Pourquoi?

Manquerai plus de se croiser au hasard pendant un tournoi ! :joy::wink:

Un tournoi? Ça existe encore ça?
Ça serait le comble effectivement :sweat_smile:

Dans les années 70, tout le monde jouait sous le préau du collège ou sur les tables de la salle à manger.
Comme je me débrouillais un peu, j’ai disputé les rencontres inter-scolaires mais il n’y avait pas de club dans ma commune. Puis est arrivée ma carrière professionnelle et je n’ai plus touché de raquette pendant plusieurs décennies.
Ayant eu la chance d’être un jeune retraité, j’ai repris par hasard le ping en voyant un prospectus dans un forum de sports.
Passionné par le sport en général et en ayant beaucoup pratiqué, je m’y suis mis à fond (une dizaine d’heures par semaine) et les progrès se sont fait sentir assez rapidement. Malheureusement, suite à une intervention chirurgicale délicate, j’ai interrompu la compétition et je me suis investi dans le club en participant à l’entrainement des jeunes. Je ne pensais pas que cela était autant énergivore mais je trouve cela passionnant. Lorsque nous aurons passé cette période délicate, il n’est pas impossible que je revienne à la compétition.

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bonsoir ,je suis venu au tennis de table par hasard ,en 1976 je jouais au rugby et dans mon quartier il y avait un patronat avec un baby foot , des flippers et une table de ping pong . on était plusieurs amis d’enfance a taper la balle et le responsable du patronat nous a demandé si ont voulait jouer en championnat ,nous sommes parti du plus petit niveau jusqu’en nationale 4 pour finir 30 ,les 2 premières années tout c’est très bien passé et la 3 années il est venu des mercenaires qui ont mis une ambiance de merde ,a la fin de l’année j’ai arrêté le tennis de table pour jouer au foot jusqu’a mes 45 ans ou j’ai repris le tennis de table pour continuer a faire du sport .la j’ai découvert la colle rapide et les services caché j’ai eu beaucoup de mal a retrouver un bon niveau 14 et jouer en régionale, avec ce classement a points faire uniquement le championnat et jouer souvent en contre ce n’est pas facile a monter en classement .suite a des blessures plus cancer du colon en 2016 et l’age 64ans je suis maintenant 10 mais je prend toujours du plaisir a faire ma passion comme popette avec des copains

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Moi j’ai toujours adoré ce jeu. Quand j’avais entre 5 et 10 ans, on achetait des raquettes au magasin de jouets (du contreplaqué de 3mm avec deux picots secs dessus) et on jouait dans la rue, une espèce de mix entre ping-pong et tennis. Le pire c’est que les balles tenaient plus longtemps que les raquettes ; c’étaient des double circle en 38, indestructibles… en vacances je traînais tout le temps autour de la table du camping ou de l’hôtel où on allait… A chaque anniversaire, chaque Noel je demandais une nouvelle raquette, j’ai eu tous les intermédiaires, du picot sec sur du contreplaqué, du picot sec sur du vrai bois, du backside qui n’accrochait pas, puis un peu… j’ai fait un peu de tennis entre 6 et 10 ans mais ça me branchait moyen et j’étais nul. J’ai tanné mon père pour qu’il m’inscrive au club de ma ville à 11 ans et j’ai jamais arrêté depuis, même pendant ma classe prépa. J’ai encore le souvenir de ma première raquette de compétition, tout Banco, bois François Farout, revêtements Dream et Futura. Quel rêve lors des premières balles avec ! Tout semblait facile. J’ai fait tous les niveaux et tous les classements de la D3 à la R1, de NC/60 à 40, mon meilleur classement. Pas un super niveau, j’ai mis du temps à décoller, on avait pas vraiment d’entraîneur et puis j’étais peut-être pas spécialement doué.

