Mental : Des clefs pour s'améliorer ?

Je ne sais pas par où commencer. Peut être doit on commencer par se dire qu’on est tous fort mentalement. Ne pas coller d’étiquette aux gens. Toi tu es faible mentalement ad vitam aeternam alors que c’est parfaitement faux. C’est peut être un autre problème mais comme on est nul en psycho, on fourre tout dans le sac mental. Bien pratique celui-là. En effet, il y a énormément de choses qui se trouvent dans ce sac et qui n’ont rien à voir avec la fameuse faiblesse mentale. Par exemple l’attention. Il est tout à fait possible d’être fort mentalement et en même temps d’avoir des soucis d’attention ou de concentration ou d’autre chose. Pour ma part, je ne crois pas à la théorie de la faiblesse mentale. Je pense que chacun peut être fort mentalement mais qu’on a besoin d’être canalisé, orienté dans la bonne direction. La première des choses à savoir sur le cerveau c’est que rien n’est linéaire. Comme tout d’ailleurs. La respiration, les battements du coeur tout est cyclique. Il en va de même pour le cerveau. Ce qui veut dire qu’il y a des hauts et qu’il y a des bas. Après l’orage, le beau temps et vice versa. C’est une bonne nouvelle. Cela signifie que tout le monde peut s’écrouler y compris notre adversaire. Il est très difficile pour qui que ce soit d’être tout le temps en haut. Le problème, c’est que parfois le match se termine avant que votre adversaire ait eu le temps connaître son propre bas. Mais si vous lui opposez une farouche résistance, si vous vous accordez un peu de temps, vous lui laissez le temps de craquer. Il m’est arrivé d’être littéralement mal mené pendant 3 sets, à ne voir aucune solution tactique, puis sur un ultime effort remporter de justesse le troisième set. Le but, pour moi, était de tenir jusqu’à ce que le doute s’installe chez mon adversaire. Et contre toute attente, ce n’est pas moi qui ait mieux joué, c’est lui qui a consommé sa phase haute et qui a entré dans sa phase basse. Tout vient à point à qui sait attendre. Encore faut-il se donner une chance que cela arrive. J’ai gagné à la belle. Il m’arrive quelques fois de gagner de cette façon. Ce sont les matchs les plus délicieux.

  1. Tout le monde est sujet à l’alternance. C’est rassurant de savoir cela.

  2. Quand ça vous arrive dans le mauvais sens, il faut vite alterner de nouveau.

D’où l’importance d’accélérer le jeu quand vous êtes en haut et lui en bas et de ralentir le jeu quand vous êtes en bas et lui en haut. Dans la limite du règlement.

Quand vous êtes en haut, vous le sentez, vous êtes bien, vous avez confiance, vous savez que votre démarrage sera bien placé sur la table. Le problème, c’est les coupures. Dès qu’une coupure se produit, comme un temps mort, mais ça peut être n’importe quoi, vous pouvez sortir de votre bien être mental. La panique attend le moindre interstice pour s’infiltrer. Donc il faut rester sur ses gardes surtout quand ça va bien.

  1. S’en rendre compte. Quelques fois on est tellement peu lucide qu’on ne se rend même pas compte qu’on est en panique. S’en rendre compte, c’est déjà mettre une distance entre soi et son état mental.

  2. L’étape suivante, c’est de se rappeler à quel point on était bien l’instant d’avant quand on balançait des missiles et bien sur faire revenir cet état de confiance.

Comme toujours c’est plus facile à dire qu’à faire mais c’est déjà une piste de départ.

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se week end je joue une jeune fille en progressions actuellement 923, je perd 2 zéro je fait le vide dans ma tête que c’est t’il passer, j’ai trouver mon erreur, je prend le troisième, je me suis dit c’est mieux mais je peut faire encore mieux, elle a eu mauvaise je lui est laisser aucune solution je l’est gagner 3/2 11/5 des truc comme cela. Elle était dégouter. Alors ce que j’ai fait j’ai moins attaquer et c’est elle qui a fait les fautes alors que c’est moi qui avez fait les fautes aux deux premiers. Sa m’est arriver je perd 2/0 je gagne 2/3, c’est des beaux souvenirs souvent tendu.

