Oui, @Dominique_de_Pornic, si notre ami se met inutilement une pression uniquement dans un contexte sportif, relativiser et lui faire prendre conscience que ce n’est qu’un jeu etc… ça peut débloquer la situation super vite.
Mais si c’est plus grave et que derrière ça tu as une personne qui a tendance à perdre ses moyens dès qu’il y a une situation « stressante », le travail sur soi-même est bien plus profond et il faudra bien apprendre à composer avec ce stress pathologique car il ne partira pas comme ça d’un coup de baguette magique
Bien s’échauffer avant de jouer les matchs de compétition. Et pas juste de la régul à la con, mais bien répéter les petits schémas que tu essayes de mettre en jeu. A mon niveau de moule atrophiée par exemple un gros « stress » c’est le premier démarrage en 3e balle ou sur le service long adverse. Ben ça fait 4 petits schémas que je demande à un coéquipier de me faire (service court > remise longue > top, service long > top, des deux côtés). Au début toujours les mêmes effets/placements et après un peu de variation. Ca prend 10/15m et quand t’arrives à la table pour le match, y’a qu’à faire pareil (c’est la théorie )
Je suis pas psy hein, mais voila deux options qui méritent réflexion. Composer avec le stress négatif ou refuser le stress négatif ( c’est a dire le contenir a sa juste valeur et le transformer en stress positif)?
Comme tous le monde je resent le stress, mais si je me suis entraîné, si j’ai choisit un matériel en qui j’ai confiance et si je sais ce que je peu faire et ce que je doit faire…
Alors je peu decider que cette sensation naturelle…genre le chasseur qui va balancer un javelot sur un mammouth en se disant « faut pas que je rate…faut pas que je rate »…soit du stress positif : Je suis concentré, je sais ce dont je suis capable, je vais m’appliquer pour le faire bien en étant calme et dynamique…
Une piste qui me semble importante et que bcp de joueurs travaillent des points techniques, service, remise, démarrage, frappe…mais peu d’entre eux ont une vision claire des schéma de jeu…C’est a mon avis la plus grosse source de stress négatif en match…si tu ne sais pas ce que tu dois faire…c’est l’incertitude et la trouille qui dominent…
Oui mais pas toujours simple à faire je t’assure.
3 classement de moins voir plus ! C’est possible aussi ! Lol.
J’étais bon 14,puis j’ai commencé à stressé en championnat, je suis gros 11 aujourd’hui. Je perds régulièrement des 10. A l’entraînement je continu à battre des 13 régulièrement et facilement. Ce qui me vaut, bien sûr, les moqueries de mes camarades. En revanche, en compétition individuelle j’ai beaucoup moins ce problème.
On considère souvent que j’ai un bon mental bien que je sois le genre de joueur à vite m’énerver/stresser, car je suis bon dans les moments chauds… L’important c’est d’aimer arriver à ce point là !
Je pense que, pour progresser sur ce point (de mon PdV), il faut que je commence comme je termine, en confiance, et point par point… On ne peut, à notre niveau, pas jouer a la perfection. Pour te sortir du stress, prends l’adversaire comme une énigme que tu dois résoudre. Avoir le cerveau en ébullition et réfléchir à autre chose que tes fautes va inexorablement réduire le côté petit bras… Et tu vas mieux jouer, de manière plus intelligente et sans forcer.
Je pense, même si ce n’est pas forcément mon cas car je bénéficie beaucoup de l’émulation d’une compétition, qu’il est bien plus facile d’être fort a l’entraînement. Les balles de tes partenaires sont connues, il y a toujours peu de surprise dans leur jeu car les automatismes prennent le dessus quand l’on joue. Quand tu connais ton adversaire, le cerveau n’est pas idiot, il sait comment la balle arrive et tu t’adaptes en conséquence… donc tu joues mieux ! En compétition l’adversaire, souvent inconnu, te propose d’autres balles et il faut un temps d’adaptation… Il faut réussir à l’admettre, ce qui n’est jamais facile !
