Salut à tous
Je me demandais s’il existe des exos pour travailler le relâchement lors de l’exécution des gestes ? Je m’explique : j’ai toujours eu un bon revers mais mes sensations varient énormément d’une séance à l’autre. C’est pas lié à cette année ou à cette période : parfois je tope revers de façon détendue, poignet et coude relâchés, j’ai alors énormément de contrôle, j’accroche bien la balle, je peux varier les placements et la puissance, m’adapter à la balle adverse, bref je maîtrise mon sujet. Et d’autres fois j’ai l’impression que le bras joue tout seul, que je ne contrôle rien, je force même quand je ne veux pas… le stress renforce bien sûr ce phénomène, on pourrait dire la fatigue aussi mais pas vraiment, parfois c’est quand je suis complètement à la dérive physiquement que je me détends et que j’atteins cette sorte d’état de contrôle total. Et là même si je ne suis pas là physiquement j’ai de la marge pour battre mes adversaires, davantage que si j’ai un physique au top mais le bras à moitié verrouillé.
Comment atteindre plus souvent, voire tout le temps cet état de relâchement ? Y a-t-il des exos pour ça ? Sophrologie ? Façon de s’entraîner ? C’est frustrant de sentir qu’on exploite 20% de ses capacités quand on ne sent rien justement…
Très bon sujet. D’autant plus que la difficulté est de rester tonique sur les jambes et completement relaché à partir de la taille.
Je me rappelle d’une video où le gars utilise un ours en peluche qu’il secoue de droite à gauche pour montrer que la rotation entraine le bras.
Un exo serait éventuellement de s’échauffer en déplacement pongistique tout en tournant les hanches avec les bras relachés qui suivent le mouvement ?
oui bon sujet moi aussi je pêche de ce cote
très récemment je me suis nettement amélioré en faisant des sortes de kata comme au karate autrement appelé jeu à blanc
je fais ca pendant l échauffement ou à la maison
et pour tout te dire j ai repris les 3 steps de la videos que j ai mis recemment en post sur top cd =
premier = remise courte cd 2 eme = transition 3 eme = pivot
sans la balle c est plus facile de se relâcher et de ne penser qu a ca
ca a débloquer mon top cd
je fais pareil en rv avec même reference
0.32 à 0.45 essaye tu verras en plus tu travailles le cardio !!
Parfois, lorsque le match est super mal engagé avec très peu de chances de refaire l’écart, je me relâche totalement et je joue pour assurer les points… et ça fonctionne pas mal du tout. Par ex. ce WE, mené 3-1, au 4ème set que je voulais absolument gagner je me suis retrouvé mené 6-0 et 10-4 en un rien de temps… L’issue du match était on ne peut plus proche… Là, je me suis relâché, n’ayant vraiment plus peur de perdre tellement c’était mal barré et j’ai joué relax en essayant de ne pas faire de faute… Je suis revenu à 10-10 assez facilement en réussissant même à bloquer qq bons démarrages de l’adversaire… Au final je dois perdre 13-11 je crois, j’ai dû me “retendre” à la fin, peut-être… L’adversaire est certainement aussi déstabilisé par ma “nouvelle” façon de jouer (ou de faire moins de fautes…) et pour lui, la victoire était certainement acquise…
Comme ce n’est pas la 1ère fois que je constate de telles belles remontées en étant relâché, j’ai essayé de jouer comme ça dès le départ, mais que nenni, impossible d’être alors ds cet état d’esprit… sniff…
A travailler certainement, mais pas évident…
Déjà, il pourrait s’agir aussi d’un problème technique… Parfois, tu ferais le geste d’une meilleure façon, que d’autres, avec une meilleure bio-mécanique!
Cela dit, là aussi, ça pourrait être un problème de relâchement, à l’origine du problème technique…
Il n’y a pas vraiment d’exos spécifique pour le relâchement, c’est comme je l’ai déjà dit, un truc qui se travaille à l’intérieur d’autres exos et comme je l’avais dit, dans un exos, on travaille souvent un truc naturellement, il faut tenter dans inclure un autre, moins évident!
