Justement, n’y a-t-il pas des astuces pour le trouver ce “momentum” ?
Et si par hasard on le trouve, comment le conserver ?
Si voulez parler de ce moment d’euphorie ou tout semble vous sourire, c’est purement psychologique. Plus tu veux le maîtriser plus il risque de t’échapper, il faut juste laisser agir sans s’emballer…c’est comme le sexe
Le problème est que ce n’est pas quelque chose qu’on peut réellement gérer. Certains font référence à la psychologie en étudiant ces fameux momentums, d’autres abordent le sujet de manière différente (après quelques recherches je n’ai pas trouvé d’article les mettant en relation avec la biochimie (du cerveau) par exemple, mais j’imagine que…)
Je suis loin d’être un spécialiste et ce sujet est vraiment très vaste mais j’imagine que des conseils simples comme ceux qui ont déjà été donné ici sont une bonne manière de favoriser et d’amener le momentum, la main chaude etc… et de ne pas tomber dans un momentum négatif.
S’encourager, que l’on vienne de perdre ou de gagner le point.
Et surtout ne pas se décourager! (mentalement ou vocalement “oulala qu’est ce que je joue mal aujourd’hui”, rager etc…")
Ça à l’air bête dit comme ça mais on n’imagine pas tout ce qui peut se passer dans notre cerveau, et tout ce qui peut influencer psychologiquement notre jeu.
Je ne pense pas qu’on puisse l’atteindre de manière volontaire. Quand on est sur un petit nuage, c’est quand on est summum de sa condition physique et mentale, et c’est généralement de manière très aléatoire.
Même pour des pro qui s’entraînent tous les jours et qui dédient leur vie à leur sport (pas qu’au ping), ils sont très loin d’être toujours à leur top à tous les matchs, et ont comme tout le monde des moments de trou, de doute, de conditions physiques et/ou mentales moins bonne.
Je pense que le meilleur moyen d’en être tout de même proche c’est déjà d’avoir un très bon mental, une forte confiance en soi, que ce soit réalisé via l’auto suggestion, l’imagerie mentale ou toute autre méthode ; mais aussi de s’adapter à la condition physique et forme du jour J. Surtout au ping où la capacité d’adaptation peut fortement influer sur les performances.
Je suis complètement d’accord avec toi (Laplaud). Comment se fait-il que trouver le calme olympien soit si facile à certains moments et si difficile à d’autres moments ??? Je suis conscient que les conseils psychologiques sont généralement beaucoup plus facile à proférer qu’à appliquer. C’est comme si on vous disait “Faut moins stresser” Bah, oui mais comment ? Il est où le bouton ? C’est quelque chose qui, en grande partie, nous échappe. L’inconscient a ses raisons que la raison ignore. Après il y a des produits (plus où moins bon pour la santé) mais c’est mieux de réussir à faire sans. Je crains fort qu’il n’existe pas de solution facile et rapide à mettre en œuvre.
Cela dit. Tout n’est pas désespéré pour autant pour celui qui a du temps. On m’a souvent venté les mérites de méditation. En tout cas ça ne peut pas faire de mal. Sauf au porte-monaie et encore je crois savoir que ce n’est pas si cher que ça. Au dire de certains, c’est un investissement qui vaut mille fois le coût. En effet, ça ne sert pas qu’au ping mais aussi dans la vie de tous les jours, au travail, en famille, etc.
Il existe une solution à long terme. On appelle cela l’expérience, la sagesse, etc. Mais pour que ça marche, il faut se battre sur chaque match, pas contre l’adversaire (contre lui aussi, évidemment) mais contre soi-même. Chaque match doit être l’occasion de travailler son calme, travailler son comportement. Je pense très sérieusement que le comportement que l’on a influence son mental et vice versa. Parfois on a vraiment envie de crier. Comme dirait les fervents défenseurs du tcho, ça libère ! Je pense que c’est une excuse pour cacher leur incapacité à se contrôler. Plus on a du contrôle sur soi, plus on renforce son mental. Mais ça, on le voit que des années plus tard.
Pour travailler son mental commençons par ne plus crier. Tout effort, est constructif. Tout effort intérieur est toujours utile même si cela ne se voit pas sur l’instant.
C’est difficile, et pour tout vous dire, je n’y arrive pas toujours mais je m’entraîne à le faire.
J’ajoute que les sportifs qui jouent le jeu. Ceux qui justement font un travail sur eux-même lors des compétitions sont perçu dans la vie comme des personnes qui ont l’habitude de se discipliner. Des années de compétition font d’eux des personnes plus sociables. C’est un peu aussi le but du sport.