J’ai joué tout le temps, sauf deux ou trois ans à la fin de mes études vers l’année 2000 où j’étais entre deux régions et plutot motivé par le volley avec ma copine que par le ping… mais j’ai vite recontracté le virus et j’ai même regretté d’avoir arrêté, j’ai perdu deux classements de 40 à 50/13 et j’ai jamais réussi à remonter 15. Aujourd’hui je suis à peine 13 mais je prends toujours autant de plaisir à jouer, surtout que j’ai trouvé un club de copains, je ne me suis jamais senti aussi bien dans un club que maintenant.
Le covid est un sale coup, le ping me manque mais pas autant que les copains. J’espère que la vie d’avant reviendra vite.

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J’ai presque 13 ans d’écart avec mon frère donc ça toujours été mon modèle: champion de karaté, élève studieux, gros emmerdeur… Donc forcément quoi de plus normal que de vouloir lui ressembler et de le surpasser. De la poussette à mes 4 ans j’ai suivi ses entraînements de karaté et à 5 ans j’ai commencé.

En parallèle dès qu’on allait en vacances j’étais à côté des tables de Ping (depuis mes 3/4 ans environ), à la maison je jouais contre la porte d’entrée, plus tard je m’étais fabriqué un filet avec de la ficelle et une planche comme return board, tout ça sur la petite table du salon: je ne voyais que Ping.

En rentrant au collège j’ai appris qu’il yavait ce qu’on appelle l’As (association sportive) et qu’on proposait comme sport le tennis de table. J’ai carrément sauté dans tous les sens chez moi :joy: De suite j’ai adoré ce qu’on faisait, à côté je regardais des vidéos YouTube et je suis tombé sur le top spin cd donc je me suis entraîné des semaines et des semaines pour enfin y arriver, je suis tombé par hasard sur les bois revêtements… et ça m’a intrigué mais à partir de là j’ai commencé à me renseigner et à vouloir me créer un bois (j’avais 11 ans). J’en oubliais presque le karaté.

Aller au karaté devenait de plus en plus un calvaire pour moi (pire qu’un cours de 4h de Droit) car mon frère n’était plus à la maison. C’est là que j’ai vraiment pris conscience que je n’aimais pas forcément ce sport mais que je voulais simplement rendre fière ma famille et avoir un point commun avec lui…
J’allais réussir à le dépasser en devenant la plus jeune ceinture noire de France mais ça en devenait insupportable mais j’avais peur de les décevoir.

J’avais tellement peur de dire que je voulais arrêter le karaté que je ne pouvais le dire en face alors j’ai écris une lettre (que ma mère a d’ailleurs retrouvé aujourd’hui) pour tout expliquer.
Ma mère a tenté de me raisonner en me disant au moins de passer la ceinture et après d’arrêter mais je m’en fichais. Moi ce que je voulais c’était jouer au Ping.

J’ai donc arrêté le karaté et je me suis inscrit dans un club de Ping, la suite vous la connaissez :wink:
Ça fait officiellement 5 ans que j’en fais mais j’ai l’impression de vivre pour ça, au plus je grandis et au moins je me vois sans le Ping à tel point que je veux tout faire pour en vivre. Depuis mes 11/12 ans je rêve de créer une marque de tennis de table et j’ai l’impression que mon rêve va enfin pouvoir se concrétiser.

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:scream:

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Hop, moi aussi j’y vais de ma petite histoire.
Installé dans un petit village du Haut Rhin au fond d’une impasse j’ai très vite sympathisé avec les majorités de mes voisins car nous étions tous plus ou moins du même âge.
A force nous avons tous finis par devenir amis et les soirées entre amis/voisins devenaient monnaies courantes.
Dans le lot, 2 gars faisaient du Ping dans le club du village.
Lors d’une de nos nombreuses soirées, après avoir abusé de l’hydratation au houblon (l’abus d’alcool est bien évidemment dangereux pour la santé, du moins, c’est ce qu’ils nous disent :sweat_smile:) et dans un élan de sur confiance, nous avons tous décidés de nous inscrire dans le club pour aller botter le « cul » aux 2 gars qui en faisait déjà.
1 semaine plus tard, nous étions tous inscrits.
Et finalement, parti d’un délire entre copains, je me suis surpris à réellement aimer ce sport.
Ca fait maintenant 8-9 ans que je fais du Ping, tout mes autres potes ont arrêtés entre temps (hormis un qui a repris l’année dernière).
Suite à un déménagement, j’ai changé de club (toujours dans le Haut Rhin) il y a 2 ans maintenant.
Nous n’avons pas d’entraineur n’y d’entrainement dirigé, je progresse doucement et à mon rythme mais à 40 ans maintenant, c’est surtout le plaisir de jouer et de partager de bons moments avec les copains qui pour beaucoup sont maintenant des amis.
Dans ce club, nous organisons plusieurs manifestations sur l’année et c’est toujours d’excellents moments partagés, même s’il faut bosser, c’est toujours dans la bonne humeur et la rigolade.
J’ai fait beaucoup de sport dans ma vie mais je crois que le ping est celui où je me plais le plus.
Sport en équipe mais individuel dans l’action, excellente mentalité et ambiance en générale, de belles rencontrent et surtout, quand je vois l’âge de certains adversaires, je me dis que j’ai encore de belles années devant moi pour pouvoir profiter.
J’espère juste maintenant que la situation va vite s’arranger afin qu’on puisse retrouver le chemin de la salle et partager à nouveau de bons moments avec les copains.

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T’as les boules qui font clackclack?

Bon sinon moi c’est simple, le ping-pong quand j’étais gamin, il y avait une table au bistrot…
Jusqu’à mes 48 ans je voyais pas ça comme un sport… ou alors un sport pour les chinois…,jusqu’à ce que le papy de la meilleure copine de m’a fille m’embarque dans son club…il a été malin. On c’est croisé sur le front de mer…Alors ça surf…Ben non, temps de merde ca croise, c’est chantier, y a rien de bon depuis 3 semaines…en plus ça caille.
Bon ben viens jouer au ping avec nous ce soir.

Et voilà, mordu depuis 4 ans…

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Pour ma part, j’ai toujours fait du sport : natation (2/3 ans), judo (8 ans), tennis (4/5 ans) et maintenant tennis de table depuis 12/13 ans.

C’est à la suite d’un échange un peu sec avec la présidente de mon club de tennis que j’ai changé de sport. Cette dernière voulait absolument que je fasse de la compétition mais cette année là je passais mon bac et j’avais décidé que je ne ferai que de l’entrainement pour progresser et me maintenir en forme. L’échange a tourné court et j’ai quitté le club !

A cette époque un ami de mon père que j’appréciai et apprécie toujours beaucoup faisait du tennis de table. Il avait un niveau très correct (50 ou 55 à l’époque) et il avait un toucher de balle fabuleux que je n’ai jamais revu en 13 ans de ping ! Sa bonne humeur sans faille et ses innovations dans le jeu ainsi que sa manière ludique de créer un ping différent et passionnant ont été pour moi un formidable déclencheur !

Dans ce petit club où l’ambiance était super, j’ai rencontré des personnes qui l’étaient tout autant. Il y avait un gaucher très très bon (40 ou 45) et très sympa près à jouer avec moi ! La licence compétition (et aussi loisir) était fixée tous les ans par le président en étroite collaboration avec les joueurs et n’a jamais dépassé les 35 euros (oui oui pour une année !).

En bref, j’ai rapidement accroché à ce sport physique, technique et tactique qui s’est révélé à moi comme un élément à part entière de ma vie.

Nous organisions une galette en janvier, un pique-nique l’été et d’autres moments de convivialité en toute simplicité !

Voilà :wink:

- 1 -

Bobby n’est pas né à proprement parler sous une bonne étoile. Bien que né dans le Périgord, il se trouva affublé d’un nom assez ridicule pour un périgourdin. Ses parents étaient des adeptes de la série télévisée « Dallas ». Assurément, s’il avait été une fille il se serait appelé Pamela .

Il se consola bien plus tard en ayant comme idole le chanteur LAPOINTE.

Bien que ses parents aient eu un niveau d’éducation et une intelligence assez faibles, Bobby avait un quotient intellectuel très élevé. Ce fut un garçon brillant, qui réussit admirablement ses études.