Exemple: En ce qui concernent le relâchement, je te conseillerais de travailler à base d’incertitude, qui favorisent la crispation… Et de rechercher le relâchement dans l’exo, donc plutôt des topspins touchés fins, où tu privilégieras le placement, l’effet, la vitesse… Et pas la puissance!
Il te faudra “sentir” le relâchement… Je sépare la tenue de la raquette en deux, un les trois doigts posés sur le manche, et deux les deux doigts posés sur la palette. Ceux que tu dois surtout relâcher ce sont ceux sur la palette, pousse et index! Car c’est par eux que va pénétrer l’énergie transmis par l’impact balle/raquette! Si ces doigts sont tendus, la balle repart aussi sec et pas ou peu absorption d’énergie, si “la pince” est relâchée, absorption d’énergie et meilleur contrôle! Les doigts sur le bois doivent avoir une certaine rigidité car ils permettent la sécurité technique, en effet, si ces doigts là sont trop relâchés, il va être compliqué d’amener la raquette où tu veux, comme tu veux et notamment avec une certaine vitesse… Le poignet peut être aussi assez relâché mais pas trop, car idem, trop relâché, il flotte et là, pas de précision technique! Poignet assez relâché sur les coups plus lents et plus tendu sur les coups de vitesse par exemple…
C’est purement psychologique
Il faut créer une atmosphere propice au relâchement. Une petite danse après le premier point marqué…ça énerve l’autre joueur et toi ça te détend :
Quand j’étais encore en vraie phase d’apprentissage, je m’étais aussi souvent posé la question “pourquoi il y a dix classements d’écart dans ce que je produis les bons et les mauvais jours ?”
Maintenant que j’ai réglé pas mal de problèmes dans mon jeu, je constate que je n’ai quasiment plus qu’à faire attention au relâchement pour atteindre mes objectifs. Car oui en “God mode” tout pongiste devient vite inarrêtable. Et pour moi ça passe par 3 choses (+1) :
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Arrêter de vouloir faire le point sur chaque coup. Ça veut avoir confiance dans son jeu, et être persuadé que si l’échange dure on remporte le point (ou en tout cas, plus de points que l’autre). Je dis pas jouer en bloc petit bras, mais privilégier ABSOLUMENT le pourcentage de balles sur la table. Des balles de qualité (avec de l’effet, un placement, de la vitesse quand il en faut), mais SUR la table.
Je suis toujours surpris de la vitesse à laquelle le score défile en ta faveur quand tu joues juste. Évidemment, il faut garder une once de shotmaking et oser des trucs des fois, sinon on devient trop prévisible. -
Bouger son cul. Je vois pas comment je pourrais être relâché sur un coup, quel qu’il soit, si je suis en train de tendre le bras, si je suis en fin de course à ramasser une balle au ras du plancher ou si je fais tout au gainage en mode ZJK. Donc clairement, faut rester léger sur les talons, se placer et ensuite dérouler son coup en perfect control avec les parties du corps qui vont bien, toi-même tu sais…
Bon après j’essaye de pas trop sautiller et finir par ressembler à une fille ou pire, Robert Gardos mais tu vois l’idée.
Pour ces deux premiers points, je pense que j’ai commencé à bien les intégrer.
- Enfin, la prise de raquette. (Re)regarde les deux vidéos en dessous, honnêtement c’est à mettre en poster dans sa chambre. Comme le dit EmRatThich, je n’arrive à être “bien” qu’en relâchant les 3 doigts autour du manche (désolé @rotasses xD). Le super indicateur est mon top revers, je sais tout de suite si je tiens bien ma raquette ou pas. Le deuxième est la transition CD-RV ou l’inverse, si je tiens mal la raquette j’ai l’impression de jouer de ma main faible.
