Moi j’ai toujours pensé ça :
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qu’on est tous plus ou moins « programmés » pour arriver à un certain niveau.
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je ne sais pas jusqu’à quel degré avoir appris avec un bon entraînement, fait plein de stages peuvent augmenter cette « capacité » à atteindre voire dépasser un certain palier, et je ne saurai jamais, car je n’ai jamais pu atteindre le classement 30 (17 maintenant) . J’ai bloqué à 1662 max. Je n’ai jamais eu de vrai entraîneur, ni d’entraînement structuré (ni fait de panier de balles ni fait d’exercice à thèmes)
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pas sûr que tout le monde puisse arriver au classement 25 (18) … encore moins « facilement »
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on est nés plus ou moins « doués » , c’est ce que je pense.
Je ne pense pas que Bernard Menez parlait de joueur « moyen » de façon péjorative. Je comprends ce qu’il veut dire.
Je connais plein de joueurs qui se sont vraiment entraînés sérieusement et qui n’ont jamais atteint les classements 12 ou 13 ou 14 ou 15, ou même 16… bref, ça a fini par coincer quand même.
On connaît tous aussi certains joueurs qui ont un gros coup droit, ou un gros revers, ou même sont bons serveurs, jouent fort mais que à l’entrainement ; mais n’ont pas la réflexion nécessaire à l’instant T, le sens tactique, et/ou n’ont pas assez la niaque (combativité, rage de vaincre, volonté), voire même ne savent pas garder leur calme, ne savent pas gérer leur stress, ont peur, perdent leurs moyens en compétition.
Un classement, c’est tellement un ensemble de paramètres et de qualités je trouve.
Pour revenir au sujet du Ping en étant vétéran, bah on essaie tous plus ou moins les années passant, de « maintenir un certain niveau, conserver un classement minimum.
Certains même se révèlent et ont un déclic, et parfois même atteignent leur meilleur classement après 40 ans, après 50 ans ? Après 60 ans et plus, je ne sais pas, je n’ai pas d’exemple en tête.
Mais tout de même, cela reste rare, et en général, à plus ou moins longue échéance, avec le temps, tu finis par baisser de niveau et donc logiquement en classement.
Puis il y a la santé qui peut s’en mêler : les blessures, le mal de dos, la vue qui baisse, les réflexes aussi.
Je considère que tout cela n’est pas bien grave, que j’ai personnellement beaucoup de chance de pouvoir continuer à jouer avec plaisir et passion.