Ce soir je me suis fait une petite séance de robot en pensant à ces histoires de doigts (@anelo arrête, ce n’est pas sale ). Effectivement ça donne l’impression de libérer le bras. L’ami EmRaThich n’a peut-être pas tort, j’avais une sensation de contrôle que je n’ai pas d’habitude, par exemple je galerais beaucoup moins pour adapter l’angle d’attaque en top revers en enchaînant un démarrage sur balle coupée puis une attaque sur balle liftée. Là où d’habitude je cumule les fautes en crispant le bras tout en m’exhortant à me relâcher, là j’enchainais tout naturellement. Hasard de la soirée ou effet de cette prise de conscience ? On verra à l’entraînement mardi…
moi je me souviens aussi qu emrath il disait que les histoires de doigts ca vient en dernier dans les priorités d execution d un top cd par exemple
centre de gravite constant ca c est une big cle dissociation avec le haut du corps relache c top
transfert de poids
explosivite on y est
les doigts c est la cerise sur le gateau
j ai croisé beaucoup de fort joueur avec des cannes d enfer qui respectent les 3 premiers points mais dont l execution technique sans parler de la prise de raquette semblent loin des canons officiels
ca donnent des joueurs qui quand on les regarde on se demande si il savent jouer mais en face c est une toute autre histoire …
Certes mais le sujet étant ici le relâchement et non pas « le topspin de A à Z » il me semble que le rôle des’doigts a son importance…
Bon, j’ai fait mon entrainement d’hier en ayant à l’esprit cette histoire de doigts. Clairement, ça change beaucoup de choses. C’est la première fois que j’ai la sensation de pouvoir faire “exprès” de me relâcher. Et j’ai très bien joué hier. Justement en parlant de dissociation entre un bas du corps tonique et le haut du corps relâché… eh bien en pensant à relâcher ma main, c’est l’effet que ça m’a fait. Et franchement, rien que sur le premier démarrage, ça change tout, avec un pourcentage de réussite bien plus élevé. Je vais continuer comme ça.
Rarement vu une crispation comme ça!
Le contexte: demi-finale Corée/Japon aux Championnats du monde juniors, les deux équipes sont à 2/2.
Le Coréen Baek mène …2/1 et 9-5, et perd onze points de suite pour se retrouver à… 2/2 et 0-5, visage défait. Et ce qui “devait” arriver, arriva: victoire du Japonais Tanaka 3/2 (11-5 au cinquième).
Ca m’a fait mal pour le “pauvre” coréen, clairement paralysé à l’idée de qualifier son équipe!
Bon ça c’est plus un problème de mental… moi je voulais plutôt parler de la façon technique d’arriver à un geste relâché. Et franchement de s’appliquer à appuyer majoritairement avec le pouce et l’undex Ça change tout.
Un constat pour moi hier soir, les jambes fléchies et le niveau de jeu grimpe, c’est con mais imparable.
De plus , je suis presque sur qu’avec ce fléchissement, tu décontracte les épaules et le bras inconsciemment.
Hier je me suis forcé à jouer les jambes très (très) écartées aussi … et honnêtement ça aide beaucoup à mieux ressentir le transfert de poids sur les échanges. Mais il faut encore que j’évite de me pencher en arrière et que j’aprenne a bien rentrer dedans (mon plus gros défaut selon le coach)
On m’a même félicité pour mon jeu ^^
Donc maintenant je vais jouer en mode Jean Claude Van Damme !
+1 j’ai remarqué également que la différence est énorme, surtout en bloc je trouve
ce qui est dur c est de les maintenir fléchie pendant l échange
Ah ? Je sais pas. Moi ce sur je trouve dur c’est d’y penser tout le temps. Après c’est une question d’habitude et d’engagement, plus je suis motivé plus je suis fléchi.
