Je m’ en viens donc vous raconter ma mésaventure.
Nous sommes en plein mouvement des gilets jaunes, et je participais à une marche qui reliait Perpignan à Paris. Il se fait que la marche passait pas très loin de chez moi, je décide donc d’ aller passer la soirée chez un pote, très concerné aussi par le RIC et les revendications des gilets jaunes.
J’ étais très fatigué ( ça va dans le sens de la paralysie du sommeil ), car environ 30km/jour pendant plus d’ une semaine, plus des nuits très courtes en général.
C’ était l’ occasion parfaite de faire une bonne nuit de récupération.
Je m’ endors vers 23h, dans la chambre d’ ami de mon pote, dans laquelle il y a un velux qui permet de voir le ciel. Il est sur la partie gauche du plafond. J’ ai pour habitude de dormir sur le ventre.
Je faisais un rêve, dans lequel j’ étais dans une grande maison que je ne connaissais pas, avec mon frère mon père et un peu de monde, surement des amis.
A ce moment-la je souhaitais clairement une révolution, pourquoi pas violente, et surtout mettre au trou tous ceux au sommet des institutions que j’ estimais pour la plupart pourris jusqu’ à la moelle.
Mon frère et mon père, ingénieurs tous les 2, ne sont pas du tout de mon avis. Mon frère est très sensible à la cause écologique mais c’ est tout.
Et dans mon rêve ils sont d’ accord avec moi pour monter à Paris et refaire la prise de la Bastille.
A un moment avec le frangin on discute, posés sur un grand canapé lit, tranquille.
D’ un coup, il me dit " arrête arrête ", en ayant l’ air d’ avoir très mal. Je lui dit que je ne fais rien.
Ensuite il saute du canapé-lit et sors de la pièce.
Et la je ressens une sensation indescriptible sur le côté gauche de la cage thoracique.
Je comprends tout de suite que c’ était cela qui faisait mal à mon frère, et simultanément je me réveille
( sur le dos ), et ouvre les yeux en grand, en plein sur le grand velux.
Comme si on m’ administrait une décharge électrique par les côtes gauches, impossible de bouger, impossible même de cligner des yeux.
Si les contours du velux sont normaux, ce qu’ il laisse apparaître ne l’ est pas du tout.
Sur un fond vert foncé et trouble, des lettres, des chiffres et des signes que je ne connais pas , de différentes tailles, se rapprochent, deviennent énormes puis soit me dépassent ( je ne peux toujours pas bouger ), soit disparaissent.
Je suis incapable de dire combien de temps cela a duré, cela peut être quelques secondes voire moins, comme plusieurs heures, toujours est-il que cela a finit par cesser.
A ce moment la, je me demande ce qui vient de m’ arriver. Comme toi @adebisi2, je ressens le besoin de bouger, et j’ ai envie d’ aller fumer une clope. Je m’ assois sur le bord du lit, mais je ressens une telle fatigue que, bien que choqué, je me rallonge et me rendors direct.
Le lendemain, je raconte ce qui m’ est arrivé à mon pote, je passe voir mes parents, et leur raconte aussi.
Mon père ne paraît pas surpris ( c’ est la 1ère fois de ma vie que je lui raconte un truc du genre ), et me dit que de son côté il a rêvé la même nuit qu’ il était perdu, dans Paris, au milieu d’ émeutes.