2020 ITTF Challenge Plus, Portugal Open
Après l’Espagne, c’est le Portugal qui accueillait un Challenger sur ses terres, en l’absence d’une bonne partie des tops joueurs, il y a eu un certains nombres de surprises dans le tableau homme et une victoire logique dans le tableau dame et encore une fois, les japonaises ont réalisé le grand chelem sur les tableaux dames. Retour sur les 7 tableaux disputés durant cet Open :
Simple Homme :
Drôle de tableau chez les hommes, toutes les têtes de série sont passées à la trappe et c’est l’allemand Qiu Dang qui en a profité pour s’imposer à la belle en finale contre l’Ukrainien Yevhen Pryshchepa, pensionnaire du PPC Villeneuve. Le jeune allemand a fait fort, il a sorti la tête de série numéro 2 Robert Gardos dès le deuxième tour puis s’est imposé contre Andreas Levenko, deux matchs remportés à la belle. En quart il a éliminé l’anglais Drinkhall avant de battre le surprenant danois Lind, tombeur de Lebesson et Majoros, en demi. De son côté, l’ukrainien a eu fort à faire également : issu des qualifications, il élimine Marcos Madrid au premier tour, il a également fait tomber les locaux Geraldo et Apolonia à la belle et s’est dépêtré de son compatriote Zhmudenko, tombeur de la tête de série numéro 1 Assar et du français Flore, en quart. Entre autre : le jeune taïwanais Feng Yi-Hsin a sorti les deux Monteiro ( le brésilien Thiago et le portugais Joao ) puis éliminer le prometteur Uda Yukiya avant de s’incliner en quart contre Geraldo, l’italien Bobocica a éliminé le serbe Karakasevic et le taïwanais Chen Chien-An et le jeune Togami a réalisé une belle perf contre le défenseur Wang Yang.
Côté français : Tristan Flore perd au second tour contre Zhmudenko, Lebesson perd en quart contre Anders Lind, Can Akkuzu s’incline en huitième contre Lebesson après une belle perf contre Skachkov et Jules Rolland perd au premier tour contre le futur vainqueur Qiu Dang.
Simple Dame :
Pas de surprise en revanche dans le tableau dame, la tête de série numéro 1 et grandissime favorite s’est imposé, la japonaise Kasumi Ishikawa a été impériale en ne concédant que 5 petits sets en 6 matchs. Elle s’impose 4-0 en finale contre sa compatriote Saki Shibata, sur son parcours, elle a éliminé la monégasque Yang Xiaoxin, la hollandaise Eerland Britt et sa compatriote Kato Miyu. De l’autre côté du tableau, Shibata n’a pas chaumé non plus, elle a eu à faire à sa compatriote, vainqueur en Espagne Hashimoto Honoka, à l’allemande Shan Xiaona, tombeuse de la tête de série numéro Sato Hitomi, et à la taïwanaise Cheng Hsien-Tzu. La belle surprise du tableau vient de la thaïlandaise Komwong Nanthana issue des qualifications, elle a réalisé trois belles perfs contre Rachel Moret, Chen Szu Yu et Daniela Dodean Monteiro avant de s’incliner en quarts contre Miyu Kato.
Côté française, Laura Gasnier perd en huitième contre Kato Miyu après une belle perf contre Mikhailova, Audrey Zarif s’incline à la belle contre De Nutte au premier tour, idem pour Stéphanie Loeuillette contre Piccolin et Yuan Jia Nan perd 4-0 contre la thaïlandaise Sawettabut lors du premier tour.
Double homme :
Portés par leur public, les portugais Geraldo et Carvalho ont réalisé un parcours incroyable en ne concédant pas le moindre set avant la finale, remportée 3-1 contre les surprenants thaïlandais Baek et Park. Les finalistes réalisent également un très beau parcours puisqu’ils ont sorti les têtes de sérié numéro 1, Togami et Uda, dès le premier tour après être sortis des qualifications. Ils ont également éliminé les russes Sidorenko et Skachkov et les expériementés Pistej et Karakasevic.
Double Dame :
Deuxième victoire consécutive après l’Espagne pour la paire Odo – Shibata. Les japonaises ont réalisé une compétition quasi parfaite en ne concédant qu’un seul set. Après avoir éliminées leurs compatriotes Hashimoto et Sato, elles s’imposent 3-0 en finale contre la paire thaïlandaise Sawettabut – Paranang, tombeuse des sœurs Diaz en demi finale. Deux paires françaises étaient engagées, la paire Gasnier – Zarif s’incline au premier tour contre les espagnoles Dvorak et Zhang et la paire Yuan – Loeuillette s’incline au deuxième tour contre les japonaises Hashimoto et Sato.
Double Mixte :
Grosse performance des français qui se retrouvent en finale ! La paire Yuan – Lebesson réalise un superbe parcours en éliminant les têtes de série numéro 1 Balazova et Pistej et la paire serbe Lupulesku – Karakasevic. Ils s’imposent en finale contre l’autre paire française, tête de série numéro 2, Gasnier et Flore, eux aussi auteurs d’un beau parcours puisqu’ils n’avaient pas concédé le moindre set avant la finale.
- 21 Homme :
C’est le russe Vladimir Sidorenko qui remporte ce tableau, après avoir éliminé l’allemand Hippler et le coréen Kim Woojin, il s’impose à la belle en finale contre le japonais Togami. Le jeune japonais n’a pas eu un tableau facile non plus : il a eu à faire au coréen Kim Taehyun, à la belle surprise du tableau homme Feng Yi-Hsin et au surprenant américain Kumar. Les deux plus belles perfs du tableau reviennent à l’anglais Jarvis tombeur du japonais Uda et du français Bastien Rembert tête de série numéro 2 avant de s’incliner en quarts contre Kumar. Seul autre français en lice, Jules Rolland s’incline en huitièmes contre Tobias Hippler.
- 21 Dame :
Dans ce tableau, la logique a été respecté, c’est la japonaise Shiomi qui s’impose. Après avoir éliminé la française Prithika Pavade ou la roumaine Adina Diaconu, elle s’est joué de Daria Trigolos en finale. La biélorusse réalise tout de même un très beau parcours en éliminant la russe Abraamian, l’américaine Wang Amy puis la française Nolwen Fort.
Côté française, Nolwen Fort s’incline donc en demi mais réalise une belle perf contre la roumaine Dragoman. Camille Lutz fait une grosse perf contre la brésilienne Takashi avant de s’incliner contre Dragoman, Lucie Gauthier perd la hongroise Hartbrich et Mostafavi perd à la belle contre la russe Abraamian.
A part Ito et Hirano, quelques unes des meilleures Nipponnes étaient là. Les Japonais ne boudent quasiment aucun Open. Perso, je trouve qu’on devrait les prendre en exemple. C’est du respect vis à vis de son sport, une belle preuve d’humilité quand on a le statut de Kasumi et aussi, l’occasion d’enrichir son palmarès et de trouver ou retrouver la confiance. Nombre de pongistes devraient s’inspirer des Japonais.