Sa vie fut interrompue au printemps de cette année, dans un accident de la route qui lui coûta la vie.

Mais commençons par le commencement.

A quatre ans Bobby savait lire et presque écrire. Il lisait tout ce qui lui tombait sous la main, c’est à dire pas grand chose chez lui, ses parents n’ayant pas de livres. Seul Télé 7 jours trouvait grâce auprès de sa mère, et parfois son père achetait Le Chasseur Français .

L’école maternelle fut un véritable calvaire pour lui qui se sentait mille fois supérieur aux autres élèves. Toutefois, cela lui permit d’avoir accès à la bibliothèque communale et à des ouvrages d’un facture autrement plus agréable pour lui que les livres pour enfants.

Un mois après son entrée au C.P. sa maîtresse jugea qu’il était assez mûr pour passer directement en CE2.

Ses parents furent bouleversés par cette nouvelle et ils furent comblés de joie. Le père de Bobby vint le voir un soir dans sa chambre.

- Félicitations mon fils ! Je suis vraiment heureux que tu sois si en avance et si intelligent. Pour la peine je vais te faire un cadeau. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? lui demanda son père.

  • Oh papa, comme c’est gentil. C’est un peu grâce à vous si je suis tant en avance , mentit-il. Il y a une chose très rare, très belle qui me ferait immensément plaisir.

  • Quoi donc, dis moi.

  • Tu sais c’est très rare, je ne sais pas combien cela peut coûter…

  • Dis toujours…

  • … C’est une balle de ping-pong…

  • C’est tout ?

  • … verte !

  • Comment ?

  • Une balle de ping pong verte ! répéta Bobby.

Son père le regarda, interloqué. Jamais il n’avait entendu Bobby proférer une telle bêtise. Une balle de ping pong verte ! Mais cela n’existait pas. Il était sûr que cela n’existait pas. Où son fils avait-il pu voir une balle de ping pong verte ?

  • Enfin, Bobby !!! Qu’est-ce que ça veut dire ? Les balles de ping pong vertes ça n’existe pas !!! Tu veux pas plutôt un Mécano ou des Playmobil.

  • Si tu veux papa. Mais, j’aurais bien aimé une balle de ping pong verte.

  • Ca suffit ! cria son père. Tu auras des Playmobil ! Nom de Nom !
    Et il eut des Playmobil comme tous les enfants de son âge.

- 2 -

Quelques années plus tard, quand Bobby entra en sixième au collège du canton, ses parents furent très heureux d’apprendre que leur enfant était un peu un surdoué.

En effet, il avait trois ans de moins que l’élève le plus jeune de son établissement. Pourtant, il avait des résultats exceptionnels, avec une moyenne générale de l’ordre de 19,95.

Il était doué pour toutes les matières, aussi bien littéraires que scientifiques ou même sportives. Il était un athlète accompli et il arrivait à des résultats faramineux malgré son jeune âge. Mais il en n’abusait pas de sa supériorité.

Il était très estimé de tous car il savait apporter son soutien, son amitié à tous. Jamais il ne laissait un camarade qui avait des difficultés à suivre le programme.

Le père de Bobby vint le voir un soir.

  • Bobby, c’est formidable ce que tu as fait. Ta mère et moi sommes très heureux car tout le département te présente comme l’enfant le plus doué.

  • C’est grâce à toi et à maman, mentit Bobby.

  • Ta mère et moi, on a décidé de te faire un cadeau. Ca te dirait une belle bicyclette bleue ?

  • Ca serait formidable, papa, mais tu sais, si tu tiens réellement à me faire plaisir, ça serait génial si tu m’offrais une balle de ping pong verte.
    Son père manqua d’étouffer. Cela faisait quelques années que son fils ne lui avait pas reparlé de cet objet. Il pensait qu’il avait oublié. Mais son fils avait également une grande capacité de mémorisation.

- Mais ça n’existe pas ! Il n’y a que des balles de ping pong blanches ! Et puis tu ne joues pas au ping pong ! Tu n’as jamais joué au ping pong.

