J’aimerais faire un sondage pour savoir comment vous réagissez après un défaite importante. Chacun réagit différemment selon son caractère et son âge. Répondez à ce sondage et racontez vos anecdotes sur des comportements vécus ou vus dans les salles.[poll type=regular]
Grosse colère, tout vole autour de l’aire de jeu
Vous vous isolez et vous vous murez dans le silence
Pas grave, ce n’est qu’un jeu et ça vous amuse
Grosse déprime, parfois des pleurs
Pour lancer le sujet, en ce qui me concerne, j’ai déjà vu des joueurs quitter la salle en plein milieu de la compétition avant la fin sur un coup de colère en laissant leurs coéquipiers en plan. Ils sont montés dans leurs voitures en laissant leur matos dans la salle.
Maintenant, bah c’est très variable. La plupart du temps, c’est plutôt “Rien de spécial, la vie continue”, et je reste assez souriant. Et puis il y a certains matchs où je subis une lourde défaite, tout en m’étant levé du pied gauche le matin par exemple, ou alors en raison des conditions de jeu infâmes, et alors là, soit je ne dis rien, mais je m’emmure dans un silence pesant ou alors je m’énerve très bas et je deviens très froid et mauvais perdant, soit je fonds carrément un plomb, comme je l’ai fais au tournoi de Mérignac, où j’ai même abandonné le match tellement la chaleur me rendait fou, et tellement mon adversaire me gonflait accessoirement. J’ai donc fondu un plomb, mais à l’extérieur, pour le bien de tout le monde.
Mais ça arrive rarement que je parte en vrille, et quand je subis une grosse défaite et que je commence à jouer les mauvais perdants, je préfère rester silencieux et m’énerver intérieurement ou alors m’énerver discrètement plutôt que de pousser une gueulante.
Vraiment, la grosse majorité du temps, je ne fais rien de spécial, même si souvent je l’ai quand même assez mauvaise, ce qui est normal.
Ca dépend quelle défaite, ça dépend mon humeur, le comportement du mec en face, etc.
En tout cas quand j’étais jeune j’étais très nerveux et une vraie pleureuse à la table, toujours à me plaindre. Après j’ai arrêté de m’entraîner pendant plus de 10 ans, je jouais seulement les matchs par équipe, et là j’étais détendu, sans aucune pression. J’ai cru que cet état de fait serait acquis pour le jour où, éventuellement, je reprendrais du niveau, mais je me suis fourvoyé sur ce point. Le calme m’a progressivement quitté à mesure que mon niveau augmentait et que les matchs sont devenus durs. Aux dernières nouvelles, je trouve que je recommence à trop m’énerver et à pleurer à outrance. Je pense que c’est même le facteur le plus limitant de mon niveau de jeu. Mais bon, c’est moins facile à travailler que le service-remise ^^
Joli best of donc !
C’est selon. Cependant, je pense qu’il y a toujours une dominante chez tout le monde. On ne peut aller contre nature. Et donc t’as voté quoi finalement ?
Oui voilà. C’est ce que j’ai dit au dessus. Les instincts naturels reviennent toujours. Même en vieillissant …
Par contre, je suis quand même étonné que personne n’ait voté sur “grosse colère, tout vole”. ça ne reflète pas ce que j’ai vu au cours ma longue carrière.
“Rien de spécial”, non pas que je m’en fous, au contraire, mais parce que de toutes façons ça ne sert à rien de s’emporter ou d’en faire des caisses.
Lors de la première journée en R3 sous les couleurs de mon nouveau club, en janvier, c’était criant : j’ai fais 1,5 pts ce jour-là, pour la simple raison que je n’arrivais pas à me concentrer et à être dans mes matchs (c’était le début de ma période de régression par ailleurs, en sachant que ça a commencé par des défauts de concentration comme ici, pour en arriver à ne plus avoir envie de jouer). Premier match, je me suis fais ouvrir par un 11 (mais bien comme il faut), et second match, je perds un 14, pour finalement remporter le double et battre un 13 à l’arrache. Et je donnais l’impression de n’en avoir rien à foutre, même si ce n’était pas vraiment le cas, mais j’ai pris sur moi, et je suis passé au-dessus.
Voilà donc ça c’est sur le papier, maintenant il faut prendre en compte que plus rarement ma réaction sera différente, mais que ça dépend de plusieurs paramètres.
J’ai changé le titre pour recentrer sur les défaites " qui font mal". Genre match décisif pour la victoire de l’équipe, match de montée aux indivs, qualification pour une sélection, … Les réactions sont plus spontanées et il est bien plus difficile de se contenir comme tu dis.
Ça ne change pas ce que je dis donc, je réagis de la même manière.
C’est frustrant dans le fond, je dis pas, simplement faut se dire que c’est que du ping-pong, que tu rejoueras pas le match jusqu’à ce que ça tourne en ta faveur, et que si t’as foiré un match décisif (pour reprendre ton exemple), ben tu l’as foiré, point barre, et faudra faire mieux la prochaine fois. Et si il y a pas de prochaine fois… dommage de terminer sur une mauvaise note.
Après c’est facile à dire, mais faut en fait savoir prendre du recul pendant et après le match. Et même quand tu sais le faire d’une manière générale, pas facile de le faire constamment avec la pression, surtout quand la victoire est décisive.
Il faut une sacrée maturité pour faire cette analyse juste après une défaite qui fait mal. Bravo à toi !!!
killersoft2mm
(1115/ cd : nexxus xt 48 2.1 mm / rv : aggressor pro 1.5mm / Bs: Titan )
#17
merci. il faut construire son ping en se relevant des défaite passé pour construire les victoires futures on apprend plus en faisant des erreurs que quand tout réussi.
Eh ben je peux te dire que tout le monde ne réagit pas aussi bien que toi. Toi tu es un philosophe je pense. Moi j’en connais qui ne sont pas aussi philosophe. Je comprends les petits qui pleurent après chaque match mais les autres …
Je ne suis pas, j’essaye. Je fais au mieux pour que ma réaction soit la meilleure possible, et souvent ça marche, mais parfois je perds mon sang froid ou mon contrôle. Alors quand c’est juste un silence pensant ou alors une série de râlements discrets, ça va, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, mais ce n’est pas bien grave. C’est quand je fonds un plomb que ça devient grave. Heureusement que ce dernier cas de figure n’arrive pratiquement jamais.
Mais tout ça, c’est une question de la taille de l’enjeu, de l’importance de la victoire, de la gestion de la pression, de son état physique et/ou mental à l’instant t, d’où le fait que je ne parviens pas toujours à bien réagir.
Et tu peux rajouter " l’idée que tu te fais de ton importance individuelle dans un résultat collectif ( vis à vis de tes partenaires, de tes entraîneurs, … )
Parce qu’à bien y réfléchir, ça fait plus ch— pour les autres que pour moi. Enfin, c’est comme ça que je le vis en ce qui me concerne.