Les forumeurs qui se sont réinventés professionnellement, sur le tard

Il y a des autres villes sympas mais ça sera plus dur de trouver. J ai vécu à Edinburgh 18 mois et C est une ville superbe et tu peux trouver aussi du taf mais ç est beaucoup plus restreint.

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D’accord. Je n’avais pas pensé à l’Ecosse.
Merci. :wink:
On paye toujours les loyers à la semaine en Grande-Bretagne ?

J’avais regardé les Etats-Unis mais il y a intérêt à ne pas avoir le moindre soucis de santé quand on va là-bas.

Ici tu es soigné et c est gratuit.
Je connais moins mais en vue du Brexit (si ça devient plus compliqué, on verra), tu as Dublin qui est bien avec beaucoup de sièges européensur d Entreprises. Quand je bossais avec Apple, le boss était à Londres mais les commandes et la logistique ç était basé à Dublin pour toute l Europe, donc avec les staffs multi-lingues qui allaient avec.

Pour en revenir à ta question première, se reconvertir ç est possible … surtout si tu es jeune mais le plus important comme l a dit Zorro, C esg de choisir un boulot ou tu vas te sentir à l aise, dans ton élément … être passionné par son boulot, il faut pas se mentir ça reste le cas de une minorité …

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Perso j’ai complètement changé de voie à 38 ans Pourtant ça se passais très bien dans mon boulot, mais j’avais un projet qui me tenais à cœur.
Quitter un « bon » travail pour une aventure aléatoire m’a valut l’incompréhension de ma famille :slight_smile:
Je ne sais pas trop quelles questions tu te pose.
Possible de changer d’orientation professionnelle à 30 ans ? Oui, heureusement. Encore faut-il savoir ce que l’on veut, pourquoi et ensuite trouver les moyens d’y parvenir, ce qui n’es pas le plus simple (problème de financement, de compétences, trouver un poste ou des clients).
Si le problème est ton patron, changer de boite pour le même type de travail peut aussi être une solution.
Rien à voir avec ta question mais une remarque : Ensuite si t’es salarié, un boulot, c’est un boulot rien de plus rien de moins. Si dans ton contrat t’es payé 35h, ben faut bosser 35h. (ton entreprise va pas te faire de cadeau, et tu n’as pas à lui en faire). Et d’expérience, si tu veux être récompensé, généralement il ne faut pas bosser 45 heures, mais plutôt faire en 35 heures ce que tes collègues font en 45 heures

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Oui, c’est bien ce que j’ai remarqué en vieillissant. Bossé en faisant sa passion, c’est difficile. Comme tu l’as dis, je recherche avant tout un métier où je serai à l’aise, un minimum épanoui et si possible, avec des perspective d’évolution si je souhaite un jour évoluer.

C’est mon ancien patron qui me demandait de faire 45h. L’entreprise entamait un nouveau projet. Et si je l’avais encore plus écouté, j’en aurai fait plus. Le pire dans tous ça, c’est que j’avais demandé à mettre mes heures supplémentaires de coté pour les récupérer après. On m’a dit oui mais vu que je suis arrivé en cours d’année, elles ont été transformé en congé payé car je n’avais pas assez de jours. Si je me les avais fait payé en heures supplémentaires, elles auraient été majoré à 25%. Je me suis pris une belle carotte. :frowning:

en 2002, à 43 ans, je me suis progressivement reconverti de informaticien à vente par internet de mes livres de musique et j’ai arrêté mon travail d’informaticien à 48 ans pour me consacrer à 100% à la musique.

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Personnellement, à 30 ans j’ai repris des cours dans un institut privé de formation continue, dans le cadre d’un congé individuel de formation d’un an.

A 19 ans, pas trop motivé par les études alors que pourtant ça marchait pas trop mal, j’avais arrêté en Terminale pour aller travailler en usine. A l’époque, je ne voyais pas trop l’intérêt de poursuivre des études qui dans mon esprit ne m’amèneraient pas grand chose.