  • Mais papa, si tu savais, avec cette balle de ping…

-Tais-toi ! l’interrompit son père. Je ne veux rien savoir. Tu as beau te croire plus intelligent que les autres, tu auras un vélo bleu comme les autres.

- 3 -

Bobby entra au lycée alors qu’il était encore très jeune. Son passage au collège ne dura en tout et pour tout qu’une année et demi. Le niveau atteint pas Bobby était phénoménal, et il se sentait quelque peu à l’étroit au collège.

Il arriva naturellement au bac deux ans plus tard. Il était premier dans toutes les matières. Même en philosophie il faisait preuve d’une fulgurance d’esprit incroyable.

Ses parents avaient toujours refusé qu’il soit mis à l’écart de la vie lycéenne normale. Ils se refusaient à ce qu’il intègre une école spécialisée. Ils voulaient que leur progéniture suive un cursus classique, même s’il avançait à pas de géants avec des bottes de sept lieues alors que ses camarades avançaient en sabots.

La différence d’age ne se remarquait plus. Moralement Bobby était très mûr et physiquement il était très grand et ne paraissait pas avoir quatre à cinq ans de moins que ses camarades.

Quand il obtint son baccalauréat avec mention Très Bien, son père vint le voir un soir.

  • Bobby, c’est formidable. Bien que l’on savait que tu l’aurais de toutes façons, cela fait super plaisir. Avec ta mère on a pensé que ça serait bien de fêter ça par un cadeau. Comme tu auras bientôt l’âge, on a pensé que ça te ferait plaisir d’avoir un scooter.

  • Ouais, super ! Merci papa ! Mais est-ce que tu pourrais aussi m’acheter autre chose ?

  • Quoi ? un nouvel ordinateur ? Tu en as déjà trois !

  • Non, de ce côté là ça va ! Non, en fait je voudrais une table de ping ping.

  • Une table de ping pong ? Mais bien sûr, avec des raquettes et des balles…

  • …vertes. Son père éclata.

- Mais c’est pas possible ! T’es débile ? Les balles de ping pong c’est blanc… y’en a même des oranges maintenant…

  • Mais moi il m’en faudrait une verte parce que…

  • On ne les fait pas en vert, parce que les tables sont vertes ou parfois bleues. Alors des balles vertes, tu penses. Les ballons de foot c’est pareil… Les balles il faut les voir, pas les camoufler…

  • Oui, mais c’est pas pour ça, tu comprends pas, papa. Avec une balle de ping pong verte, je pourrais…

  • …Rien du tout ! Tu auras ce que je te donnerais… Si tu veux une balle de ping pong verte, tu n’as qu’à te l’acheter toi même…

  • … Ah ben non papa, si je me l’achètes ça ne marchera pas. Je ne pourrais pas…
    Son père sortit en claquant la porte de la chambre sans entendre les explications que lui donnait son fils.

- 4 -

A l’université Bobby fut brillant.

Il suivit plusieurs filières conjointement. Sa soif de connaissance et de savoir semblait insatiable. Il menait de front une masse de travail incroyable. Il passa des maîtrises et des doctorats dans de multiples matières. Les grandes entreprises et grandes universités de par le monde lui offraient des ponts d’or.

Mais ses parents avaient toutefois réussit à lui inculquer l’humilité. Il resta dans son pays et dans son université. Il collabora toutefois avec le CNRS, le CESA, le ESA, etc…

Il devint vite riche, et même très riche alors même qu’il n’était âgé que d’un petite vingtaine d’années. On le vit à plusieurs reprises sur la une des magazines et des journaux pour de multiples inventions et innovations dans de très divers domaines.

Il fonda même un foyer. Il rencontra sur les bancs des amphithéâtres une jeune fille ravissante et joyeuse qui éclaira complètement sa vie.

C’était en rentrant un soir chez lui que le drame se produisit.

Il faisait entre chien et loup. Une légère pluie tombait. La route était humide et glissante. Et soudain à un carrefour… Ce fut l’accident !