pour un poireau pétrie de bonnes intention je commence toujours très fléchi puis parfois sur une balle plus haute je me relève voir me soulève et le bloc suivant je suis en position haute …
très fréquent aussi après top rv que je fini trop haut et qui m a emporte le corps ensuite si cd suis pas fléchi
je me suis filme sur iphone c est impressionnant comme on se relève vite
maintenant je fais très gaffe et je travail aussi ca dans mon jeu a blanc et ca commence a venir
Le relâchement ça ne se travaille pas, ça se décrète: relâché devant sa télé, relâché au bureau, au volant, relâché chez le kiné, relâché au lit…ça n’est pas si facile… C’est une attitude, un comportement, un état d’esprit. J’ai remarqué que devant la télé, quand je suis relâché, je me concentre mieux sur ce que je vois et entends. Le relâchement total du corps libère l’esprit et l’aiguise. Il suffit d’en être conscient,d’y penser souvent, très souvent… tout le temps.
Sauf que au Ping , penser à tenir la raquette uniquement avec la pince… ça marche…
Oui le relâchement commence déjà par celui de la prise de raquette. Pour la très grosse majorité d’entre nous (à notre niveau) on est beaucoup trop crispé. Et le fait de trop serrer la raquette, de ne pas être décontracté fait qu’on va moins bien “absorber” la puissance et l’effet des balles adverses.
Car si on crispé au niveau de la main, il y’a de forte chance que le reste du corps le soit aussi.
De manière générale, même quand on ne veut pas serrer la raquette, on la serre souvent trop, et cette rigidité se transmet dans les balles.
D’ailleurs, ça casse aussi la fluidité de la gestuelle.
Evidemment, dans l’idéal, il faut que le bas et haut du corps soit relâché pour pouvoir mieux fouetter ou jouer les balles en touché, et aussi être au summum du dynamisme/ explosivité.
Le relâchement c’est vraiment un des trucs sur lesquels j’ai trouvé la révélation après tant d’années. Non pas que je suis toujours relâché mais que j’ai conscience de l’être ou pas et que je le suis de plus en plus.
Notamment en retour de service, j’ai remarqué que je fais beaucoup moins de fautes ainsi surtout quand la balle arrive avec beaucoup d’effet. Avant j’essayais trop de forcer un démarrage ou mes coups maintenant j’essaie plus de me concentrer sur le timing. Quelque soit le coup prendre la balle tôt. Phase ascendante ou bien juste après le sommet du rebond. J’ai l’impression de jouer mou mais je vois bien qu’en fait je contrôle mieux l’effet adverse et souvent c’est l’adversaire qui prend son propre effet dans la tête. C’est la prise de balle rapide qui met en difficulté l’autre
J’ai battu un collègue aujourd’hui qui me posait toujours problème sur ses services. Ça me faisait rigoler qu’il parte à la faute sur ses propres effets. Je n’avais pas l’impression de bien jouer mais je l’ai battu vraiment facilement. Lui au contraire était crispé. C’est comme moi il y’a l’as si longtemps
on pourrait dire aussi que le relâchement est relatif a la confiance en sa technique
Non, je ne suis pas d’accord. Le relâchement ça se travaille, d’où le titre du topic. Je ne voulais pas créer un second topic sur le mental. Le relâchement peut être volontaire ; c’est le fait de ne pas crisper ses muscles pendant le geste.
C’est plutôt le relâchement qui fait partie intégrante d’une bonne technique, certains ont ça naturellement, d’autres pas et ça se bosse.
enfin c est comme tout ce qui est complexe c’est interactif avec feed back
tu as raison de dire que cela se travaille indépendamment ; mais il me semble que qlq un de très confiant / son jeu arrivera plus relâcher et il est vrai aussi que l inverse parait vrai
Oui mais je pense que si tu parviens à te relâcher de façon volontaire, tu peux jouer sur ta crispation mentale, comme en sophro. Tu ne peux pas décider comme ça d’être détendu ; si tu essayes de t’en persuader ça peut même avoir l’effet inverse… par contre si tu peux volontairement relâcher tes muscles, et la façon de tenir la raquette me paraît primordiale pour ça, tu peux te détendre durant ton geste et améliorer significativement ton efficacité. C’est là que la confiance viendra, quand on augmente son score de réussite, on est forcément plus confiant.