des mois de perdu.
Là, on a lancé chaque phase n avant la fin de la phase n-1 quitte à devoir abandonner la phase n en cours de route. C’est plus rapide… mais c’est beaucoup plus cher en cas d’échec.

4- les sommes mises sur la table par les labos sont considérables, il ne faut pas se le cacher. Ça aide…

Dernier point : quel que soit le médicament ou le vaccin, l’ultime phase de test est toujours l’examen des effets néfastes ou anormaux APRÈS la mise sur le marché.
Ça s’appelle la pharmacovigilance, c’est basé sur des réseaux qui permettent de faire remonter les informations, c’est inévitable et indispensable, et c’est comme ça pour tous les médicaments et les vaccins.

Entièrement d’accord toi. Quand c’est notre tour, c’est oui ou non. Si c’est non, suivant …