Mais certains se mettent dans des états mentaux qui leurs interdisent toute réflexions positives…On a tous au moins une fois dans notre vie était submergé par son stress (pas forcement au ping hein…) c’est comme une vague qui engloutie tout. Même à des niveaux moindre, le stress peut être négatif…
Il n’y a pas de recette miracle mais plusieurs choses a faire : se préparer a l’entrainement, se préparer a une rencontre (ne pas vivre ça comme une épreuve), se préparer a diriger son stress vers quelques chose de positif…refuser de subir le stress comme quelques chose de plus fort que tout…
Kaamos
(Ma Lin Carbon FL | Rakza X Soft | Fastarc C1)
#27
Je crois qu’il y a surtout le rapport à la défaite et / ou à l’adversité qui entre en compte. Et ça à l’entraînement ou en match amical, tu l’as pas pour de vrai.
Edit : par conte c’est étrange que @germanicus arrive à bien jouer en critérium et coince en championnat par équipes, là j’avoue ne pas trop comprendre
Pour être encore plus précis, j’ai tendance à trop réfléchir alors que si je jouais de manière détendue, comme à l’entraînement la j’aurai de meilleurs résultats. Je n’arrive par exemple pas à assurer des tops sur des balles pourtant simples comme bonjour.
Pour la petite idée, un de mes coéquipiers gagne plus de matchs que moi en compétition alors que mon jeu est objectivement meilleur que le sien (sans vouloir me vanter).
Je pense que je vais essayer de faire des exercices respiratoires entre les sets/balles.
Pour le décrire au mieux possible, c’est comme une machine infernale qui ne s’arrête pas, le cerveau surréfléchiet commence à paniquer.
Le pire c’est que le seul scénario ou je suis stressé, quand je dois faire un discours ou pendant un examen, rien, nada.
Bon ben, tu fais un grand discours au gars en face pendant échauffement, ça va te déstresser et le faire sortir de sa concentration…double effet kiss-cool…
En tournoi je rencontre majoritairement des mecs inférieur à mon classement. Je m’explique, je fais ces tournoi en fin de saison pour « sauver » mon classement. A 1190, je fais les séries moins de 1199 et moins de 1299. Donc je croise aussi pas mal de jeunes en pleine progression. La différence entre tournoi et championnat, c’est l’équipe. Si je perds pour moi, je m’en fout. Si je perds pour l’équipe, je m’en veux de la pénaliser. Le stress intervient là en fait. En tournoi je joue pour gagner, en championnat je joue pour ne pas perdre. Comme dit plus haut, je me focalise beaucoup plus sur mes fautes et que sur ce qui marche
Et pour l’entraînement, comme je rend visite à d’autres club du district, je rencontre souvent des joueurs que je ne connais pas et pour autant que je bats.
essaye d’identifier le point précis qui déclenche le stress.
Visualise les moments de compétition, imagine que tu y es : décompose les différentes étapes : qd tu fais ton sac, le trajet vers la salle, le vestiaire, le moment où les adversaires arrivent, l’échauffement, le moment où on choisit la balle pour servir… a quel moment ton cœur s’accélère ? tu sens une crispation ? a quel moment tu sens les jambes en coton ? etc…
Rien que de savoir ce qui déclenche ton stress t’aidera à mieux le canaliser
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Kaamos
(Ma Lin Carbon FL | Rakza X Soft | Fastarc C1)
#35
Ce moment où tu découvres qu’il n’y a qu’un pack de 6 Heineken tièdes pour l’après-match
7 « J'aime »
Bking
(Custom kennerblades / CD Véga Pro / RV Saviga Monster 77)
#36
Accepte le fait que tu peux et a le droit de perdre, ce n’est qu’un sport.
On se met souvent une pression de dingue parce qu’il est impensable de perdre un match pour x raison (son classement personnel, l’enjeu du match, la réaction des partenaires) mais au final, plus tu te mets la pression et moins bien tu joueras, c’est inéluctable.
Tu verras que le jour ou tu arrives à la table sans te poser de question, le stress sera bien moins présent, du moins, le mauvais stress (faut quand même en garder un minimum).
Evite de regarder les classements de tes adversaires, ca aussi ça évite de se prendre la tête inutilement. Fait tes matches et regarde à la fin les classements.
Bien respirer, prendre le temps avant de servir, s’essuyer tous les 6 points mais toujours calmement, rester sur un rythme tranquille entre les points.
Pour finir, je te conseil le livre suivant qui m’a bien aider: La bible de la préparation mentale.
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