Pour une reconnaissance de la défaite 3-2

J’ai pris l’habitude de consigner mes résultats (score compris-au moins les sets en tout cas) sur l’excellent logiciel de Claude Leroy qui a arrêté de le développer lorsque les applications sont arrivées… J’ai récupéré mes stats sur 3 saisons et demies (les dernières où j’ai oscillé entre 1550 et 1620). Le premier tableau donne une première indication sur le pourcentage de belles que j’ai effectuées en fonction du type de l’adversaire (une perf ou une contre, c’est au moins 100 points d’écart-c’est évidemment un point de vue, les autres matchs sont « de même niveau »). On peut voir ici que j’ai tendance à faire beaucoup de belles quel que soit le type de match avec curieusement le plus fort pourcentage quand je suis en contre mais à l’opposé un pourcentage intéressant lorsque je suis en perf. Une première conclusion pourrait être que je suis fébrile quand je joue en contre et performant quand je suis en contre. Le deuxième tableau indique que je tiens la route lorsque j’arrive à la belle en perf (bon mental ?) mais que mes résultats lorsque j’arrive à la belle sur des matchs en contre sont décevants (63%, c’est moins de 2 victoires sur 3 dans de telles circonstances : mauvais mental ?)
On voit bien sur cet étude de cas que les stats (ou même les impressions ressenties sans les avoir consultées) peuvent être interprétées de façon opposées.
Le fait que je sois vétérans 2 (bientôt 3) peut aussi jouer sur les interprétations puisqu’il vaut mieux être cadet ou sénior en bonne condition physique lorsque l’on arrivé à une cinquième manche disputée (même si le cadet à plus de chance de craquer au cinquième set par manque d’expérience)
Bref, les stats peuvent être intéressantes à condition de les faire sur plusieurs joueurs de profil proche (même niveau et même tranche d’âge par exemple). Comparer à niveau égal des stats de filles et de garçon pourrait être intéressant à condition d’être précis sur la notion de niveau égal entre un garçon et une fille…)