J’avais un peu tout faux mais c’était au milieu des années 70 et l’air était plutôt à des idées « baba cool » où il était préférable de profiter de la vie et de l’instant sans s’embarrasser d’une éventuelle carrière professionnelle qui paraissait souvent bien lointaine.

Toujours est-il qu’un jour je me suis dit qu’il était encore possible de rattraper ce temps-là et c’est comme ça que j’ai atterri dans cette formation d’analyste-programmeur en informatique. Là j’ai bossé comme un malade pendant un an, j’étais par choix familial seul à travailler, marié avec deux enfants et une maison à payer.

A la sortie de cette formation, je n’avais pas trop le droit de me louper sur le choix d’un boulot que j’ai finalement trouvé plus d’un an après alors que j’étais retourné dans mon travail d’avant. J’ai été pris plutôt en bas de l’échelle et j’ai eu la chance de pouvoir évoluer dans une entreprise intéressante où le travail était pratiqué en équipe avec un esprit de solidarité.
Bien sûr il a fallu que je donne beaucoup de mon énergie et de mon temps surtout au début mais ça a toujours été pour un travail où je ne me suis jamais embêté sur les presque 30 ans où je suis resté là-bas, jusqu’à prendre ma retraite il y a pratiquement 2 ans.

Tout ça pour dire qu’il est toujours possible de repartir dans sa vie professionnelle, ça demande d’avoir cette envie et un peu de courage pour faire le saut et ensuite donner un peu de soi pour évoluer dans son poste ! :wink:

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Merci pour ton témoignage, Laplaud. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de personnes ici qui avaient changer de voie, sur le tard.
Par l’intermédiaire de mon " Activ Projet", on m’avait dit que cela devrait devenir de plus en plus la norme. Aujourd’hui, peut de personne reste 10 ans dans une boîte ( je parle des gens nés dans les années 90).
Il y a 10 ans, mon professeur principal nous disait qu’on serait une génération qui ne souffrirait pas du manque de travail, du fait qu’on devait remplacer la génération du Baby-Boom de 1945. Quand j’y repense, je rie jaune…
Espérons que cette sortie de crise sera propice aux changements professionnelles.

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Tout est possible Cajun, quelle que soit l’époque, pourvu qu’on en ait une réelle envie.

Je te le souhaite en tout cas ! :wink:

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Merci, Laplaud !

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J’ai peut-être donné un mauvais exemple de génération, je te l’accorde. C’est peut-être dû au fait que je fais parti de cette génération 90. Dans mon ancienne boite, on était une vingtaine d’employés. Il n’y en avait que 4 qui avaient plus de 10 années dans l’entreprise. Dans ces quatre salariés, une avait la cinquantaine ( elle était cadre) et l’autre en approchait. C’est en adéquation avec ce que m’a dit l’organisme de formation.

Laplaud a raison, la volonté est aussi indispensable maintenant qu’elle l’était il y a 20 ou 30 ans … On peut croire que à cette époque c’était plus facile mais je ne crois pas, c’est plutôt la vie plus confortable au quotidien qui peut donner une impression et envie de plus de facilité, mais côté taf, c’était dur de se reconvertir avant, et ça l’est toujours.

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Moi je bloque quand même sur le « à un âge avancé (entre 30 et 40 ans) » :smile:
Putain moi j’ai 44 ans donc je suis proche de la retraite pour toi ? :rofl:
Comme évoqué plus haut il est toujours possible de changer de branche professionnelle quelque soit l’âge, par contre ça nécessite de se poser avant et de bien y réfléchir. Si tu fais ça sur un coup de tête tu peux très vite te retrouver pris à la gorge financièrement et ça va se transformer en mauvais choix.
D’après tes réponses à ce sujet j’ai l’impression que tu as envie de changer car tu ne te plaît pas actuellement, mais tu ne sais pas du tout quoi faire pour l’instant. Je ne saurai que te conseiller de bien réfléchir avant, de vérifier que la branche que tu choisis n’est pas bouchée, que tu peux te permettre financièrement d’encaisser quelques mois pendant lesquels tu ne toucheras peut être pas d’argent le temps de te former, etc… Et si tu dois te former sur un nouveau boulot il faut bien garder en tête que tu risques de bosser beaucoup les premiers temps pour te mettre à niveau.

