Pas exactement, mais je l’ai compris comme ça, puisque tu ne proposes rien d’autre que des matchs d’entrainement.
Je ne parlais pas de matchs d’entraînements, mais de la répétition d’entraînement spécifique. Je fais très peu de match à l’entraînement, je préfère travailler mes points faibles et apprendre à réaliser de nouveaux coups. Par exemple en ce moment j’apprends le geste du piston, et à porter les balles. Mon principal problème est que j’ai bien du mal à trouver un joueur, qui accepte de ne pas faire de matchs rapidement.
Je pense que la peur d’attaquer en match dépend aussi du caractère de chacun.
Personnellement j’attaque toujours, je fais plein de fautes mais c’est mon jeu.
Je prend le jeu à mon compte, si je laisse faire c’est encore pire car je suis pas souvent bien placé et je ne sais pas défendre donc à l’attaque !
Ok j’avais mal compris alors.
Non justement, le panier de balles, c’est comme un robot qui réagirait en fonction du coup que tu viens de faire (quand le panier est bien distribuer, en tout cas). Le focus est justement mis sur la technique car, comme l’a souligné @Jean-Balthazar, tu fais à chaque fois un coup unique le mieux possible, sans crainte que ça te brise l’enchaînement. En plus, c’est souvent l’entraîneur qui distribue, donc tu as un feed-back temps réel sur ton exo.
Exemple à travailler au panier, pour le cas du service mou : le panier peut se faire en séquences.
En première séquence, balle courte sans effet dans le revers (qui simule le service mou) suivi d’une balle longue liftée dans la partie de table revers (qui simule le topspin adverse en troisième balle).
En 2eme séquence, la balle courte sans effet peut arriver en revers ou en coup droit (pour forcer la réaction à un placement différent), la seconde balle est la même mais on ajoute une troisième balle rapide fond coup droit (qui simule le top frappé en 5eme balle).
En 3eme séquence, on peut avoir la balle courte sur toute la table (éventuellement avec de temps en temps une variation coupé), la seconde balle toujours en revers et la troisième balle fond coup-droit ou fond revers. Le tout en augmentant un peu la cadence entre les balles.
De cette manière par exemple, tu travailles l’enchaînement “comment remettre un service mou” avec plusieurs variations de placement, le stress de l’inconnu et d’une vitesse de balle supérieure. De cette manière, arrivé en match, si tu tombes sur un service court mou, la surprise ne devrait pas être au rendez-vous et donc moins de stress et donc une meilleure facilité à gérer ce genre de balles et donc un meilleur taux de succès dans les moments difficiles et donc plus de victoires et donc la gloire, la richesse, tout ça…
Le problème que tu as c’est même mécanisme qu’un toc…un jour j’ai oublié de fermer la porte de chez moi, ce truc à déclenché un toc de fermeture…porte de la maison, porte de la voiture…le meilleur moyen que j’ai trouvé pour limiter ce toc c’est de partir et de se dire “j’ai fermé et même si je n’ai pas fermé je m’en tape”…et je n’oublie jamais de fermer, je retrouve confiance et mon toc disparaît doucement.
Tu dois te dire, je sais attaquer, j’attaque et si je perds le points c’est pas grave, je ferai le point sur la prochaine balle. Tu vas reprendre confiance et tu n’auras plus peur d’attaquer.
Je pense à un autre truc aussi, j’ai connu quelques joueurs qui avaient systématiquement peur d’attaquer en match. Mais eux le faisaient parce qu’on leur avait appris que le ping c’est “service et démarrage 3eme balle” alors qu’en fait, ils se sont finalement trouvés un entraîneur sur le tard qui leur a dit “Mais qui vous a mis des conneries pareilles en tête ? Toi, ton coup fort c’est le bloc, c’est sûrement pas une obligation de démarrer le premier dans l’échange”.
La peur d’attaquer peut être lié au stress, mais ça peut aussi être révélateur qu’on n’est pas dans un système de jeu “naturel” pour soi. Ca me rappelle une discussion avec @anon73610925 alors qu’il songeait à passer à l’anti lisse.
Ok je savais pas du tout que ça pouvait se présenter comme ça, c’est vrai que ça a l’air top!
Par contre il faut savoir distribuer, et ça c’est pas facile.