Ca n’a pas été trop dur ? :smirk:

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En ce qui me concerne, ce qui marche pour moi, c’est de rester à un niveau égale d’excitation. C’est vraiment lorsque j’arrive à rester dans un même état émotionnel du premier point au dernier point que je réalise mes meilleures performances. Personnellement, je pense que faire le “yoyo émotionnel” n’est pas compatible avec la lucidité tactique. Alterner euphorie et l’angoisse sans arrêt ne m’a jamais réussi. Ma méthode est simple, je condamne en moi tout emballement ni dans un sens ni dans l’autre. Je ne laisse pas libre cours à mes émotions qu’elles soient positives ou négatives. Je cherche à rester dans une sorte d’analyse froide de la situation. En tout cas, quand j’arrive à faire cela je produis mon meilleur Tennis de Table mais ça n’arrive pas souvent.

Si car je pense a pleins de chose sur le match j’analyse et j’applique une réponse approprier a la situation en tout cas j’essaye.

Et il répond en plus… :face_with_hand_over_mouth:

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Exactement ! Et ça fait parti de ce que j’expérimente actuellement. Là encore, souvent je vois beaucoup de joueurs qui restent sur un point et qui se lamentent, et qui au final perdent le match. Je me souviens d’un 11 que j’ai joué il y a deux ans, qui menait 2-1 contre moi, 8/3. Je remets une défense au pif, elle gratte au filet, il perd pratiquement 7 points de suite, puis la belle. Je dis pas que c’est illégal, mais si il avait eu un mental, ce scénario ne se serait jamais produit. Et j’ai appris par la suite que ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait : dès qu’il prenait une gratte, il perdait pratiquement à coup sûr la manche, puis le match. Ce qui est très con au regard de sa technique, certes pas exceptionnelle, mais plutôt pas mal.

L’idée c’est en fait de positiver, de tirer les leçons du point perdu, le pourquoi. L’avantage, c’est que ça permet de préparer un nouveau schéma de jeu pour le point suivant.

C’est sûr que c’est bien quand tu vois ce qui marche, mais c’est encore mieux quand tu vois ce qui ne marche pas.

Mais bien souvent quand je coache des potes ou des coéquipiers, j’entends souvent “Ouais mais à 7/7 il/elle…” et c’est bien souvent à ce moment-là où le joueur est sorti de match et a perdu la manche, ou la remporte non sans souffrance.

Je trouve aussi que, accessoirement, ça permet bien plus d’accepter la défaite. Combien de fois j’ai entendu “Putain celui-là je dois jamais le perdre”, et combien de fois j’ai moi-même tenu ce propos… Alors qu’en analysant chaque point, finalement tu finis par comprendre pourquoi tu as perdu. Après, sans refaire le match, il faut juste en tirer les conséquences. Et finalement, ben je trouve que c’est plus facile d’accepter la défaite, et de passer au match suivant comme si il ne s’était rien passé avant. Sur un match par équipes à fort enjeu, ça peut faire une grosse différence.

Donc maintenant, chaque fois que je perds, je tente de me raisonner, en me demandant pourquoi j’ai perdu, plutôt que de me dire que je n’aurais jamais dû perdre de ma vie le match, et comme ça j’enchaîne le suivant sans rester sur ma défaite. Et après, ma réponse à chaque défaite, “C’est comme ça”.

Et quand même, ça rend le ping beeeeaaaaaaaacoup moins prise de tête !