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Je n’avais pas vu ce post, pourtant, je suis bien la cible et ma femme aussi… :joy: :joy:

C’est elle qui a commencé la première…
A 40 ans, elle me dit : je démissionne et je vais devenir maîtresse d’école !
« Tu peux me rappeler où est ma cuisine, Patricia ? »
Elle était cadre dans le textile depuis sa sortie d’école de commerce. Mais à 40 ans, tout c’est cumulé : patron incompétent (gendre du créateur de la boite…), envie d’avoir plus de temps avec nos 3 enfants et envie de donner un sens à sa vie professionnelle. Bref, elle a changé complètement le paradigme de sa vie et ça lui a super bien réussi. Elle est totalement épanouie dans son nouveau job.
Elle avait quand même réussi à négocier son licenciement (pas évident à l’époque.) Elle a pris des cours à distance pour passer le concours, fait un an d’école à l’Iufm de St Etienne puis elle a commencé par 5/6 ans de ‹ remplacement › ou de classe en temps partagé. Depuis 4 ans, elle est stabilisé dans une école à Roanne, classe de CE1.
Par contre, ce qui me fait rire, c’est que je ne l’ai jamais vue autant travailler ! Moi, qui suis le premier à m’énerver du manque de travail de certains fonctionnaires, je dois bien avouer que les professeurs des écoles méritent chaque putain de jour de congé qu’ils ont !

Moi, j’ai suivi 5 ans aprés.
J’ai travaillé 25 ans dans le textile aussi mais côté fabrication pour les centrales d’achats, en réalisant plusieurs métiers mais toujours dans la même idée: j’ai eu une usine à Roanne (avec mon papa), j’ai travaillé comme VRP, re-eu une autre usine seul à Roanne, travailler comme directeur commercial dans une boîte de valence, puis je me suis remis à mon compte en tant qu’agent commercial. Pendant les 15 dernières années, j’ai travaillé beaucoup avec l’étranger et eu la chance de découvrir et visiter plein de pays. J’ai adoré.
Le soucis, c’est que les dernières années, c’était de plus en plus dur. Les besoins des centrales et les besoins des usines devenaient de plus en plus divergents, et comme j’étais au milieu…je me faisais toujours « engueulé » d’un côté et de l’autre…ça devenait pesant, trop.
En 2013, on refaisait le monde avec un ami d’enfance, bien alcoolisés tous les 2, comme souvent dans ces cas-là, qui lui aussi en avait marre de son job. D’habitude, tu te réveilles le lendemain et tu te dis « qu’est ce qu’on a pu dire comme conneries », mais là, on s’est rappelé tout les 2 en se disant : finalement, c’est pas une connerie, banco.
Depuis on a ouvert un restaurant ! Je suis le chef, il s’occupe du service et du vin.
La cuisine étant une de mes grande passion, et n’étant pas mauvais cuisinier amateur, voire même plutôt bon suivant mes amis, je me suis lancé là-dedans à 45 ans ! Une rapide formation chez un ami à la retraite mais qui a eu des restaurants toute sa vie a suffit pour apprendre les bases de l’organisation, du timing en cuisine et de la ‹ gestion › d’une cuisine pro. Pour les recettes, j’avais plus d’idées que de jours pour les faire, ça n’a jamais été un soucis.
Est-ce que je suis content d’avoir changé : OUI.
Est-ce que je gagne plus d’argent : NON, bien moins…
Est-ce que je travaille moins/plus : c’est pareil mais beaucoup plus physique et moins cérébral.
Aprés, chaque métier a ses avantages et ses inconvénients, je ne conseillerai sûrement pas ce métier sans beaucoup de réflexions.
Par contre, ce que j’apprécie par-dessus tout et qui change du tout au tout avec ma vie d’avant :
je suis enfin responsable de ce que je produit ! Je ne dépends de personne en cuisine.
Ce que je n’apprécie pas du tout : plus de voyages :cry:

N’hésites pas à revenir vers moi si tu veux plus d’infos, de détails : c’est un sujet qu’on maitrise avec madame !! :rofl: :rofl:

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un seul mot : Bravo à vous deux :+1: :+1:

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Je réfléchis à cela depuis pas mal de temps. Quand j’ai signé mon CDI dans mon ancien travail, en 2018, je savais déjà que je n’y resterai pas longtemps. Je m’étais donné jusque 2022, ça s’est arrêté fin 2019. :joy:
Je ne demande pas la lune. Je veux un métier qui m’épanouisse et où je suis à l’aise. L’argent, je ne cours pas après. Je suis célibataire, sans enfant. Je n’ai juste besoin que de payer ma bouffe, mes factures et mon loyer.
La période est propice à la réflexion mais comment sera le marché du travail post-confinement. Cela va changer beaucoup de choses.

En 2003, à 42 ans, après 12 ans passés comme délégué médical, j’ai décidé de changer de métier et de devenir formateur. J’avais déjà repéré une formation d’un an, en plus dans ma ville (Nancy), il a donc fallu négocier mon licenciement (à l’époque, le licenciement par rupture conventionnelle n’existait pas), et j’ai intégré la formation souhaitée en 2004. Après l’obtention de mon diplôme en 2005, j’ai commencé à chercher du travail, et après un petit CDD de 2 semaines, j’ai décroché en 2006 une mission d’un an et demi en CNE (contrat nouvelle embauche).
Après plusieurs mois de chômage, j’ai décidé en 2008 de travailler en portage salarial, un statut d’« indépendant salarié » qui permet de toucher des indemnités de chômage entre les missions. Ca a duré 2 ans, puis j’ai retrouvé un CDI en tant que consultant formateur dans une société où je travaille toujours 10 ans après. :slight_smile:

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Après presque 20 ans dans la même boîte d’informatique, je vais claquer la porte à la fin du mois. Pas évident, plus de 50 ans, encore 2 gamins à la maison, une situation économique suite à la pandémie qui s’aggrave… …mais ras-le-bol, j’ai fait un burn-out donc gavage de médocs, psy, repos et je me suis rendu compte que j’étais à bout.
Boîte gérée par un incompétent, des promesses jamais tenues, une surcharge de boulot insurmontable et le boss qui est le premier à ne pas savoir s’organiser, te balance à chaque fois que tu te plains d’avoir la tête sous l’eau que tu ne sais pas t’organiser dans ton travail…
Bref, j’ai encore une dizaine d’année à tirer et hors de question de continuer comme ça, ma santé ne me le permettra pas de toutes façons.
Donc, je vais me lancer, je ne sais pas encore exactement dans quoi, mais il faut que je retrouve de l’humain dans ce que je fais au lieu de faire des dévs d’automatisation de process de gestion pour que des gens se fassent virer.

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Je ne sais pas dans quelle région tu es, mais il y a beaucoup de choses à faire en conseil. Dernièrement beaucoup de monde essayait de faire des visio, des échanges de fichier, des pres,…avec plus ou moins de succès, globalement il y a une population vieillissante qui s’intéresse à l’informatique mais avec difficulté. Probablement il y a quelque chose à faire… Après pour du dev il doit y avoir de la demande aussi dans pas mal de petites boites. Bon courage!

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