Si le titre peut paraitre bizarre au premier abord, il vient d’une reflexion profonde basée sur ma relativement longue experience du ping.
Alors que j’ai commencé dans les années 90, il existait a l’epoque une diversité de jeu chez les joueurs de haut niveau dans les styles de jeu et dans leurs coups forts qui donnait une veritable variété dans le jeu et dans les matchs (primorac ou waldner dans leurs block, gatien dans la vitesse , person et ses frappes, saive et ses gestes peu orthodoxes, chila et sa rotation, matsuchita et sa defense etc…). On pouvait pratiquement identifié des joueurs par rapport a leur façon de jouer. Aujourd’hui les points se ressemblent quasiment tous (a par pour le défenseur coréen) et il est quasiment impossible de déterminer qui est qui en regardant les échanges.
La raison principale est que une fois passé le service et le retour, le reste se situe au niveau de la programmation des reactions du joueur car les balles vont trop vite pour que la reaction se fasse de maniere consciente. on se retrouve donc avec des robots.
Alors, les joueurs des années 90 sont-ils bien moins bon que ceux plus récent et que la nécessite de programmer les réactions n’était pas encore nécessaire a l’époque. j’en doute.
Si d’un coté l’interdiction de certaines plaques a pu contribuer a la disparition des défenseurs, la disparition des autres styles au profit d’un style quasi unique tient a autre chose. La rupture de style varié est a mon sens due a la balle de 40 mm.
Je me rappelle a l’époque ou la balle de 40 est arrivée, moi qui etait un toppeur finis, je me suis mis a taper la balle au lieu de topper.
Les raisons qui ont amenés cet état (et qui étaient en grande partie a l’encontre du but avoué des dirigeants de l’époque). d’un coté la balle de 40 aillant moins d’effets que la balle de 38 (due a la fois au diamètre mais aussi au fait que la balle perds plus rapidement sa rotation due aux frottement dans l’air) a ammener une plus grande facilité dans la prise de risque (moins de fautes) et de l’autre, la perte de vitesse plus grande liée aux frottement dans l’air a rendu quasiment impossible le débordement au delà du réflexe. On est donc bien dans des critères de robotisation (marge d’erreur plus grande et plus difficile de déborder).
Alors que cette automatisation peut sembler pour certains une sorte de professionalisation, elle ressemble pour ma part a une dénaturalisation de se sport et cela ammene progressivement a sa disparition, le tout couplé a une absence de remunération potentielle conséquente par rapport au volume necessaire (a titre informatif, on estime a 15000 h de pratique, le volume nessessaire pour atteindre le top soit 15 ans a 3H/ jours).
On se retrouve dans un paradoxe insoluble, il faut commencer tot et attaquer avec un volume d’entrainement élevé pour espérer atteindre le haut niveau, mais a l’opposé du coup, on sacrifie du jeune (ceux qui ne suivent pas ou qui ont une evolution tardive sont écoueuré, méthode chinoise ) et coté parent, on prend un risque sur l’avenir de l’enfant pour une espérence financiére extremement limitée. Et cela bien sur perds le coté ludique du sport et sacrifie la base.
Bref d’un coté soit on perds en visibilité car pas de haut niveau = baisse de renouvellement. Soit au sacrifie du jeune = hausse des abandons (adultes et jeunes).
Bref a mon sens, les changements apportées ont tuées le tennis de table et la premiere etape est la réduction progressive du nombre de pays participant encore au haut niveau (chine, allemagne, japon ,corée du sud) et si aucun changement n’apparait, meme ces pays verront leur nombres de licencié diminuer due a l’absence de visibilité du dis sport