[Désolé pour le sujet trollesque, mais ça m’intéresse de savoir si vous avez expérimenté la même chose]
Les récents championnats du monde m’ont donné de nombreuses occasions de discuter de tennis de table avec des proches, des inconnus, des collègues, pongistes ou pas, etc.
J’ai cru noter une permanence dans ces discussions : beaucoup d’entre elles finissent par dériver vers le sujet de la domination chinoise au tennis de table, avec bien souvent des tropismes, essentialisations, idées reçues, et - pour le dire franchement - parfois de sales poncifs géopolitico-racistes.
La plupart du temps, ces clichés sont formulés sous forme de blague(s) sur une supposée rémanence du passé maoiste et dictatorial en Chine qui s’appliquerait aux pongistes de l’équipe nationale actuelle, mais aussi à la formation des pongistes, notamment jeunes. Le tout associé aux caractéristiques racistes habituellement affublées aux asiatiques en général : rigueur, obéissance, discrétion, absence de personnalité, sacrifice pour le groupe, etc.
j’ai retrouvé quelques phrases sur ce forum qui illustrent ce constat. Je ne dis pas que leurs auteurs sont racistes (personne n’EST raciste, selon moi), mais qu’elles relèvent de mécaniques différenciatrices, péjoratives, stigmatisantes et essentialisantes.
Je pense qu’ils (les pongistes chinois) sont conditionnés pour
L’intérêt supérieur de la nation est peut-être plus exacerbé chez eux
en Chine, on va en camp de travail si on met un coup de pied dans la table.
l’éthique chinoise qui veut que l’on doive rester humble
En République Populaire de Chine, la raison d’état l’emporte toujours sur l’intérêt personnel. C’est le collectivisme poussé à son paroxysme.