La voiture de Bobby fut percutée de plein fouet par un poids lourd qui ne l’avait pas vu.

- 5 -

Le père de Bobby arriva à l’hôpital vers onze heures du soir.

Il entra dans la chambre, les yeux en larme. Son fils était couché sur ce lit. Des perfusions, des tuyaux et des machines, des bandages… Bobby avait le visage couvert d’hématomes et de griffures.

Le père s’approcha et lui prit la main. Bobby ouvrit les yeux et regarda son père.

  • Papa ? Chuchota Bobby.

Son père approcha son visage vers celui de son fils. Il tourna la tête et écouta les chuchotis de son fils.

  • Papa. je n’ai aucune chance de m’en tirer…

  • …Bobby…

  • … laisse moi parler papa. Depuis que je suis tout petit, tu as été bienveillant avec mois, mais il y a une chose que tu m’as toujours refusée…

  • … La balle de ping pong ?

  • Oui, papa… La balle de ping ping… VERTE…

  • Mais POURQUOI mon fils :question: :question: :question: :question: :question: :question: :question: :question: :question: :question: :question:

  • Je n’ai plus temps… va vite me chercher une balle verte, papa…

Et le père partit dans la nuit à la recherche du diamant vert… pour son fils.
Il ne trouva pas de balle verte, car ça n’existe pas. Alors il acheta des balles blanches et de la peinture verte en aérosol. Il peignit soigneusement une balle d’un joli vert gazon.

Il revint à l’hôpital à cinq heures et sept minutes.

A cinq heures et neuf minutes il entra dans la chambre de son fils.

A cinq heures, neuf minutes et dix secondes, il mit la balle de ping pong verte dans le creux de la main de Bobby.

Bobby eut encore la force de lever sa main vers ses yeux. Il regarda l’objet et prononça :

  • Aahh ! Une balle de ping pong verte…

Ses yeux de figèrent, ses doigts s’écartèrent et laissèrent échapper la balle qui roula sur la drap du lit. Elle tomba du lit et rebondit plusieurs fois sur le sol en linoléum et alla se cacher sous l’armoire.

La main de Bobby retomba sur sa poitrine.

A cinq heures et douze minutes, le médecin de service constata le décès de Bobby.

oui quand j’ai peur

Ben, par hasard !
Je faisais de la course à pied, comme mon papa et de l’athlétisme. La dame qui s’occupait des jeunes pour la course à pied, entraînait au ping et m’a demandé si je connaissais et voulais essayer… et voilà comment je me retrouve à jouer plus de 20 ans après :wink:

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J’avais testé le foot et le basket. Mais c’était pas pour moi. Des amis d’enfance avaient une table de ping chez eux et j’ai bien accroché.
J’ai commencé à jouer dès mes 9 ans, j’en ai 30 aujourd’hui avec juste une petite année de pause durant ce temps.

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Comme beaucoup, j’ai testé plusieurs sports avant de faire du ping (foot, judo, natation), pas plus de trois essais à chacun car ça ne me convenait pas. Mon frère jumeau s’était mis au ping un an avant donc je me suis dit pourquoi pas essayer également. Et j’y suis toujours plus de 20 ans après sans arrêter une seule année (et mon frère aussi).

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Pour ma part, je n’ai pas d’histoire, c’est le ping qui m’a choisi !!!

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J’ai commencé vers l’âge de 10 ans parce que mon grand frère faisait du ping depuis un petit moment.
J’ai arrêté à 20 ans car je voulais faire autre chose de plus intéressant de mon temps libre.
A 45 ans, lors d’un sevrage tabagique j’ai souhaité refaire du sport régulièrement… et pourquoi pas le ping ? car c’est un sport que l’on peut pratiquer quelle que soit notre condition physique, notre âge… et puis c’est un jeu !
Depuis bientôt un an j’ai de nouveau arrêté à cause du covid… peut-être que je reprendrai plus tard… quand le conditions seront plus favorables

Espèce de traître ! :yum:

à mes yeux et à ce moment là de ma vie