À mon avis y’a à bosser là-dessus ! Perso j’ai du mal après le service, à switcher très vite et bien sur la bonne prise et c’est en commençant à utiliser le pioche que je m’en suis rendu compte (où là, j’étais tout de suite ready).
La deuxième vidéo est peut-être moins pertinente pour le plus grand nombre, mais ça peut servir ! D’où ma question : tu joues avec quoi comme manche(s) - sans mauvais jeu de mots ?
- Après mon petit +1, c’était la gestion du momentum. Parce qu’être relâché à l’instant t c’est bien, le rester tout au long du set, du match, de la rencontre / journée c’est mieux. Mais là y’a la gestion mentale du milliard de paramètres que comporte le tennis de table, on aura plus vite fait d’utiliser un cerveau robotisé xD
Wala, sinon à titre peso je ne faisais quasiment jamais de jeu à blanc. Maintenant, j’essaie d’en glisser régulièrement avant l’échauffement à la table, ou même chez moi devant la glace. Ça aide bien à construire la mémoire musculaire !
(J’ai pas de smiley tartine, je vous mets un pain de mie, là.)
Perso j’ai beaucoup de mal à tenir la raquette en marquant la pince… je jouais toujours en concave avec souvent une impression d’inconfort, là j’ai un OSP droit RST, j’adore.
Je ne connais pas EmRatThich, mais je connais le ping, un peu… J’ai relu mon passage, je préciserai donc ce que je voulais dire, les doigts sur le manche doivent être moins relâchés que la “pince” pour pouvoir donner de la vitesse à la raquette, mais pas tendu, c’est sûr, au ping, rien ne doit l’être!
Sujet passionnant
Il faut jouer relâché mais rester très mobile sur les jambes… et très concentré.
J’ai du mal a faire cela simultanément.
Etant de nature nerveuse, le stress s’invite plus rapidement que je ne le voudrais… je force et pourtant la balle n’avance plus !
Qu’appelles-tu marquer la pince, Popette?
La pince, c’est l’index et le pouce, tu la crispes un très bref instant au moment de toucher la balle lorsque tu veux accélérer…
Si tu as un bon revers, tu dois sûrement le faire car autant en coup droit, vu la bio-mécanique, on peut “envoyer” sans trop serrer la pince, mais le geste sera plus ample… Autant en revers, ne pas pincer au moment de l’impact balle/raquette, parait plus compliqué!
J’en sais rien… j’ai toujours eu la sensation de tenir principalement ma raquette avec les trois derniers doigts, maintenant il m’arrive de marquer un peu plus l’appui du pouce quand je veux assurer en top revers mais je me sens moins relâché dans ce cas.
Non là je ne parle pas de lutter contre le stress mais vraiment de jouer le geste sans se contracter…
moi j’ai un petit truc quand un gamin tient sa raquette de manière trop crispée . je le fais jouer avec une raquette sans manche.
la raquette n’est plus un outil mais le prolongement de la main.
il comprend alors plus facilement comment mettre de l’effet par exemple.
J’ai le problème et particulièrement le matin et l’hiver. J’ai moins le problème le soir.
Essaie de le sentir Popette. La pince et la pression que l’on met au moment de l’impact balle/raquette, change énormément la qualité de la balle que l’on envoie, quand on veut durcir la balle!
Au service, c’est la pince qui fait tout, car elle permet une belle accélération sur une très courte distance…
Quand on fait une “virgule” aussi…
A contrario, pour une remise courte ou un bloc plutôt passif, il faut la relâcher au max!
Sauf si tu veux “piquer” la remise courte… Mais ça devient compliqué là, vaut mieux commencer par ce qui est simple!
cette histoire de pince me parait légèrement ou beaucoup surfaite
beaucoup de très bon joueur ont une prise de raquette originale
d autre part les types prise rv avec main un peu a distance sur le manche type persson se servent beaucoup des 3 doigts du dessous
ca veux pas dire qu a l impact c est mou ca veux dire que la fermeté viens pas forcement de la pince
enfin je dis ca en t en que poireau …