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“non sa été lol”

:joy:

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ma réponse est là @anon73610925

Je préfère la mienne :yum:

moi la mienne lol.

il est prêt pour l’écriture inclusive ou pas ?

oh bah là je pense que tout est inclus il est au taquet :sweat_smile:

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Tout à fait d’accord au sujet de l’alternance, c’est pour ça qu’on doit faire cet effort de toujours y croire et si on retrouve la confiance et son adversaire la perd, on peut faire basculer un résultat.

C’est vrai que c’est quand on reste dans un même état émotionnel qu’on fait nos meilleurs matchs. Mais c’est parce qu’on se sent bien, que tout s’enchaîne sans qu’on ait à se poser la moindre question, on est sur un nuage !

Mais ça c’est quand tout va bien, ça se complique quand des grains de sable viennent enrayer la machine. C’est là qu’il faut avoir une bonne force mentale quand ça devient plus dur de maîtriser ses émotions, pour continuer à être efficace et rester à la fois lucide et positif.

Sur ce coup, vous moquer Killer sur sa rédaction approximatif et sur sa confiance a toute épreuve. Mais sur le mental en match, vous avez tord et lui est dans le vrai. (Sous reserve quand même d’être conscient de son vrai niveau technique/physique… hein killer :wink: )

Le ping pong c’est comme les échecs. Tant qu’il n’y a pas mat, tout est possible.
Le match commence bien, il faut rester vigilant et si le partenaire trouve des solutions il faut s’adapter.
Le match commence mal, pas de probleme tant que vous faite en sorte de trouver des solutions.
Vous les trouvées et le match tourne en votre faveur, tant mieux…vous trouvez des solutions mais pas suffisantes pour prendre l’avantage, pas grave. Vous avez progressé en tactique et savez mieux ce qu’il va falloir améliorer dans votre jeux.

Non le seul cas vraiment rageant c’est de finir le match sans avoir trouvé la moindre solution…

Donc moi en match, mon esprit est essentiellement affecté a l’analyse du jeu, j’en garde un peu pour surveiller l’état psychologique de mon partenaire et encore un peu pour conserver l’aspect ludique et le reste basta…
Et normalement avec ça, il n’y a plus la place pour les reflections a la con du type je suis à 10-1 je doit absolument défoncer sur le point suivant…Je suis le meilleur, je vais le tuer, je suis indestructible…
laisser moi rire et profiter de cet mental de basse-cour…

Un peu du mal à te suivre là. Ceux qui veulent t’enfoncer sur tous les points sont souvent les joueurs les plus dangereux. Observer le jeu c’est bien, agir c’est mieux. Analyser comme aux échecs c’est super, sauf qu’aux échecs t’as tout le temps que tu veux (sauf partie accélérée).
Quant à killer j’ai déjà dit que je trouvais qu’il avait tout bien résumé. Par contre sa fainéantise quand il s’agit de rédiger, c’est chiant. C’est pas approximatif comme rédaction, c’est juste illisible.

Pas forcement, c’est souvent en voulant en faire trop que l’on fait la faute…Ce genre de joueur peuvent êtres tentés par des balles faussement faciles.
Bon, je dit pas qu’il est aisé d’être totalement hermétique au émotions causés par un joueurs qui agresse…Mais si tu as en tête les éléments nécessaires pour le faire échouer ou au moins lui compliquer la tache…ça aide a rester concentrer sur le jeu.

D’accord sur la forme, mais enfin, si le fond apporte au débat…je préfère cela que l’inverse…

Disons qu’avec killer on est souvent plus proche du fond que du débat… :disappointed:

@anelo c’était ma formule du jour :yum:

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Oui il ne faut pas oublier que comme dans n’importe quel sport, il y a la notion de “momentum” à prendre en compte (d’ailleurs si des gens sont intéressés pour en discuter + en profondeur avec moi, n’hésitez pas à me mp j’adore ce sujet :grinning:).
Et en prendre conscience est déjà un grand pas pour éviter l’auto-destruction dans un match par exemple.

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