Oui déjà ne pas le dire. C’est une première étape. Faire l’effort de ne pas le dire à voix haute. C’est le commencement du travail mental. La pensée arrive dans la tête, ça on ne peut rien y faire, mais on peut tout de suite la remplacer par une pensée positive et une pensée tactique. La pensée tactique prenant toute la place, elle empêche les pensées négatives de venir.
Dino ping, la plupart des gens qui stressent en match c’est parce qu’ils place la barre trop haut.
la plupart des gens tournent a 70% en match vs L’entrainement.
Si tu t’attends a tourner a 100% sur ton match tu va stresser 90% des balles et les 10% ou tu tourne a 100% et les 10% ou en general tu tourne au dessus, tu vas les louper.
Le stress au ping (en dehors des fois de certains facteurs externes) vient majoritairement de l’attente que tu te fais tant en terme de resultats que au sein du match le jeu que te crois pouvoir produire
Dingoping, quand Bruce Lee frappe il crie! En fait il ne frappe pas. Dès qu’il a une opportunité le coup part de lui même, c’est automatique! le cri aussi! C’est ce que je fais parfois, mais pas assez souvent car je ne m’entraine pas autant que lui et que j’ai commencé le ping à 56 ans…
Typiquement l’un de mes problèmes…
Le mec est à 3m sur une jambe, joue la balle de dos en plongeant et attrape le filet puis le con de table. Là tu peux être sûr que je suis absent les 4-5 points d’après
Moi je joue le mieux en mode ‘rien à perdre’. (j’ai pas dit ‘rien à foutre’, nuance !)
Un truc qui ressemble à la méditation et qui ne coûte rien : la cohérence cardiaque.
Avec une appli sur smartphone tu peux en faire tout les jours, ça ne prends pas de temps et c’est pas mal pour les personnes qui sont sujettes au stress.
Petite vidéo pour ceux qui veulent essayer :
Un p’tit cri de temps en temps, ça soulage, ça libère et ça impressionne mais une chose est sûre, c’est qu’il ne faut jamais laisser à penser à son adversaire que l’on est pas bien !
C’es tout à fait vrai, perso ça m’a beaucoup appris.
Les pros, ils sont comme nous sauf que les enjeux ne sont pas les mêmes !
Théoriquement, je suis d’accord avec toi…
En pratique, qd on est sans solution face à un adversaire, rester un guerrier alors qu’on est dominé ds quasiment tous les compartiments de jeu, c’est absurde.
Et je dois constater qu’alors la seule solution logique, consciente ou inconsciente, est de baisser les bras, faire apparaître son désarroi voire même se lamenter à tout va… Et ça fonctionne pas mal, car je l’apprends à mes dépens quelque fois et j’avoue que parfois, quand rien ne va pour moi, je fais du ping genre camping, histoire de ne pas arrêter de jouer et parfois, ça déstabilise l’adversaire avec à la clef un basculement du match…
Oui ça peut marcher sur des matchs sans enjeux réels mais sur des matchs importants, cette ruse de sioux ne fonctionne certainement pas.
Non, pas du tout d’accord avec toi. Plus le match est à enjeux, plus il y a une grosse pression et de tels changements de tactique sont très durs à gérer pour l’adversaire qui menait le jeu facilement et avec une quasi certitude de vite plier le match.Si l’adversaire, au fond du trou, ne cesse de geindre ou cesse de prendre l’initiative et de faire des fautes bêtes par exemple, cela demande une grosse concentration et une bonne analyse de jeu pour tjrs mener le bal mais avec une tactique forcément différente qu’il lui faut mettre en place.
Et cette ruse de sioux, càd arrêter de jouer ou +ou- balancer le match, est souvent inconsciente donc pas si évidente à déceler en tant que grossière “ruse” mise en oeuvre…
Je l’ai subie pas mal de fois et effectuée moins svt, ça fonctionne pas si mal…
Effectivement, ça m’est déjà arrivé, sur des joueurs qui aiment la castagne, la bagarre, le matchs au couteau (comme les aimaient les Mc Enroe ou les connors). Dès ces moments la je pigne, je me plains de chaque gratte, je fais comme si je me désintéressais du match, que je le subissais, que j’abandonnais l’espoir de gagner… Je ne regarde plus l’adversaire, je me renferme sur moi, …Et je me “rassemble intérieurement”. Cette résignation apparente, si elle est ponctuée de quelques coups agressifs ou heureux, ça peut vraiment déstabiliser certains joueurs qui aiment bien l’affrontement direct !
C’est l’énorme différence entre montrer/feindre et croire vraiment.
ça ne marche pas à tous le coups mais contre les joueurs qui pensent qu’une attitude de domination à la table est indispensable pour gagner, ça permet de se remettre dans sa bulle…